Si j'écrivais... Ateliers d'écriture

« Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. » Marguerite Duras

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Rencontre Zoom Joffrine Donnadieu pour Une histoire de France le 9 avril 2020

JoffrineChers amis,

Nous voici confinés jusqu’à ……
En attendant, nous avons Zoom, une plateforme pour se réunir virtuellement.

Les lundis, mercredis et vendredis, à 15h30, vous êtes quelques uns à suivre avec moi les ateliers d’écriture animés par Agnès Waltz.

J’ai décidé de tenter l’expérience d’une rencontre littéraire sur Zoom. Ce jeudi 9 avril à 17h30, je vous propose de nous retrouver sur Zoom autour de Joffrine Donnadieu pour Une histoire de France. Un premier roman si puissant et si abouti. J’ai à coeur de réussir sur la toile cette rencontre que nous avons dû reporter à trois reprises. J’avais lu ce roman d’une traite et j’avais aussitôt tout fait pour programmer une soirée autour d’elle et de son éditeur Jean Marie Laclavetine. Les vents nous ont été contraires.

Joffrine nous parlera d’écriture et surtout de réécritures, ce prix si fort à payer pour que les mots puissent donner à voir, à entendre, à sentir. Elle nous parlera de l’univers des hôpitaux psychiatriques où elle a choisi de travailler.
Elle nous racontera son confinement et peut-être quelques mots de son second roman, work in progress.

20 mars 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Ateliers d'écriture animés par Agnès Waltz

Pasted-image-small-16 Agnès Waltz vous propose d’aller à la rencontre de deux femmes écrivains :

Valentine GOBY et Audur Ava OLAFSDOTTIR

Deux écritures contemporaines, des voix singulières, en prise avec le réel qui transforment notre regard et réinterrogent notre écriture.

Six ateliers sont prévus sur 6 dates , à chaque fois le mercredi de 17h30 à 20h30 rue Barbet de Jouy

Les 5, 26 février et 11 mars pour Valentine GOBY
Les 13 mai, 3 et 17 juin pour Audur Ava OLAFSDOTTIR


Agnès Waltz
Après des études de Lettres à la Sorbonne, un DEA sur FLAUBERT et quelques années dans l’enseignement, Agnès Waltz a fait le choix de travailler en hôpital de jour où elle enseigne le français et anime des ateliers d’écriture depuis 1985.
Elle propose aussi des ateliers d’écriture littéraire dans d’autres cadres que l’hôpital.
Elle est également formatrice d’animateurs d’ateliers d’écriture.

  Pasted-image-small-16 Ecrire avec Valentine GOBY

Valentine GOBY est née à Grasse en 1974. Après des études à Sciences Po elle travaille pour des associations humanitaires auprès d’enfants des rues à Manille et à Hanoï.
Elle n’a jamais cessé d’écrire ; de son premier roman en 2002 La note sensible à son dernier titre Murène, 2019, plus d’une trentaine de titres dont
Je me promets d'éclatantes revanches- Une lecture intime de Charlotte Delbo, 2017, Tu seras mon arbre, 2018 - réécriture d’une des métamorphoses d'Ovide dans laquelle Daphné se transfome en arbre pour échapper aux ardeurs d’Apollon, sans compter de nombreux romans jeunesse.
L’œuvre de Valentine GOBY entraîne le lecteur à la découverte d’univers très variés. Dans chacun de ses romans, l’autrice expérimente de nouvelles formes d’écriture puissantes et toujours ancrées dans le réel.
Agnès nous propose l’espace de 3 ateliers, les 5, 26 février et 11 mars de découvrir la fiction réaliste et comment notre propre écriture peut s’enrichir de la rencontre avec l’énergie besogneuse de Valentine GOBY.

Je suis une parisienne d’adoption. J’ai grandi dans un petit village du Sud-Est. J’aime la campagne, la nature, tout ce qui « touche » au corps, la montagne. (…)
J‘ai le goût de l’effort. Je suis une grosse travailleuse, une laborieuse. Je suis dans l’effort comme on franchit un col de montagne. J’aime le réel, l’engagement.
Ecrire c’est comme respirer ! C’est quelque chose de vital, d’organique, constitutif de moi. Ecrire c’est partager, c’est faire un espace d’échanges, de transmissions. Je suis un écrivain qui aime les textes en soi et qui aime les textes comme prétexte. C’est un partage, un regard sur le monde qui appelle aux commentaires, aux débats, aux retours. C’est un prolongement dans le réel. »
Mes romans sont tous issus d’une rencontre. Ce sont de vraies histoires, de vraies rencontres.
Ecrire le roman revient à écrire plusieurs histoires : celle du personnage, la mienne et celle des lecteurs. Cette histoire devient celle de tout le monde. C’est le pari de la fiction réaliste. Le monde est vaste. Ecrire c’est choisir quelques vies que l’on pourrait traverser. 
Extraits de l’Interview pour le Blog Au fil des livres en 2017.

  Pasted-image-small-16  Ecrire avec Audur Ava OLAFSDOTTIR

Elle est islandaise, née en 1958 à Reykjavik.
Après des études d’histoire de l’art à La Sorbonne elle devient professeur d’histoire de l’art à l’université d’Islande et directrice du musée de l’université.
Elle a écrit six romans. Le premier, Rosa Candida paraît en 2010 chez Zulma ; suivront L’Embellie paru en 2012, L’exception en 2014 Ör et Le Rouge vif de la rhubarbe en 2016 et Miss Islande en 2019.

Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l’existence humaine, Audur Ava OLLAFSDOTTIR poursuit depuis Rosa Candida une œuvre d’une grande finesse. (…) Elle possède l’art de dire les choses compliquées avec des mots simples. Celui aussi de suggérer l’émerveillement devant le miracle quotidien de l’existence.
Elena BALZAMO la présente ainsi dans Le Monde des Livres 

Lors des trois ateliers des 13 mai, 3 et 17 juin qui seront consacrés à Audur Ava OLAFSDOTTIR, Agnès se propose de vous faire découvrir une écriture lumineuse et tendre qui permet d’aborder le réel différemment, de bousculer les routines du quotidien et de s’essayer « à regarder la vie de biais » comme nous y invite l’autrice.

10 décembre 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Yves Penay lit John Berger

Pasted-image-small-18 Cette lecture mise en jeu est composé de 10 portraits extraits du recueil

Photocopies de John Berger

Ces portraits nous font voyager dans l’extrême variété des connaissances de John Berger, par sa si grande ouverture aux autres, son intérêt spontanément attiré vers les multiples visages de l’humain.

Certains sont ses amis, de longue date, depuis toujours, comme on dit, tel Tonio, le berger ; d’autres de brèves rencontres, comme la jeune fille dans le bus en Irlande le temps d’un trajet ; et d’autres seulement observés, la clocharde d’Oxford Circus….

Mais tous sont décrits avec une même implication intime. L’auteur sait nous conduire au cœur de ces êtres comme s’ils lui étaient tous également familiers, nous les rendant ainsi tous, à nous lecteurs, auditeurs, spectateurs, aussi proches les uns que les autres.

Car c’est grâce à son étonnante capacité d’empathie que John Berger nous introduit à ces rencontres si touchantes.

Et ainsi nous nous reconnaissons en l’autre, en les autres, dont l’écriture nous a tant rapprochés.

chez Roula el Jabri, le dimanche 1er décembre à 16h

01 décembre 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Lecture spectacle Yves Penay

  Image-16Yves Penay

Mon métier d’acteur m’a fait aimer les textes, les mots, le style.
Ma soif de lecture m’a fait découvrir des auteurs extraordinaires, très connus, ou peu seulement.
Certains livres ont été des rencontres bouleversantes.

J’ai aussitôt voulu les partager avec un public, sur une scène. Une scène qui pourrait n’être pas uniquement un théâtre, mais aussi un salon, un jardin….
J’ai cherché une forme simple, rapide, qui conserve l’intimité de la relation au livre. C’est ainsi que j’ai élaboré des lectures-spectacles.
Elles restent des lectures, texte en main, lunettes sur le nez, mais elles sont investies comme un comédien le fait pour son rôle.
Elles sont mises en espace, pour laisser les images se déployer plus amplement. Juste quelques déplacements, certains gestes….
La musique vient rythmer l’écoute, soulever ou caresser certains passages.

Yves Penay est acteur et metteur en scène. Depuis ses débuts dans le rôle du Baron Perché d’Italo Calvino, il a joué Shakespeare aussi bien que Woody Allen, Racine comme Goldoni. En tant que metteur en scène, il a monté Andrée Chedid, Yasushi Inoué, Tchékov, Büchner, Jean-Luc Lagarce…
Depuis 20 ans, il dirige des ateliers qui rassemblent professionnels et amateurs.


Ces lectures auront lieu en matinée à 16h les dimanches :
1er décembre pour John Berger
12 janvier pour Antonio Lobo Antunes
15 mars pour JMG Le Clezio
17 mai pour WG Sebald


Participation aux frais : 25 € par spectacle ou 80 € pour le cycle. La lecture sera suivie d’un goûter.
Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

19 novembre 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Frédéric Pommier

SuzanneSuzanne
Frédéric Pommier
Elle aimait les voyages, la vitesse, le tennis, les fêtes de famille et les soirées parisiennes. Elle rêvait d'être comédienne et de voir les États-Unis. Elle a traversé le siècle, la Seconde Guerre, les épreuves de la vie. Elle a enduré la solitude et les deuils avec une conviction chevillée au coeur : en toutes circonstances, il faut faire bonne figure et garder le sourire. A 95 ans, après une énième chute, Suzanne s'est résignée à s'installer dans un Ehpad, un établissement pour personnes âgées dépendantes. Infantilisée, humiliée parfois par un personnel débordé, elle s'étonne de ne bénéficier que d'une douche par semaine, trouve les journées bien longues et la nourriture immangeable. Depuis qu'elle a quitté son domicile, elle a perdu vingt kilos et moi, quelques grammes d'humour car Suzanne, c'est ma grand-mère.
Dans ce récit poignant, Frédéric Pommier explore la mémoire d'une femme lucide et battante, emblématique de sa génération. Il interroge la manière dont sont traités nos aînés, mais aussi les soignants. Avec humour et tendresse, il nous plonge dans une histoire d'amour et de transmission où, en dépit des drames et de la violence, triomphent le rire et la passion.

Le lundi 18 novembre à 19h30 heures précises

ImagesFrédéric Pommier, journaliste à France Inter, est l’auteur de Mots en toc et formules en tic. Petites maladies du parler d’aujourd’hui, Seuil; (Seuil) Paroles, paroles. Formules de nos politiques, Seuil. Le Prix des boîtes (théâtre) Acte Sud, L’assassin court toujours et autres expressions insoutenables, Seuil.
Il sera avec nous pour nous parler de Suzanne et de la situation dégradée de nos maisons de retraite, mais aussi d’écriture, de son métier de journaliste et de sa passion de la langue.


Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]
Participation aux frais : 40 € (70 € pour 2) à régler sur place

16 octobre 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Ecrire avec Sylvie Germain

Sylvie germainÉCRIRE AVEC... SYLVIE GERMAIN

Le romancier, lorsqu'il écrit sous la pression intérieure d'un personnage lui réclamant sa part de mots, sa part de vie, s'aventure à fond dans ce double mouvement d'écriture/lecture aussi opposé que complémentaire, et qui le rend aussi passif qu'inventif. C'est pourquoi il ne peut "bien" lire (entendre, comprendre, interpréter) ce que semble vouloir dire le personnage qui le taraude qu'en écrivant : c'est le geste d'écrire, fût-ce à tâtons sur une feuille d'une blancheur à première vue stérile, décourageante, voir écoeurante, qui dispense progressivement au romancier (mais à un rythme souvent discontinu) un peu de clarté, des brins de sens, lui ouvre des pistes. Le geste d'écrire est toujours geste de délivrance.

Les personnages, Collection L’un et l’autre, Gallimard


Les 22, 23 et 24 novembre 2019
Ce stage s’adresse à tous, débutants et plus confirmés

Je vous propose un cycle de trois journées avec Sylvie Germain, un voyage à travers quelques uns de ses romans., voyage qui a commencé pour moi en avril dernier et s’est poursuivi cet été.
Réussirez-vous à délivrer de leurs limbes un ou deux personnages qui vous habitent? Peut-être ont-ils déjà surgi et pris place sur vos pages sans trouver de quoi leur donner chair et vie?
Je ne vous promets rien, juste l’intensité d’un imaginaire, la beauté et la force de l’écriture de Sylvie Germain, qui vous feront avancer….

Lieu : 11, rue Barbet de Jouy 75007 Paris 
Horaire : 10h-17h (pause déjeuner 1h) 
Tarif : 260€ (150€ pour les moins de 26 ans)

Les places étant limitées, je vous prie de confirmer votre inscription en envoyant un chèque d’acompte de 130€ libellé à l’ordre de Si j’écrivais. 

 

16 octobre 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Robert Solé

142586_couverture_Hres_0Les Méandres du Nil
Robert Solé

La petite ville de Landerneau n’échappe pas à la vague d’égyptomanie que connaît la France au début des années 1830. Justin Le Guillou, fils de notaire, se fait passer pour ingénieur afin d’être engagé dans l’expédition chargée de transporter à Paris l’obélisque de Louqsor offert à la France par Méhémet-Ali. Traverser les mers, remonter le Nil, s’emparer de l’énorme colonne, vivre au plus près du peuple égyptien, va combler son goût du risque. Mais avant de quitter Paris, il a rencontré une jeune brodeuse dont il est tombé amoureux. En révolte contre son sort d’ouvrière, Clarisse adhère au groupe des saint-simoniens, prophètes d’un monde nouveau, qui partent en Égypte à la recherche de la « Femme-Messie », avec le projet audacieux de percer l’isthme de Suez. Dans cette aventure fantasque, au milieu des fracas de l’Histoire, elle découvrira à son tour les méandres du Nil…

Robert Solé, né en Égypte, longtemps journaliste au Monde, a consacré de nombreux ouvrages à son pays d’origine dont six romans : Le Tarbouche, Le Sémaphore d’Alexandrie, La Mamelouka, Mazag, Une soirée au Caire, Hôtel Mahrajane. Il sera avec nous le

Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]3315-Solé-Lenvers-des-motsRobert-Sole-2

lundi 14 octobre à 19h30 heures précises

pour nous présenter son dernier roman Les Méandres du Nil, sachant qu’est paru en même temps aux éditions de l’aube l’Envers des mots. Robert Solé y joue avec la langue française en déployant beaucoup d’humour et de légèreté.

Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

15 octobre 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Nahal Tajadod et Jean-Claude Carrière

CVT_Les-Simples-Pretextes-du-Bonheur_2627Les simples prétextes du bonheur
Nahal Tajadod
Maintenant elle sait que le bonheur est vagabond, fait de tout petits instants, provoqué, peut-être, par des inconnus. C’est ce bonheur-là qu’elle est venue chercher. Il n’est pas spectaculaire, pas grandiose, pas total. Rien de tout ça. Cela ressemble à un éclair, il te traverse et basta, ça suffit. Tu es dans le présent, tu existes…
Cécile Renan est une femme singulière. Elle est riche et splendide. Mais cette bonne fortune s’accompagne d’un frisson secret et tenace. Elle a peur de tout perdre, de se perdre, de traverser la vie tout en marchant à côté d'elle-même. Un jour, elle pousse la porte d’une épicerie iranienne à Paris. Que cherche-t-elle ? Elle l’ignore. Mais elle se lie avec le patron et sa famille délurée, fantasque, qui n'ont rien à lui refuser. Ils bouleversent la vie de Cécile et se laissent éblouir par elle.
Nahal Tajadod nous plonge dans un univers loufoque, oriental, où une femme française, se faufilant entre deux mondes, part à sa propre reconquête.Nahal Tajadod est née à Téhéran. Elle a écrit une biographie Roumi le brûlé et Sur les pas de Rumi, et trois romans, Passeport à l’iranienne, Debout 000000032500_L_tajadodsur la terre et Elle joue.

Le lundi 16 septembre à 19h30 heures précises

Nahal Tajadod sera avec nous pour nous parler de bonheur, de poésie et de l’instant présent. Elle sera accompagnée de l’homme de sa vie Jean-Claude Carrière. Ils nous offriront une lecture à deux voix des poèmes de Rûmi qu’ils ont traduits ensemble.

Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

05 septembre 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Marie-Hélène Lafon

9782283030912-69046Flaubert
Marie-Hélène Lafon
Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part : lectures inaugurales, compagnons de tous les jours, sources auxquelles on revient. La collection « Les auteurs de ma vie » invite de grands écrivains d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique, dont la lecture a particulièrement compté pour eux.
Flaubert à cheval. Flaubert fut beau. Flaubert fut jeune. Jeune. Glorieux. Blond, bouclé. Grand et bien fait. Flaubert eut mal aux dents. Il fut foudroyé à dix-sept ans sur le chemin de Pont-l'Évêque ; on ne sait pas bien par quoi il fut foudroyé ; il le fut et il échappa au Droit et il put commencer à devenir.

Marie-Hélène Lafon est professeur agrégé, enseigne le français, le latin et le grec.
« Née dans une famille de paysans », selon ses propres mots.
Son département d'origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans. « Quand j'écris, je rejoins mon vrai pays, c'est très intestin, très organique, comme malaxer la viande. »

Maxpeopleworld967831-3244747Ecrire ça commence comment ?
J’ai attendu longtemps. J’avais trente-quatre ans, c’était à l’automne 1996, et j’ai eu le sentiment de manquer ma vie, de rester à côté ; j’étais comme une vache qui regardait passer le train et les vaches ne montent pas dans les trains. Je me suis assise à ma table et j’ai commencé à écrire « Liturgie », le texte court qui donne son titre à mon deuxième livre publié. Je suis montée dans le train de ma vie, et n’en suis pas redescendue depuis. Non pas qu’écrire soit toute la vie, toute ma vie ; mais je dis volontiers qu’écrire est pour moi l’épicentre du séisme vital ; ou que je ne me sens jamais exister aussi intensément que quand j’écris.

Le mardi 4 juin à 19h30 heures précises

Marie-Hélène Lafon sera avec nous pour nous parler de ses passions et d’écriture, celle qui donne sens et matière à la vie, celle qui fait exister intensément.

Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

22 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Sylvie Germain

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Le vent reprend ses tours
C’est un avis de recherche collé sous un abribus qui fait replonger Nathan au coeur de sa jeunesse. Le vieil homme qui a disparu s’appelait Gavril et il a enchanté son enfance, lui ouvrant les portes de la poésie, du rêve et de la joie alors qu’il menait une vie triste et morose auprès d’une mère qui ne l’aimait pas.
Nathan décide alors d’enquêter sur l’ami prodigieux, dont il ne savait pas qu’il était roumain et qu’il avait été emprisonné dans les goulags de l’après-guerre, et il dénouera au fil de son enquête les secrets bien gardés de son histoire familiale.

Sylvie Germain est une conteuse dont « les mots sont des grains de grenades » pour reprendre l’expression qu’elle attribue à Gavril, ce saltimbanque et poète vagabond, qui va métamorphoser la vie d’un enfant en l’entraînant dans les rues de Paris pour une école buissonnière merveilleuse.
SYLVIE GERMAINOde à la poésie, aux poètes dont la place est si marginalisée, à l’imaginaire, aux multiples ressources intérieures que chacun porte en soi, Le vent reprend ses tours est aussi un vivifiant roman contre l’oubli.
Comme dans Magnus, la rédemption de Nathan, lui aussi enfant orphelin, s’effectue par le souvenir, le pardon et l’invention de soi hors des chemins imposés par la réalité sociale.

Le mardi 21 mai à 19h30 heures précises

Sylvie Germain, Prix Femina en 1989 pour Jours de colère, Grand Prix Jean Giono en 1998 pour Tobie des Marais, Goncourt des lycéens en 2005 pour Magnus, Prix Jean Monnet de littérature européenne en 2012 et Grand Prix SGDL de littérature 2012 pour l’ensemble de son oeuvre, sera avec nous et c’est une grande chance car elle n’habite pas en France.

Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

16 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

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