Si j'écrivais... Ateliers d'écriture

« Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. » Marguerite Duras

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Rencontre Zoom Adrien Borne le mardi 15 décembre

Soie AdrienLe mardi 15 décembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Adrien Borne nous présenter 

Mémoire de soie


Ce 9 juin 1936, Émile a vingt ans et il part pour son service militaire. Pourtant, rien ne vient bousculer les habitudes de ses parents à La Cordot. Peu importe qu’il les quitte pour deux ans, pas de fierté ni d’inquiétude. Il faut dire qu’il n’y a pas de héros en uniforme chez eux, la Grande Guerre a épargné les siens, même si c’est un temps dont on ne parle jamais, pas plus qu’on n’évoque l’ancienne magnanerie, ultime fierté familiale où, jusqu’en 1918, on a élevé les vers à soie.
Ce matin, sa mère n’a témoigné d’aucune tendresse particulière. Il y a juste ce livret, fourré au fond du sac de son fils, avant qu’il ne monte dans le bus pour Montélimar. Un livret de famille. À l’intérieur, deux prénoms. Celui de sa mère, Suzanne, et un autre. Baptistin. Ce n’est pas son père, alors qui est-ce ?
Pour comprendre, il faut dévider le cocon et tirer le fil, jusqu’à remonter au premier acte de cette malédiction familiale.
Ce premier roman virtuose, à l’écriture envoûtante et aux personnages âpres, nous plonge au cœur d’un monde où le silence est règle et la douceur un luxe. Il explore les tragédies intimes et la guerre, celle qui tord le cou au merveilleux, qui dessine des géographies familiales à angle droit. Il raconte la mécanique de l’oubli, mais aussi l’amour, malgré tout, et la vie qui s’accommode et s’obstine.

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.

J’enverrai aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30, sont maintenues, vous pouvez nous rejoindre.

Prenez soin de vous. Noël arrive, soutenez vos libraires et continuez à vous passionner pour la littérature ..
N’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.

11 décembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Muriel Barbery le jeudi 10 décembre

Barbery Muriel Le jeudi 10 décembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Muriel Barbery nous présenter Une rose seule.
Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage.
Accueillie à Kyōto, elle est conduite dans la demeure de celui qui fut, lui dit-on, un marchand d’art contemporain. Et dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Kyōto l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confins d’elle-même.
Ce livre est celui de la métamorphose d’une femme placée au cœur du paysage des origines, dans un voyage qui l’emporte jusqu’à cet endroit unique où se produisent parfois les véritables histoires d’amour.
Chats

Muriel nous parlera d’un petit livre qui vient de paraître aux éditions de l’Observatoire Les Chats de l’écrivaine illustré et édité par Maria Guitart.
L'écrivain... quel être mystérieux ! Pourtant, à interroger ses chats, on le comprendrait bien mieux. Au travers des voix de ses alliés aux pattes de velours, Muriel Barbery dévoile les coulisses de la création littéraire. ...

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.

J’enverrai le jour même à 17h aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30, sont maintenues, vous pouvez nous rejoindre.

Clin d’oeil sur les prix littéraires, les deux prix Renaudot 2020 ont été attribués à des auteurs que j’ai reçus :
Marie-Hélène Lafon pour Histoire du Fils (roman)
Dominique Fortier pour Les villes de papier(essai)
J’en suis très fière et vous aussi j’espère.

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Bercés par la voix de Muriel Barbery, nous avons savouré ensemble un je ne sais quoi de raffiné, d’apaisant et de sensuel qui a traversé nos écrans.
Une rose seule, conte philosophique ou long haïku en prose, roman d’amour contemplatif et gourmand, recueil de poésies, ouvert pour 1001 lectures.

De la quête à la métamorphose, de la souffrance à l’enchantement, s’abreuver à la beauté pour traverser le long chemin qui mène à soi.
Comment ne pas penser à Rilke ”Une rose seule, c’est toutes les roses”.

Muriel a vécu au Japon et surtout à Kyoto, un bouleversement esthétique si fort qu’il a fallu le laisser infuser longtemps avant de recueillir les mots pour le dire. Rose et Paul, Kyoto et la maison de Haru le Père, les temples et les jardins, la pierre, le sable et les fleurs, composent par petites touches, une mélodie de cette grande symphonie qui résonne en elle, nous espérons une suite…

Olivia m’écrit :
Chère Roula,
Merci pour cette rencontre pleine de spiritualité et de sagesse. J’aime la couverture, le titre et le récit de ce bijou comme tu l’as si heureusement qualifié, objet sacré rempli d’une prose fluide et poétique, au parfum de fleurs et du Japon de l’héroïne en quête de son père et découvrant l’amour. Muriel Barbery s’exprime avec grâce et élégance comme ses personnages, en particulier sur la souffrance et la rédemption.
C’était impressionnant de l’entendre au sujet de ses combats matinaux pour élaborer ses textes. Reste à y trouver du plaisir. Je retiens le conseil. Et je compte sur Les chats de l’écrivaine pour m’en dire plus.
Je l’avais manquée en présentiel chez toi. Voilà qui est plus que réparé.
Bonne soirée, Chère Roula, après ce bonheur littéraire.

 

 

06 décembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Philippe Labro le mardi 1er décembre

LabroDans quelques jours, le mardi 1er décembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Philippe Labro nous présenter J’irais nager dans plus de rivières.
L’auteur revient sur sa vie, ses amours, ses douleurs. Enthousiasme et nostalgie maintiennent vivante l’envie d’écrire, de témoigner, de partager.

”La fondation de ma fiction aura été – et demeure – ma vraie vie, certes, mais à laquelle j'ai ôté le banal, la routine, pour essayer d'en faire autre chose. L'écrivain est un menteur sincère, un tricheur souriant, un fabulateur conscient, un sérieux mythomane.”

”Lorsque de amis étrangers vous interrogent sur la langue française, il suffit de leur citer Apollinaire :
Je passais au bord de la Seine,
Un livre ancien sous le bras,
Le fleuve est pareil à ma peine,
Il s'écoule et ne tarit pas,
Quand donc finira la semaine.
Et leur dire que c'est de la musique, avec des mots de tout le monde.”

J’ai aimé ce pêle-mêle sans hiérarchie où se mêlent profondeur et légèreté, personnel et universel. Toute une vie, et tout reste encore à vivre.

Je vous espère nombreux(ses)

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Je pense que nous avons tous été subjugués par le charme, la douceur, l’intelligence, la gentillesse et la clarté des propos de Philippe Labro.
J’irais nager dans plus de rivières, roman protéïforme à l’image de son auteur, romancier, scénariste, journaliste, parolier et même directeur de radio et de chaine télévisé. Le lien entre toutes ses facettes : l’Amour, l’amour du mot, une gourmande curiosité éclectique, un optimisme nécessaire, une passion pour la musique et un splendide appétit de vivre.
« il faut faire ce que l'on aime et aimer ce que l'on fait ».
Il n’oublie pas les AUTRES qui ont tant compté : en premier la mère et le père, les frères, les amis, les femmes aimées, surtout Françoise, sa femme, une miraculeuse rencontre. Il y a bien sûr les mentors qu’il a admirés, et les aidants qui ont dans l’anonymat et le silence oeuvré pour sa guérison.
Pour lui toutes les femmes sont des exceptions. Je vous rassure chers Hervé, Yves, Pierre Jean, Abdel, vous aussi, êtes exceptionnels.

Nous avons quitté à regret l’écran zoom avec un désir d’apprendre encore et encore, de relire, de découvrir tous ces auteurs et penseurs, les petits cailloux blancs qui ont jalonné son chemin et qui vont nous servir de balises pour avancer à notre tour.
A nos plumes chers amis, pour écrire nos listes de J’emporterai de Philippe Labro plus dynamiques que les Je me souviens de Perec.

Anita Annicchiarico nous écrit :
Face à face avec Philippe Labro en toute simplicité.
Grâce à zoom, il nous « reçoit »dans l’intimité de sa bibliothèque et répond avec grâce et gentillesse aux questions de Roula. Ses yeux bleus sont limpides: aucune fausse modestie ni pudeur déplacée. Tous, nous savons que cet homme a eu mille vies et a côtoyé les plus grands.
Il nous livre quelques souvenirs, anecdotes, citations au cours d’une conversation tranquille et avec un air de gravité qui nous parle de lui. Il n’hésite pas à revenir avec sincérité sur l’épreuve d’une terrible dépression qu’il a traversé, ni répondre avec générosité sur ses secrets d’écriture.
C’est un homme qui ne cherche pas l’esbroufe, et nous remercie avec chaleur avant de nous quitter pour rejoindre son petit fils.
Un bien beau moment.

Olivia nous écrit :
Aucune de tes soirées littéraires ne se ressemblent mais elles ont toutes leur extraordinaire part de magie. Philippe Labro nous a livré quelques-uns des secrets de son écriture prolifique et de son âme. Les interrogations et les désirs de l’homme à l’autre bout de la fiction.
Un grand merci. J’ai envie de lire chaque livre que tu nous présentes.

Natacha Clouzet nous écrit :
J’ai été très touchée par ce témoignage sincère et par son humanité. Demain matin, assise en silence sur ma chaise, je serai très attentive au goût de ma première tartine de confiture. Elle aura une autre saveur,
j'en suis sûre…

27 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

notre Zoom avec Dominique Fortier

Fortier 16.08.01Un moment de grâce né d’une rencontre entre Emily Dickinson et Dominique Fortier, une évidence naturelle selon les mots de son éditrice Chloé Deschamps.

Nul n’était plus tourné vers le monde extérieur qu’Emily la recluse…une vie pour s’émerveiller du brin d’herbe qui naît et meurt, un infini à vivre, à écrire, éclats de poèmes sur des bouts de papier, plus de 1800 dont cinq seulement publiés de son vivant.
”les livres s’abreuvent à l’eau des fleurs” plus d’un siècle est passé et l’herbier laissé par Emily est si vivant nous dit avec émotion Dominique.
Les livres sont les vrais lieux que nous habitons, un home, mot anglais qui désigne la maison où brûle un feu de vie,
Villes de papier, villes imaginaires, sont les traces laissées par les cartographes en signe de propriété.
C’est en inventant que l’on demeure le plus fidèle à ce qu’on a imaginé. Dominique n’a pas voulu visiter la maison d’Emily et n’a pas relu La dame blanche de Christian Bobin lu à sa parution en 2007.
Emily, une force ! un cadeau que Dominique nous offre avec pudeur et poésie.
Les villes de papier, une magnifique biographie romancée pour moi. Un essai, une tentative pour retrouver la grande poétesse nous dit Dominique Fortier.

Hélène Abraham nous écrit :
La soirée était passionnante et poétique 
Un écrivain qui sait parler de ce qu’elle fait et pourquoi. Très convaincante sur sa démarche et sa logique tout en nous faisant rêver et nous embarquant dans sa magie

Annie Rizk nous écrit :

Ce fut un témoignage d’une extreme finesse que nous avons eu là hier, témoignant d’une osmose entre Dominique Fortier et Emily dickinson, un partage de sensibilité qui a conduit la première à reconstruire par l’imagination la vue de la poétesse américaine, qui vécut la majeure partie de sa vie en recluse. Il s’agissait pour elle d’écrire et non d’etre une écrivaine elle, qui loin loin de s’attacher à son ego, s’interessait d’abord à la contemplation du monde. Et c’est d’abord son jardin, les fleurs, la nature qu’elle n’avait cesse de regarder et s’écrire dans leurs extraordinaires et infinitésimaux changements successifs. Nous avons appris avec bonheur que pour elle, sous le regard de Dominique, habituée aux frimas canadiens, les poemes étaient “ neige”, dentelle délicate. Nous la remercions pour cette soirée de finesse, de rêve et de délicatesse.

Ishtar Jaulin nous écrit :

Très belle soirée riche de sens et du partage autour du féminin de l’être et de la vie.
J’ai grandement apprécié notre rencontre avec Dominique Fortier, une personne aussi simple que sensible et sincère !
Il est rare d’avoir de nos jours des personnes libérées du carcan des conventions en ouverture vers la vraie vie!

27 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Dominique Fortier le jeudi 26 novembre

Fortier1L’amitié qui me lie à Gilbert Sinoué depuis tant d’années pourrait laisser penser que mon enthousiasme est celui de l’amitié. Je reprends donc vos mots :

Marie-Claire Calothy nous écrit :
Merci Roula pour cette magnifique rencontre . C’est précieux de rencontrer un être humain comme Gilbert Sinoué qui a su donner son point de vue sur des sujets délicats, Islamisme, Palestine, avec hauteur et lucidité.
Passionnant aussi ce qu’il dit de son état de passeur, qui se laisse traverser par une histoire au service de laquelle il s’efface.
Enfin, d’un point de vue plus personnel, j’ai été très émue de retrouver quelque chose de mon mari, qui m’a si souvent parlé de ses 17 premières années au Caire et qui était resté si attaché au Moyen Orient dont il m’a entr’ouvert les portes.

Olivia Chadenet nous écrit :
Merci pour cette magnifique soirée. Gilbert Sinoué a tellement bien exprimé et rendu hommage à tout ce que tu nous transmets grâce à ton amour de la littérature et de ses auteurs.
J'ai beaucoup apprécié cet immense écrivain érudit et humaniste, romancier brillant qui n'hésite pas à prendre des risques avec ses personnages engagés dans les tensions et conflits géopolitiques au Moyen-Orient, et à nous livrer de l'intérieur et avec ses connaissances sa vision sans concession du monde contemporain et de son avenir prévisible. Je vais offrir Le faucon à quelqu'un de ma famille comme cela je pourrai le lire! L'écriture me plait beaucoup dans les premières pages numériques en accès libre.

Le jeudi 26 novembre à 18h30, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Dominique Fortier nous présenter Les villes de papier - Une vie d’Emily Dickinson. Je suis vraiment heureuse d’accueillir ma première Québécoise qui retrace, en un long poème, la vie secrète d’une grande poétesse.

Qui était Emily Dickinson ? Plus d’un siècle après sa mort, on ne sait encore presque rien d’elle. Son histoire se lit en creux : née le 10 décembre 1830 dans le Massachusetts, morte le 15 mai 1886 dans la même maison, elle ne s’est jamais mariée, n’a pas eu d’enfants, a passé ses dernières années cloîtrée dans sa chambre. Elle y a écrit des centaines de poèmes – qu’elle a toujours refusé de publier. Elle est aujourd’hui considérée comme l’une des figures les plus importantes de la littérature mondiale.

À partir des lieux où elle vécut – Amherst, Boston, le Mount Holyoke Female Seminary, Homestead –, Dominique Fortier a imaginé sa vie, une existence essentiellement intérieure, peuplée de fantômes familiers, de livres, et des poèmes qu’elle traçait comme autant de voyages invisibles. D’âge en âge, elle la suit et tisse une réflexion d’une profonde justesse sur la liberté, le pouvoir de la création, les lieux que nous habitons et qui nous habitent en retour. Une traversée d’une grâce et d’une beauté éblouissantes.

Née à Québec, Dominique Fortier est écrivaine et traductrice. Après un doctorat en littérature française à l’université McGill, elle travaille une dizaine d’années dans le monde de l’édition avant de publier en 2008 son premier roman, Du bon usage des étoiles (Alto, 2008 ; Les Editions de La Table ronde, 2011) lauréat du Prix Gens de mer / Étonnants voyageurs. Elle a reçu en 2016 le Prix littéraire du Gouverneur général, la plus haute distinction littéraire au Canada, pour son roman Au péril de la mer (Alto, 2016 ; Les Escales, 2019).

Je vous espère nombreux(ses)

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.

Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30, sont maintenues, vous pouvez nous rejoindre.

Prenez soin de vous, achetez des livres par tous les moyens, et continuez à vous passionner pour la littérature .. n’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.

20 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Gilbert Sinoué le jeudi 19 novembre

FauconGsHier soir, Diane Mazloum nous a emmené dans le lieu secret où enfant, elle a bu la beauté étourdissante et aveuglante de la lumière, où elle s’est réchauffée à la réconfortante présence de la chaleur humaine, où elle a été imprégnée, sans la comprendre encore, par l’angoisse déroutante de toutes ces contradictions aberrantes qui tissent ce pays cher à son coeur. Diane a réussi à nous livrer la nonchalance et l’insouciance baignées d’une prémonitoire inquiétude dans un roman où rien ne se passe en apparence mais où tout se passe. En ce petit village situé aux confins de trois pays, trois continents, avec ses frontières imprécises qui sont comme un appel permanent à la transgression, le commencement et la fin du monde se lisent. Une piscine dans le désert est pour moi un roman contemporain, il ne se dévore pas mais se réfléchit comme une méditation apaisante et tourmentée où le souffle circule entre Yin, Yang et vide médian.

Véronique Atger nous écrit :
Quelle belle expression et élocution intuitive chez cette jeune femme !
Le Liban est un pays unique qui nous donne à lire aujourd'hui tant d'auteurs remarquables, en dépit de son état d'explosion (ou d'implosion) permanente...
J'ai pensé bien sûr à Wajdi Mouawad pour le théâtre, à la grande Dominique Eddé, à Hyam Yared et aussi au plus onirique Chérif Majdalani, avec qui je me suis demandée si Diane Mazloum ne trouvait pas quelque parenté d'écriture ...
Merci pour ce moment qui m'a sorti de la lassitude montante de la réduction des espaces…

Claude Viard nous écrit :
Encore une fois, merci Roula pour cette rencontre, pour ce bel échange avec Diane Mazloum.
Avec elle, nous étions dans ce village du Liban au milieu d’un désert montagneux au pied du Mont Hermon, dans l’œil du cyclone.
Elle nous a évoqué ces atmosphères qu’elle a souhaité rendre, la magnificence de la terre où tout se joue, la rencontre de deux réalités.
Tout est contraste, un lieu tellement pluriel qu’il m’a reporté presque cinquante ans en arrière où rencontrer l’autre, si différent de soi, était une joie, animé chacun d’une curiosité bienveillante envers l’autre.
Et puis, au delà de l’humain, la beauté : l’immensité de la nature et du ciel.
Dès demain, je vais me précipiter « au click and collent » de ma librairie pour retrouver ce récit et sa poésie.


Le jeudi 19 novembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Gilbert Sinoué nous présenter Le Faucon. Je me souviens avec émotion de notre première rencontre autour Des silences de Dieu que j’avais organisée dans les locaux de la Maison des Associations Paris VIII, nous n’étions que dix et avec générosité et disponibilité, Gilbert, avait pris le temps d’interroger chacun des participants sur son désir d’écrire. D’autres rencontres dans le bel atelier de Géricault, autour de L’homme qui regardait la nuit, de La nuit de Maritzburg, d’Averroès ou le secretaire du diable.
Tout me paraît si loin… en attendant de nous retrouver en chair et en os, autour d’un bon buffet oriental, je vous propose de l’écouter/voir sur Zoom.

«Me voici au couchant de ma vie. Je suis né le 6 mai 1918. J’ai quatre-vingt-six ans.
Une certitude : j’ai mille ans de souvenirs.
En cette heure où le jour décline, assis en tailleur au sommet de cette dune de sable, comme du temps de ma jeunesse au milieu des Bédouins de ma tribu, ces souvenirs je les vois qui défilent en cortège sur la ligne d’horizon.
Je vois des villes qui s’enchevêtrent dans la chevelure du temps. Des villes aux vastes avenues se dressent désormais ici, sur ma propre terre où n’existaient alors que les routes du vent. Je vois des gratte-ciel et des jardins, là où ne poussait que la rocaille. Des palmiers, des nuées de palmiers. Des écoles, des universités, des hôpitaux, des musées, et tant d’autres rêves devenus vrais. Un mirage devenu pierre et acier.
Ce ne fut pas simple, mais ce fut exaltant.
J’ai tiré des entrailles du désert un pays dont les gens d’Occident savent le nom : le “père de la Gazelle”.
Mon nom, lui, vous est peu connu.
Je m’appelle Cheikh Zayed.»

Je vous espère nombreux(ses)

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.

J’enverrai le jour même à 17h aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Prenez soin de vous, achetez des livres par tous les moyens, et continuez à vous passionner pour la littérature .. n’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.

13 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Diane Mazloum le jeudi 12 novembre

Diane DianeHier soir, Mohammed Aïssaoui ne nous a pas seulement présenté son roman Les Funambules mais il nous a offert une belle leçon d’écriture.
Je relève dans vos remerciements les mots de : bonté, générosité, sincérité, authenticité, humilité…
Vous me remerciez de vous avoir permis de découvrir un auteur et un homme rare . Et moi je vous remercie d’être là, sans votre enthousiasme je ne pourrais pas poursuivre.

Bénédicte Lévêque écrit : Une vraie conversation avec un homme remarquable. Auteur en recherche des mots justes, à l’écoute de ses lecteurs. Passionné et passionnant ! Nous sommes tous des funambules, elle nous transmet la citation d’Aldous Huxley à propos de l’homme funambule : « Un homme est une créature qui marche délicatement sur une corde raide, avec l’intelligence, la conscience et tout ce qui est spirituel à un bout de son balancier et le corps et l’instinct et tout ce qui est inconscient, terrestre et mystérieux à l’autre bout »

Audrey Guttman nous écrit :

« Pour défier la morosité, prescrivons l’ « amorosité »; si René Char nous pardonne cet emprunt. « Nous ne sommes pas ensemble le produit d’une capitulation » assène-t-il dans les premières pages de Lettera Amorosa, et c’est ce que Mohammed Aïssaoui nous a fait toucher du doigt hier, défiant l’apparente froideur d’une rencontre par écrans interposés pour nous élever vers une dimension commune et ouvrir un ciel où chacun(e) a pu loger sa poésie et asseoir son âme. Plusieurs scénarios sont possibles quand on entend parler un auteur dont on n’a pas lu le roman : je crois qu’il n’est pas besoin de les détailler. Hier soir, le meilleur l’emporta: avoir si envie de prolonger davantage un moment, de l’étirer encore et encore, qu’on s’empresse de commander le livre, dans la hâte de tisser bientôt la voix écrite à la voix parlée. De tels instants de communion entre un auteur et les êtres qui l’écoutent, dont la concentration est sans cesse menacée par une porte qui s’ouvre ou un message qui apparaît, ne sont possibles que par la grâce d’un intermédiaire défendant cette vibration. Tel est le cadeau que Roula Jabri fait à son auditoire, celui de plonger dans le continent d’une oeuvre pour en révéler les forces et les refrains, de tirer sur des cordes bien précises pour en extraire les précipités qui condensent toute une pensée, toute une vie. C’est un précieux travail, qui fait s’épanouir une intelligence commune en un lieu où nous sommes si seul(e)s, celui d’où on lit, celui d’où on écrit. Merci à tous les deux, Roula Jabri et Mohammed Aïssaoui, de nous ouvrir ces possibles. »

Le jeudi 12 novembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Diane Mazloum nous présenter Une piscine dans le désert. Vous étiez nombreux le 13 novembre 2018 pour son roman L’âge d’or, deux ans sont passés depuis, le virtuel a remplacé le présentiel. Espérons que nous allons nous retrouver un soir prochain, en chair et en os, autour d’un bon buffet oriental.

Une piscine dans le désert , étonnant et déroutant roman où frémissent de page en page l’amour et l’inquiétude de Diane Mazloum pour cette terre originelle et immuable qui nous façonne et nous transforme.
Le roman est paru août dernier, mois de la terrible explosion de Beyrouth où elle se trouvait avec son fils et sa famille.

« À aucun moment je ne mentionne le Liban ou le nom du village, sauf dans la dédicace où est nommé Rachaya el-Wadi. Ma famille y possède une maison très ancienne et je m’y rends depuis mon plus jeune âge. Ces paysages ont fortement marqué mon imaginaire et mon inconscient. Ce village, situé entre le Liban, la Syrie et Israël, au pied du mont Hermon, semble évoquer le début et la fin du monde. J’avais envie de faire ressortir cette atmosphère particulière à travers une intrigue romanesque »

Fausta quitte Beyrouth pour la maison de son oncle, dans un village entouré de montagnes, à la frontière de trois pays en guerre. Paradoxalement, pour Fausta, c’est le lieu doux des étés de son enfance, le seul endroit capable de l’apaiser. C’est là qu’elle a fait construire une piscine parfaite mais sur un terrain qui ne leur appartient pas. Fausta a juste envie de s’y plonger. Avant une dernière injection qui lui permettra peut-être d’avoir un enfant.
Leo Bendos perturbe son séjour. Il arrive du Canada pour régler cette affaire de piscine : vendre le terrain de sa famille et repartir. L’oncle l’accueille, Fausta l’observe. Ils se découvrent. Tous deux sont fascinés par ce village qui semble contenir le monde, le danger qui peut surgir à tout moment. Ces trois jours vont changer leur vie.
« De ce récit où l’intime se mêle à l’universel surgissent les paradoxes d’un pays, le Liban, magnétique pour ceux qui l’ont quitté, mélancolique pour ceux rêvant d’ailleurs. » Le Journal du dimanche

Je vous espère nombreux(ses)

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.
J’enverrai le jour même à 17h aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.


Prenez soin de vous, achetez des livres par tous les moyens, et continuez à vous passionner pour la littérature .. n’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations sur ces auteurs.
https://www.lorientlejour.com/article/1233212/diane-mazloun-face-a-cette-terre-de-frottements-et-de-frictions-chaude-crue-et-vivante-.html

04 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais : nouvelle saison

Aissaoui Diane 1  Faucon Fortier Labro Rose Borne

 

 

 

 

 

Chers membres,
Les livres font barrière à la morosité ambiante de la pandémie …

Les livres sont aussi le moyen de découvrir des auteurs qui ont oeuvré dans la solitude créative et qui sont heureux de retrouver leurs lecteurs.
Je vous propose de garder nos liens avec eux, même si ces liens restent malheureusement virtuels à cause de la situation sanitaire.
Restons unis, gardons l’élan, continuons de profiter de ce que la vie nous offre et ne cédons pas à la mélancolie pluvieuse d’un dimanche d’automne.

Je suis heureuse de vous annoncer nos prochaines rencontres ZOOM d’ici à la fin de l’année, le programme est dense ! 7 rencontres au total :

Mardi 3 novembre avec Mohamed Aïssaoui pour Les Funambules (seconde liste du Goncourt)
Jeudi 12 novembre avec Diane Mazloum pour Une Piscine dans le désert (finalistes du Fémina)
Jeudi 19 novembre avec Gilbert Sinoué pour Le Faucon
Jeudi 26 novembre avec Dominique Fortier pour Les Villes de papier (finalistes du Fémina Essai )
Mardi 1er décembre avec Philippe Labro pour J’irais nager dans plus de rivières
Jeudi 10 décembre avec Muriel Barbery pour Une rose seule
Mardi 15 décembre avec Adrien Borne pour Mémoire de soie ( premier roman ).

Je vous espère nombreux(ses)

Les rencontres sont fixées à 18h30, les mardis et les jeudis.

Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30 ont repris, vous pouvez nous rejoindre.

A bientôt le 3 novembre pour Les funambules de Mohammed Aïssaou. Journaliste au Figaro littéraire et auteur de :
L’affaire de l’esclave Furcy (Prix Renaudot essai 2010),
L’étoile jaune et le croissant,
Petit éloge des souvenirs,
Comment dit-on humour en arabe,
Le goût d’Alger

Dans Les Funambules, avec une écriture poétique, il nous trace la quête d’un jeune homme qui met sa plume au service des démunis, nous dévoile des portraits attachants de bénévoles qui oeuvrent dans les coulisses pour rendre plus supportable le monde des défavorisés, et nous livre une facette plus intime de lui.

Prenez soin de vous et continuez à vous passionner pour la littérature .. n’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations sur ces auteurs.

Bien à vous

31 octobre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Mohammed Aïssaoui le mardi 3 novembre à 18h30

Aissaoui Chers amis, chers membres de Si j’écrivais,

J’espérais reprendre les soirées littéraires et retrouver le plaisir de vous préparer de beaux et savoureux buffets autour de nos auteurs préférés.
Le Covid en a décidé autrement, il nous interdit de nous retrouver nombreux, prenons patience sans nous laisser abattre.

Je suis heureuse de vous annoncer notre prochaine rencontre le mardi 3 novembre à 18h pour :
Les Funambules de Mohammed Aïsaoui
qui a accepté de se prêter à cet exercice sur Zoom. Journaliste au Figaro littéraire et auteur, entre autres, de L'affaire de l'esclave Furcy (prix Renaudot essai et prix RFO du livre).
Il est dans la seconde liste du Goncourt pour Les Funambules.

« Mohammed Aïssaoui dresse les portraits sensibles d’une humanité tremblante vivant sur le fil du rasoir. Si Les funambules célèbre avec force la dignité de gens ordinaires, sa part la plus émouvante retrace les retrouvailles du narrateur avec le petit garçon de 9 ans qu’il fut. Mohammed Aïssaoui accomplit ce chemin de façon bouleversante. »
Christian Authier, Le Figaro Magazine

« Je ne peux plus dire “chez nous”. Je ne sais pas le dire. Je ne me sens chez moi nulle part. »
« les bénévoles sont les héros de notre époque. »

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.

Pour ceux qui ne connaissent pas Zoom et qui souhaitent nous rejoindre, appelez-moi la veille et je vous guiderai, c’est vraiment très facile.
J’enverrai le jour même à 16h aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30 ont repris, vous pouvez nous rejoindre.

En attendant le 3 novembre, prenez soin de vous et continuez à vous passionner pour la littérature.
Je reviendrai à vous pour vous informer des prochaines rencontres sur Zoom.

Bien à vous

15 octobre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

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