Si j'écrivais... Ateliers d'écriture

« Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. » Marguerite Duras

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Si j'écrivais reçoit Diane Mazloum et Manuel Carcassonne

Retournement Manuel Carcassonne Le Retournement tient à la fois de l’archéologie familiale, de la généalogie historique, du questionnement identitaire et de la fouille existentielle.
Comment le juif honteux de l’enfance est-il rendu à son judaïsme par la rencontre amoureuse avec son double inversé ?
Descendant de Juifs alsaciens par la mère et de la communauté judéo-provençale des Juifs du Pape par le père ; Nour est une arabe d’Achrafieh, née à Boulogne, d’origine grecque-catholique. D’un côté, des minorités persécutées; de l’autre, une minorité schismatique et persécutée : la rencontre improbable et fusionnelle de Carpentras et de Beyrouth ! Placé sous le signe d’une inquiétude mêlée d’ironie, ce récit est la plus merveilleuse réfutation qui se puisse imaginer à l’assignation identitaire qui caractérise nos temps modernes.

 

 

ThDiane Mazloum, Le Musée national, collection Ma nuit au Musée

Situé sur la ligne de démarcation qui fut la frontière visible, meurtrière, dite « la ligne verte » par la luxuriance de la végétation, entre Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest, tout au long de la guerre civile, laquelle dura 15 ans, si l’on admet même que la guerre est aujourd’hui achevée.
Romancière qui aime l’imagination et le passé récent. Elle n’aurait sans doute pas dû se frotter à la matière historique, sédimentée, confetti d’empires disparus, qui veille sous les murs et s’agrippe aux cryptes du seul musée qui fait office de mémoire au Liban. Musée d’une nation ou de l’absence d’une nation ?
Par quel miracle ce temple qui abrite les trésors des civilisations disparues, des Égyptiens aux Babyloniens, des Byzantins aux Mamelouks, a-t-il pu survivre aux assauts de la brutalité des hommes ?
Ici, c’est un franc-tireur qui creusa un trou dans le mur pour y viser le passant dont la tête éclatera. Là, ce sont les soldats israéliens qui se réchauffèrent à un brasier aux pieds noircis du Colosse. Ici, c’est une statuette en équilibre que le souffle de l’explosion du 4 août 2020 a fait dévier de son axe ? Là, ce sont les 31 statues aux yeux tournés vers l’intérieur qui semblent plus vivantes que les vivants du dehors ?
La romancière n’aime pas le passé lointain. Mais elle se rend compte, dans cet émouvant récit griffé de vérités, que de Rome à Beyrouth, c’est le passé qui fait le présent, c’est l’ombre des morts qui recouvre la pauvre existence des vivants et l’illumine.

Le mercredi 18 mai 2022 à 19h30
Paris 7° , 11 rue Barbet de Jouy


Diane Mazloum et Manuel Carcassonne seront avec nous pour nous parler d’amour, de mémoire, d’identité, d’ombre et de lumière.


Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]
Participation aux frais : 40 € (70 € pour 2) à régler sur place

 

14 mai 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Franck Bouysse

Bouysse-franck-5b6e05fc3c208 Ils sont quatre, nés au Gour Noir, cette vallée coupée du monde, perdue au milieu des montagnes. Ils sont quatre, frères et sœur, soudés par un indéfectible lien. Marc d’abord, qui ne cesse de lire en cachette. Mathieu, qui entend penser les arbres. Mabel, à la beauté sauvage. Et Luc, l’enfant tragique, qui sait parler aux grenouilles, aux cerfs et aux oiseaux, et caresse le rêve d’être un jour l’un des leurs. Tous travaillent, comme leur père, leur grand-père avant eux et la ville entière, pour le propriétaire de la centrale, des carrières et du barrage, Joyce le tyran, l’animal à sang froid...
Sa légende personnel raconte que sa vocation pour l’écriture est née d’une grippe, alors qu’il n’est qu’adolescent. Sa mère, institutrice, lui offre trois BUVEURS DE VENT livres pour l’occuper tandis qu’il doit garder le lit : L’Iliade et L’Odyssée, L’Île aux trésors et Les Enfants du capitaine Grant. Il ressort de ses lectures avec un objectif : raconter des histoires, lui aussi. Après des études de biologie, il s’installe à Limoges pour enseigner. Pendant ses loisirs, il écrit des nouvelles, lit toujours avidement et découvre la littérature américaine, avec notamment William Faulkner dont la prose alimente ses propres réflexions sur la langue et le style. Jeune père, il se lance dans l’écriture de ses premiers livres : il écrit pour son fils les romans d’aventures qu’il voudrait lui offrir plus tard, inspiré des auteurs qui ont marqué son enfance : Stevenson, Charles Dickens, Conan Doyle, Melville… Son travail d’écriture se poursuit sans ambition professionnelle. Le hasard des rencontres le conduit à publier quelques textes dans des maisons d’édition régionales dont la diffusion reste confidentielle.
Dans une langue somptueuse et magnétique, Franck Bouysse, l’auteur de Né d’aucune femme, nous emporte au cœur de la légende du Gour Noir, et signe un roman aux allures de parabole sur la puissance de la nature et la promesse de l’insoumission.

Le mardi 18 janvier 2022 à 19h30 heures précises

Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected] - Participation aux frais : 40 € (70 € pour 2) à régler sur place
Bien à vous,
Roula El Jabri

05 décembre 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)


PhotoStage d’écriture du 23 au 28 novembre 2021

Toute une vie faite de précieux instants gardés ou perdus
Instants-diamants cousus dans la vieille veste rapiécée
Instants-nectars éparpillés au gré des coupes brisées
Ah, cette gorgée d’eau de source au bout du désert traversé
Et ces fruits croqués au terme de la vertigineuse ascension
….
Toute vie est à refaire
A refaire et à réinventer
Ecoutez, un rossignol chante !

François Cheng
Quand reviennent les âmes errantes - Chant des âmes retrouvées

Nul ne peut à notre place, aller à la recherche des instants-diamants, des instants-nectars enfouis dans notre mémoire. Ecrire, c’est se donner la chance de les retrouver pour revivre les joies et les chagrins qui les habitent. Ecrire, c’est tenter de laisser une trace de ce qui ne sera plus.
L’espace de quelques jours, au Château du Coudray, Luçay-le-libre en Berry, ce lieu de calme, de beauté et d’élégance, nous ferons des haltes pour nous abreuver aux sources lumineuses offertes par François Cheng, Colette, Julien Gracq et d’autres….
Ballades forestières et cueillettes de champignons alterneront avec les moments d’écriture.


Séjour et pension complète : 450€ par chèque à l’Atelier du Coudray (vous serez logés en chambre individuelle, draps et linge de toilette fournis) Arrivée le mardi 23 novembre dans la matinée, et départ le dimanche 28.
Animation : 300€ par chèque à l’ordre de Si j’écrivais
Adhésion annuelle à l’association Si j’écrivais 35 €
Les places étant limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par l’envoi des chèques à :
Roula El Jabri
11, rue Barbet de Jouy, 75007 Paris

 

07 novembre 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Suite de notre soirée avec Michaël Ferrier

Michael J’avais seulement lu Scrabble de Michaël Ferrier …
Jeudi soir, sur le palier de ma porte, j’ai eu la sensation de retrouver un ami cher perdu de vue depuis longtemps. Miracle de la littérature qui permet ces liens du coeur à coeur, ces fils invisibles qui nous rendent familiers dans le sens de la famille.
La soirée, telle une causerie entre amis, fluide, légère et grave, aurait pu se prolonger jusqu’au matin…
L’enfance, un éblouissement, un état de disponibilité au monde qui passe par les cinq sens… un herbier de sensations subtiles… enfance qui lui a appris l’art des promenades avec détours et bifurcations, les aléas de la vie, et toutes les possibilités du pluriel, ce pluriel inscrit dans ses gènes et sa géographie.
Pour écrire, pour restituer, il faut se mettre au plus proche de la terre et la vision devient infinie, Michaël Ferrier se souvient de tout, mais surtout du jour précis où il est arrivé au bout de son enfance, jour où il a palpé de ses yeux l’horreur de la guerre et son incompréhension. La guerre ne se raconte pas !
Généreux, Michaël Ferrier nous a offert une petite leçon d’écriture :
La structure qu’il préfère nommer la composition (en trois actes telle la tragédie grecque, en spirale ou en cristal de neige, etc.) lui occupe longtemps l’esprit, mais une fois trouvée, le texte coule…
C’était un privilège d’écouter cet être empathique, forgé à des cultures différentes (Afrique Noire, Océan Indien, Japon), un homme à l’écoute des autres pour lesquels, à l’oral comme à l’écrit, il choisit les mots les plus simples, enrobés de poésie qui laissent place au jeu, jeux de mots qui se prolongent et se tendent pour accéder à d’autres sens, comme au Scrabble.
J’ai relevé son art du Portrait et ce matin lisant Kizu, la lézarde, un de ses premiers textes, j’ai compris qu’il le maîtrisait depuis toujours.

Philippe écrit : Nous avons tous été conquis par sa manière de nous faire partager avec beaucoup de gentillesse sa grille de mots primés liés à son enfance et sa petite adolescence en Afrique avec une subtilité et une précision de la langue qui nous rend à merveille les 5 sens, en particulier l’odorat et l’ouïe appliqués aux animaux, aux plantes, à la savane, au bruit de la ville et aux éléments ( pluie, vent , orage) .

Je vous invite à venir l’écouter à la Maison des Cultures du Japon, le vendredi 12 novembre à 18h pour une lecture musicale :
Relayer les voix de Fukushima

Faire circuler la parole, voilà l’objectif de Yasmina Ho-You-Fat, directrice de la compagnie de théâtre Le Grand Balan, quand elle recrée l’atmosphère d’un pitt: à l’origine destiné aux combats de coqs dans les Caraïbes, la troupe n’en retient pour son pitt à pawol (parole) que le lieu chaleureux, propice à l’échange pour y faire découvrir une œuvre. Y convier Michaël Ferrier, c’est accueillir un auteur de la créolité: celle de l’Océan indien qui l’a fait grandir, celle du Japon où il vit, enseigne et qu’il qualifie de « traversé par des problématiques de créolisation». Dix ans après la triple catastrophe, à travers la lecture d’extraits de récits de Fukushima rapportés par Michaël Ferrier, les comédiens, Yasmina Ho-You-Fat et Jean-Louis assarino, accompagnés du percussionniste Atissou Loko, donnent la parole aux condamnés à la « demi-vie » des zones contaminées avant de céder la place au romancier et traducteur René de Ceccatty qui assurera la modération d’un échange entre le public et l’auteur.
Pour vous inscrire : https://www.mcjp.fr/fr/agenda/pitt-a-pawol-de-michael-ferrier

06 novembre 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Soirée rencontre Michaël Ferrier pour Scrabble 4 novembre 2021

Scrabble En retraçant son enfance passée au Tchad, Michaël Ferrier nous offre un bouleversant autoportrait.
Le livre s'ouvre à N'Djamena (Fort Lamy pendant la colonisation), en février 1979, entre la savane et la steppe. Les enfants jouent au Scrabble sur la terrasse de leur maison. Ce jeu des lettres qui s'associent dans des agencements infinis restera pour Michaël Ferrier une manière de se protéger de la violence du monde et sera la source de son lien puissant à la littérature. Dehors la guerre approche, mais ils ne le savent pas encore. Le père est militaire, il a la peau sombre. La mère, douce et attentive, a un teint de lys. L'enfant de dix ans découvre les paysages d'Afrique, le vent, la lumière, les insectes, la faune. Sa langue, pour décrire cette découverte du monde, devient un chant. L'Afrique est là, palpitante dans sa beauté et sa crudité. Puis, c'est la guerre. Les hommes et femmes Peuls Bororo fuient sur les pistes. Les armes se déchaînent. L'enfant est témoin de tout, découvre le sang et les cadavres, jusqu'au corps de son ami Youssouf, blessé à terre... Dès le lendemain les parents décident de quitter l'Afrique : cette guerre sera le dernier motif de l'initiation de Michaël Ferrier, qui signe là un livre majeur.

« J’eus une enfance de sable et de poussière. La vie nous avait posés là, sans crier gare, entre la savane et la steppe. » Ce temps « sans temps » de l’enfance se situe à N’Djamena, le limon mystérieux où s’agrègent les éléments qui nourriront l’essence d’un homme et « le secret d’une écriture ». « Je ne suis jamais sorti de mon enfance » écrit l’auteur avant d’ajouter sa voix au chœur millénaire des hommes : « Il faut savoir rester – ou redevenir – enfant pour être adulte, passer ainsi entre les mondes. » Scrabble est une mise à nue. Non pas celle nombriliste et psychologisante des littérateurs à la phrase molle et au propos tiédasse, mais un récit émouvant, élégant et intelligent. Dans cette plongée dans l’intime, tout respire le souci de l’essentiel, la quête du commun, un bonheur esthétique. « Mon père est noir, ma mère est blanche. Je suis fondamentalement hybride et différent. Au-delà des limites de l’atoll, qui en un clin d’œil s’évanouissent, le monde entier m’attend. » Le Tchad fera de l’enfant un adulte « relié à tous les souffles du monde ». L’histoire est racontée au rythme d’une partie de scrabble. Un jeu improvisé par la mère, dans la cour de la maison, pour assourdir le bruit d’une guerre qui, dans les rues de N’Djamena, vient d’entamer sa sanglante sarabande, ce 19 février 1977.

L’enfant, assoiffé de connaissances, est curieux. Il goûte, littéralement, tout ce qui l’entoure pour mieux savourer ce qu’il appelle « la complexion des choses ». C’est « à ras de terre » qu’il observe le monde. Ce regard posé sur les êtres et les choses, il le tient aussi des animaux. « Ce sont les animaux qui m’ont formé » écrit-il jusqu’à sa « sensibilité à la nature », si profonde qu’elle est « l’incandescence de la sensation, qui est si vive dans l’enfance, et que nous ne retrouvons guère, plus tard, que dans l’expérience artistique ou l’état amoureux ».

3La cour est son « royaume ». Dans un coin, se trouve « la case » du gardien qui l’effraie et le fascine. À l’intérieur de cette « présence frontière », il découvre « une autre façon d’habiter le monde ». La beauté des femmes aussi : « lorsqu’elles se mettent en marche, libres et provocantes, elles éclipsent toute force sur la Terre ». Comme Amaboua qui le surnomme, sans qu’il en comprenne alors le sens, Toumaï. Il n’a rien oublié des histoires et légendes de Baba Saleh, ce « formidable pédagogue ». « Elles gardent pour moi l’étoffe d’une poésie profonde mêlée à une part d’inépuisable. Je sais qu’elles sont là, en réserve, disponibles pour toute mon existence. » À commencer par cette leçon : « Tout est école. » De sorte qu’il n’y a aucune opposition entre les enseignements, mais l’expérience des savoirs multiples, des écarts de l’universel. « Et c’est ainsi que j’ai appris que le monde est pluriel. » Au lycée, grâce aux enfants bergers, il « développe l’habitude – que je n’ai jamais perdue – de toujours voir le monde à plusieurs niveaux ». Restent ces pages terribles sur la guerre où se mêlent descriptions et réflexions sur cette « immense question sans réponse ». Pourtant, du haut de ses 10 ans, l’enfant comprend que « la guerre est toujours là. Dans la paix comme dans la guerre. Il y a simplement des moments où elle remonte et on comprend alors qu’elle était là, mais que nous ne le savions pas ».

Qu’il décrive « l’architecture subtile du vent » ou le cours du fleuve Chari, Michaël Ferrier rend toutes les descriptions passionnantes. Il enrichit le lecteur d’une vive sensibilité qui nimbe le moindre événement, le plus petit personnage, l’animal le plus insignifiant, d’une kaléidoscopique lumière d’images et de sens. Sa langue est chatoyante, pudiquement sensuelle. Elle brille, mais sans éclats, en douceur, comme en douce. À l’instar du joyeux et capricieux fleuve Chari, le propos coule entre des îlots de couleurs et d’émotions.

La rencontre se poursuivra en un moment convivial autour d'un buffet oriental

 

29 octobre 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Jean-Noël Liaut pour Karen Blixen le mardi 19 octobre 2021

Liaut KarenJe vous espère nombreux sur Zoom le mardi 19 octobre à 18h30 pour clore le cycle sur l’Art Biographique avec Jean-Noël Liaut et Karen Blixen - Une odyssée africaine


De 1914 à 1931, l'existence africaine de Karen Blixen fut infiniment plus riche et complexe que ne le révèlent ses propres textes, les biographies ou le célèbre film «Out of Africa». Cette période de la vie d'un des auteurs majeur du XXe siècle fut particulièrement romanesque. L'écriture et l'amitié de ses "frères noirs" permirent à la baronne fermière de survivre à un mariage chaotique, à un quotidien ravagé par la syphilis, à l'hostilité de la nature et à sa passion tourmentée pour Denys Finch Hatton.

Seules l’écriture et l’amitié de ses « frères noirs » lui permirent d’affronter ses drames les plus intimes et d’envisager d’autres alternatives à ce qu’elle considérait comme un idéal de vie »     

Jean-Noël Liaut n’est plus à présenter, nous avons passé trois soirées Zoom avec lui autour d’Andy Warhol, Le renard blanc, de Nancy Mitford, La dame de la rue Monsieur, de Elle, Edmonde. Nos écrans et la distance n’ont rien enlevé à l’intensité de ces moments, vécus par tous comme un privilège.
L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds pour régler des prestations aux auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume. 

J’enverrai le jour même aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

 

08 octobre 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Jean-Noël Liaut le jeudi 9 septembre

ELSA ET LILI LiautLili Brik et Elsa Triolet

sont nées à Moscou à la fin du XIXe siècle. Fameuses pour leur beauté comme pour leur intelligence, elles formèrent un quatuor célèbre avec deux des plus grands poètes du XIXe siècle, Vladimir Maïakovski et Louis Aragon. Lili collectionnera les génies avec un œil infaillible: l'écrivain Pasternak, les peintres Rodtchenko et Malevitch, le compositeur Chostakovich, le cinéaste Eisentein ou la danseuse Maïa Plissetskaïa.
Elsa la cadette, fascinée par son aînée, dut livrer bataille pour exister et quitter son ombre. Mais Maxime Gorki l'encouragea à écrire et lorsqu'elle devint la première femme à recevoir le prix Goncourt, après s'être illustrée dans la résistance, elle comprit qu'elle avait supplanté sa sœur, confinée au rôle d'inspiratrice et d'égérie. Cette rivalité n'altéra cependant jamais l'amour qui les unissait.
Ces figures légendaires de la mythologie communiste surmontèrent tous les soubresauts de l'histoire, en Union Soviétique ou en France. Confrontées aux réalités les plus cruelles, Elsa et Lili étaient prêtes à tout sacrifier pour protéger leur idéal artistique. Lili fut toute sa vie la figure centrale de l'avant garde russe avec une originalité et des exigences très hautes. Elsa défendit sans relâche sa position d'écrivain. Elles ne furent jamais des femmes du juste milieu.
Ces deux forces de la nature, que Pablo Neruda appelait l'une -Lili- "l'indomptable Lili" et l'autre-Elsa- "une épée aux yeux bleus", traversèrent le XXème siècle comme deux véritables icône.

Jean-Noël Liaut n’est plus à présenter, nous avons passé trois soirées Zoom avec lui autour d’Andy Warhol, Le renard blanc, de Nancy Mitford, La dame de la rue Monsieur, de Elle, Edmonde. Nos écrans et la distance n’ont rien enlevé à l’intensité de ces moments, vécus par tous comme un privilège.


L’inscription est obligatoire, j’enverrai le jour même aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.
 

05 septembre 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

RENTRÉE 2021

IMG_3565Chers amis,

J’espère que vous avez passé un bel été avec beaucoup de proches que vous aimez et de livres qui vous ont passionné .

Je vous propose la feuille de route suivante pour notre rentrée 2021:

D’abord et avant tout, se tiendra les 4 et 5 septembre le stage d’écriture animé par Joffrine Donnadieu, que nous avions reçue pour son livre Une histoire de France (Gallimard)

Ensuite, nous terminerons le cycle consacré à l’art biographique que nous avions démarré avec Andy Warhol, Nancy Mitford et Elle, Edmonde avec deux rencontres autour de Jean-Noël Liaut pour :
• Elsa Triolet et Lili Brik, Les soeurs insoumises (Editions Robert Lafont), le jeudi 9 septembre à 19h sur zoom)
• Karen Blixen, Une odyssée africaine (Editions Payot), le mardi 19 octobre à 19h sur zoom)

Enfin, je vous propose un stage d’écriture que j’animerai du 7 au 13 octobre au Château du Coudray, chez Christina Burrus, lieu magique qui nous a déjà accueilli pour un autre stage. (gare de Vierzon)

Pour terminer, last but not least, les ateliers animés par Agnès Waltz vont se poursuivre les lundis et mercredis à partir du 20 septembre, vous recevrez prochainement le calendrier.

Pour ne pas charger vos boites mail, je vous propose de m’appeler ou de m’écrire pour que j’échange avec vous sur les conditions d’inscription à ces différents stages.

23 août 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre avec Aldo Naouri en chair et en os le 8 juillet 2021

Mere    Aldo

 

 

 

 

 

 

" Voilà la mère que j’ai eue, la mère qui a fini par tant dépendre de moi. Imprévisible, obstinée, têtue, incernable, méfiante, manipulatrice, exigeante, quelque peu sorcière, soucieuse de tout contrôler, de tout maîtriser. Je mettais ces caractéristiques sur le compte du danger qu’elle devait ressentir à être d’une autre culture, d’un autre âge, d’un tout autre monde que celui dans lequel nous vivions. Avec, comme corollaire, la crainte de ne pas pouvoir protéger ses enfants, ces enfants qui ont toujours été pour elle rien de moins qu’une partie d’elle-même. "

Aldo Naouri explore le lien mère-fils et raconte comment la figure maternelle qui nous accompagne aux premiers jours de notre vie nous façonne, nous construit, nous marque de son empreinte.

Ce livre est celui d’un auteur qui conjugue le regard de l’analyste et le talent de l’écrivain.


Aldo Naouri, célèbre pédiatre, a notamment publié Les Filles et leurs Mères, Éduquer ses enfants, Les Pères et les Mères, L’enfant bien portant ou encore Entendre l’enfant, qui ont tous connu un immense succès auprès du public.

Vous étiez très nombreux autour de lui rue des Martyrs dans le bel atelier de Géricault en janvier 2013 , c'était autour :

LES BELLES-MÈRES - Les beaux pères, leurs brus et leurs gendres

03 juin 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Jean-Noël Liaut pour Elle, Edmonde le mardi 8 juin 2021

Elle Jean-noel.liaut8

Elle, c’est Edmonde Charles-Roux. Résistante, grande amoureuse, écrivain à succès, prêtresse de la mode, croisée socialiste, présidente de l’académie Goncourt, égérie d’un groupe de rap… Une femme aux mille vies, passionnée et engagée, romanesque en diable.

Née en 1920, fille d’un ambassadeur à Rome auprès du Saint-Siège, elle est élevée dans des palais italiens, au milieu des artistes, des princes et des papes. Elle semble promise à une vie bien rangée. Mais en 1940, elle s’engage comme infirmière-ambulancière, avant de rejoindre la clandestinité. À la Libération, cette caporal-chef de la Légion étrangère, décorée de la croix de guerre, devient journaliste à Elle, puis révolutionne Vogue. Son premier roman obtient le prix Goncourt. De Gaulle lui confiera : « Madame, vous votez mal mais vous écrivez bien. » Grande bourgeoise aimantée par les marginaux, elle devient la muse d’écrivains célèbres, de peintres et de photographes d’avant-garde. C’est aussi une féministe qui ne craint pas les diables macho. Avec Gaston Deferre, le flamboyant maire de Marseille, ministre de l’Intérieur de Mitterrand, elle forme un couple légendaire qui navigue entre les ors de la République et le monde ouvrier, les bals du gotha et la fête de l’Huma.

Rebelle, courageuse, pétrie de désirs, de talents et de contradictions, Edmonde assume tout. Une femme libre, tout simplement.

« Un essai brillant, enlevé, “un trousseau de clefs” qui ouvre bien des portes, officielles ou intimes, sur une vie qui mérite réellement d’être qualifiée de romanesque. » Bernard Pivot, Le JDD« Sous la plume, brillante, de Jean-Noël Liaut, Edmonde devient une héroïne stendhalienne. » Jérôme Garcin, L’Obs

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à des auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.
Je vous joins un RIB pour faire un virement, vous pouvez également envoyer un chèque à l’ordre de Si j’écrivais adressé à Roula El Jabri, 11 rue Barbet de Jouy 75007 Paris

J’enverrai le jour même aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Je vous rappelle le stage d’écriture animé par Joffrine Donnadieu les 5 et 6 juin prochain. Ci-joint le descriptif. Il reste une place.

Prenez soin de vous.
Continuez à vous passionner pour la littérature ..
N’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.

20 mai 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

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