Si j'écrivais... Ateliers d'écriture

« Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. » Marguerite Duras

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Rencontre Zoom Laurent Petitmangin le 4 février

Petit mangin LaurentChers amis,

Il est encore temps de vous re-souhaiter douceur et sérénité pour cette nouvelle année qui nous annonce d’autres épreuves. 

Pour nous consoler, encore et toujours, la lecture. 

J’ai le plaisir de vous annoncer notre prochaine rencontre avec Laurent Petitmangin pour Ce qu’il faut de nuit. Un vrai coup de coeur.

Laurent Petitmangin est né en 1965 en Lorraine au sein d’une famille de cheminots. Il passe ses vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon. Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore aujourd’hui. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman.


C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir. 

Laurent Petitmangin est né en 1965 en Lorraine au sein d’une famille de cheminots. Il passe ses vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon. Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore aujourd’hui. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman.
https://www.lamanufacturedelivres.com/livres/fiche/181/petitmangin-laurent-ce-qu-il-faut-de-nuit

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume. 
Je vous joins un RIB pour faire un virement, vous pouvez également envoyer un chèque à l’ordre de Si j’écrivais adressé à Roula El Jabri, 11 rue Barbet de Jouy 75007 Paris 
 
J’enverrai le jour même aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.
 
Prenez soin de vous. Soutenez vos libraires et continuez à vous passionner pour la littérature .. 
N’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.
 
Bien à vous 
Roula 
www.sijecrivais.com 

29 janvier 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

stage d'écriture animé par Joffrine Donnadieu

JoffrineAtelier - S’écrire

Écrire, c’est avant tout créer et rencontrer des personnages, trouver leur vérité. Cela demande du temps et une écoute engagée. Chaque personnage nous révèle une part de nous : tel est le pouvoir de la littérature, qui exige en retour une sincérité absolue.
Cette plongée en eaux profondes nous invite à accueillir aussi bien nos parts sombres que lumineuses.
Le roman est un territoire libéré de la morale et l’écrivain n’est pas un juge. Accepter les personnages tels qu’ils sont, avec leurs faiblesses, leurs manques, nous en apprend souvent beaucoup sur nos peurs, nos résistances, nos désirs inavouables, nos pulsions qui sont autant de matière à écrire. À nous d’en extraire le meilleur pour dissoudre l’obscurité.
Écrire, c’est se battre avec les mots pour que la vérité des personnages et de leurs émotions se révèle. Une vérité universelle qui peut être partagée avec le lecteur.
Écrire, c’est aller à l’intérieur des êtres pour y cerner toutes les nuances de leur caractère, leur singularité. Il faut aimer ses personnages pour que le lecteur s’attache à eux et ait envie de les suivre. Ils vivent par eux-mêmes, incarnés et vibrants. Chacun est unique.
CFrance et atelier vous propose de trouver leurs voix, leurs souffles et de les laisser vous entrainer.
Traquer le détail, les gestes, les obsessions pour irriguer votre texte et donner du relief à vos écrits.
Un atelier d’exploration du vivant, du corps, des sensations, à la recherche de votre propre vérité.

Je m’appelle Joffrine Donnadieu. Aussi loin que je me souvienne, l’écriture a été au centre de ma vie. À 16 ans, j’ai quitté la Lorraine pour suivre le cours Florent. Malgré la mention obtenue à la fin des trois années du cursus, ma vie est restée orientée obstinément vers la littérature. Je mobilise les outils de la dramaturgie au service de mes textes : souffle et rythme, déplacements, émotions, mots et silences. Mon premier roman, une Histoire de France, est sorti en septembre 2019 aux éditions Gallimard.

 

 

04 janvier 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Marie-Laure de Cazotte jeudi 7 janvier

Fleuve CazotteChers Amis,

Je vous souhaite une année tout simplement normale avec la possibilité d’embrasser ceux que vous aimez, de sortir à toute heure du jour et de la nuit, d’aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, au concert. Une année qui permet de s’évader par terre, air ou mer. Et que la vie reprenne son cours habituel avec tous ses possibles, trainer en librairie ou en bibliothèque, nager dans une piscine ( c’est ce qui me manque le plus ).


A vous tous, une bonne santé pour jouir des petits et grands riens qui font les joies du quotidien. Bas les masques !

Grâce à Zoom, nous continuons à nous réunir autour de nos auteurs privés des contacts avec leurs lecteurs.

Je vous rappelle notre rencontre du jeudi 7 janvier à 18h30 autour de Marie-Laure de Cazotte pour Ceux du fleuve, chez Albin Michel.

Historienne de l’Art, Marie-Laure de Cazotte a toujours donné une importance majeure à l’écriture, parallèle évident, selon elle, avec son parcours artistique.
En 2014, parait son premier roman, « Un temps égaré », l’histoire d’un businessman confronté à la démence, pour lequel elle reçoit le prix du 1er roman de Chambery.
Suit un roman historique, plusieurs fois primé également « A l’ombre des vainqueurs » sur la situation complexe de l’Alsace de 1870 à 1945.
Enfin, avec « Mon nom est Otto Gross » paru en 2018, Marie-Laure de Cazotte nous raconte ce médecin autrichien influent dans l’histoire de la psychanalyse mais aussi inspirateur du mouvement dadaïste.
Sur ces thématiques certes différentes, Marie-Laure de Cazotte reconnait néanmoins un fil rouge à tous ces titres, celui du lien père-fils.


Cette idée, elle la décline encore, d’une façon différente, dans son nouveau roman, « Ceux du fleuve », où le jeune Henri, orphelin, devra se construire une nouvelle famille, fuyant la fureur des hommes.
Nous sommes alors en 1793. La France vit sous la Terreur et se déchire à l’Ouest entre royalistes et républicains. Dans cette région que l’on appellera la Vendée militaire, alors que les combats font rage et que les exactions sont aussi violentes d’un côté que de l’autre, le jeune Henri croisera des hommes et des femmes, qui, comme lui, ayant tout perdu, creuseront au plus profond d’eux-mêmes pour garder une once d’humanité, loin de l’esprit de vengeance.
Dans le roman de Marie-Laure de Cazotte, on apprécie la peinture de cette région des bords de Loire, le parler de ces personnages authentiques, la simplicité des sentiments. Surtout, faisant le choix de ne considérer cette page sombre de notre histoire nationale qu’en toile de fond de son roman, l’auteur nous montre combien ces êtres emportés par le vent de l’histoire pourraient être d’ici ou d’ailleurs, d’hier ou d’aujourd’hui.
Marie-Laure de Cazotte nous raconte une histoire universelle, celle des ces êtres qui se relèvent malgré tout. Beau et bouleversant, ce roman est porté par une écriture subtile, poétique et sensible, à laquelle on ne peut rester insensible.


https://www.web-tv-culture.com/infos-presentation/ceux-du-fleuve-54073-52512.html

L’inscription est obligatoire

J’enverrai le jour même aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Prenez soin de vous. Soutenez vos libraires et continuez à vous passionner pour la littérature ..
N’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.

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Chers amis,

Je reprends encore une fois les mots d’Olivia qui résume parfaitement notre soirée d’hier avec Marie-Laure de Cazotte pour Ceux du fleuve :

Merci, Chère Roula, de m’avoir permis de faire connaissance par Zoom avec Marie-Laure de Cazotte dont l’accès à Ceux du fleuve se mérite pareil au Rivage des Syrtes de Julien Gracq comme tu nous l’as si bien exprimé. Cette auteure amicale, aux multiples influences littéraires et historiques, que je pourrais écouter des heures tant son œuvre et son écriture paraissent élaborées, originales, sensibles et teintées de violence. Au fur et à mesure la transposition s’effectuait avec notre époque, ses guerres, conflits fratricides, exil et enfants perdus ou mineurs isolés, thèmes que tu nous as mis bien en avant.
Nous avons de la chance que tu aies défriché pour nous les abords du fleuve, on va pouvoir le traverser. Je ne suis pas certaine que je m’y serai aventurée seule avant cette soirée.

Pour ma part, j’ai eu beaucoup de plaisir à questionner Marie-Laure dont j’ai lu tous ses livres. Elle nous a dit avoir commencé le roman suite à la phrase : c’est un enfant qui court, écrite au revers d’un texte qu’elle n’avait pas aimé à la relecture.

Aussi, après son roman A l’ombre des vainqueurs qui parlait des conséquences des guerres franco-allemandes sur les habitants d’un village alsacien dont sa mère est originaire, elle a eu le désir de se pencher sur l’histoire des Guerres de Vendée dont son père est originaire, histoire qu’enfant elle entendait. …et d'écrire la Loire, premier fleuve français par son débit, son histoire, sa position elle aussi frontalière (« au sud de la Loire ») et sa diversité de part le nombre de régions qu’il traverse, un personnage à part entière du roman.

Marie-Laure de Cazotte ne prétend pas écrire des romans historiques, son prisme est de mettre en scène des êtres qui subissent les aléas de la grande Histoire. Elle est du côté de ceux qui subissent…
J’aime son écriture, sa sensibilité, son intelligence de l’âme humaine et la rigueur qu’elle s’impose pour choisir la langue et le vocabulaire adapté au contexte. J’ai découvert avec plaisir la vie du Fleuve, lieu de passage, lieu de tous les dangers, et lieu de la survie comme j’ai aimé l’enfant Henry, Isabelle et Marie, Pierre et Philippe.. je ne les oublierai pas de sitôt.

En attendant de vous annoncer notre prochaine rencontre, je vous rappelle le stage d’écriture qui sera animé en présentiel par :
Joffrine Donnadieu, auteure d’Histoire de France. Ci-joint le descriptif.

Encore une fois tous mes voeux pour une année riche en nourritures littéraires, et la fin prochaine de la pandémie qui nous impose sa loi.

02 janvier 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Adrien Borne le mardi 15 décembre

Soie AdrienLe mardi 15 décembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Adrien Borne nous présenter 

Mémoire de soie


Ce 9 juin 1936, Émile a vingt ans et il part pour son service militaire. Pourtant, rien ne vient bousculer les habitudes de ses parents à La Cordot. Peu importe qu’il les quitte pour deux ans, pas de fierté ni d’inquiétude. Il faut dire qu’il n’y a pas de héros en uniforme chez eux, la Grande Guerre a épargné les siens, même si c’est un temps dont on ne parle jamais, pas plus qu’on n’évoque l’ancienne magnanerie, ultime fierté familiale où, jusqu’en 1918, on a élevé les vers à soie.
Ce matin, sa mère n’a témoigné d’aucune tendresse particulière. Il y a juste ce livret, fourré au fond du sac de son fils, avant qu’il ne monte dans le bus pour Montélimar. Un livret de famille. À l’intérieur, deux prénoms. Celui de sa mère, Suzanne, et un autre. Baptistin. Ce n’est pas son père, alors qui est-ce ?
Pour comprendre, il faut dévider le cocon et tirer le fil, jusqu’à remonter au premier acte de cette malédiction familiale.
Ce premier roman virtuose, à l’écriture envoûtante et aux personnages âpres, nous plonge au cœur d’un monde où le silence est règle et la douceur un luxe. Il explore les tragédies intimes et la guerre, celle qui tord le cou au merveilleux, qui dessine des géographies familiales à angle droit. Il raconte la mécanique de l’oubli, mais aussi l’amour, malgré tout, et la vie qui s’accommode et s’obstine.

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.

J’enverrai aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30, sont maintenues, vous pouvez nous rejoindre.

Prenez soin de vous. Noël arrive, soutenez vos libraires et continuez à vous passionner pour la littérature ..
N’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.

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 Christiane Teulé, ma Libraire de la Librairie du Dauphin avait promis de recommander le livre à tous ses lecteurs. Quel plus beau témoignage !

Olivia Chadenet nous écrit :
Comme les précédentes la dernière soirée de l'année a tenu ses promesses. Avec ton art de la présentation, Chère Roula, par petites touches, approchant l'intrigue sans nous dilvul-gâcher la fin, je brûle d'impatience de percer le mystère de la magnanerie et de ses métamorphoses. Adrien Borne m'a convaincue de son histoire de soie avec ce mélange d'authenticité et de fiction pure, il nous a offert entre autres sa fraicheur d'auteur de premier roman, et son conseil d'écrire à voix haute.
Merci pour l'ensemble de cette session et vite à l'année prochaine.

Adrien Borne nous avait lu avec sa voix d’auteur des passages de son livre et nous avons longuement parlé de l’écriture du silence lourd des secrets de famille qui se transmettent de génération en génération.


Natacha Clouzet a relevé pour nous quelques uns de ses conseils d’écriture :
• Plutôt que de partir d'une idée, pour écrire une histoire, il se laisse inspirer par ses sensations, une odeur, un bruit, une atmosphère.
• Le travail d'écriture en lui-même n'est pas ce qui lui demande le plus d'effort. C'est le travail préalable qui est le plus dur, le moment où il construit les scènes dans sa tête. L'écriture vient facilement ensuite.
• Dans la même veine, selon lui, il faut se fier à son intuition. Les passages qu'il a écrits avec le plus de plaisir et de facilité sont ceux qui sont nés de son intuition.
• On écrit pour comprendre le silence, on écrit le silence. Il a essayé de jouer la partition du silence. La première version de son livre n'avait pas un seul dialogue.
• Le dialogue que l'on entreprend avec son personnage doit être authentique, sincère, il ne doit pas sonner faux
• Le maitre mot de ce roman est « malédiction », notamment celle qui s'abat sur ceux qui meurent de la grippe espagnole après la fin de la guerre
• Il se retrouve un peu dans tous les personnages, mais Suzanne est la plus proche de lui. Elle n'est pas épargnée mais elle n'accepte jamais l'idée d'être une victime. C'est le personnage qui l'inspire le plus
• Il compare l'écriture d'un roman à l'écriture radiophonique. C'est une musique, une forme de partition, elle suit un tempo et il écrit à voix haute pour entendre ce tempo.
• On a tous une pièce sombre en nous. Elle est plus ou moins encombrée, c'est notre part de mystère

11 décembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Muriel Barbery le jeudi 10 décembre

Barbery Muriel Le jeudi 10 décembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Muriel Barbery nous présenter Une rose seule.
Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage.
Accueillie à Kyōto, elle est conduite dans la demeure de celui qui fut, lui dit-on, un marchand d’art contemporain. Et dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Kyōto l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confins d’elle-même.
Ce livre est celui de la métamorphose d’une femme placée au cœur du paysage des origines, dans un voyage qui l’emporte jusqu’à cet endroit unique où se produisent parfois les véritables histoires d’amour.
Chats

Muriel nous parlera d’un petit livre qui vient de paraître aux éditions de l’Observatoire Les Chats de l’écrivaine illustré et édité par Maria Guitart.
L'écrivain... quel être mystérieux ! Pourtant, à interroger ses chats, on le comprendrait bien mieux. Au travers des voix de ses alliés aux pattes de velours, Muriel Barbery dévoile les coulisses de la création littéraire. ...

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.

J’enverrai le jour même à 17h aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30, sont maintenues, vous pouvez nous rejoindre.

Clin d’oeil sur les prix littéraires, les deux prix Renaudot 2020 ont été attribués à des auteurs que j’ai reçus :
Marie-Hélène Lafon pour Histoire du Fils (roman)
Dominique Fortier pour Les villes de papier(essai)
J’en suis très fière et vous aussi j’espère.

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Bercés par la voix de Muriel Barbery, nous avons savouré ensemble un je ne sais quoi de raffiné, d’apaisant et de sensuel qui a traversé nos écrans.
Une rose seule, conte philosophique ou long haïku en prose, roman d’amour contemplatif et gourmand, recueil de poésies, ouvert pour 1001 lectures.

De la quête à la métamorphose, de la souffrance à l’enchantement, s’abreuver à la beauté pour traverser le long chemin qui mène à soi.
Comment ne pas penser à Rilke ”Une rose seule, c’est toutes les roses”.

Muriel a vécu au Japon et surtout à Kyoto, un bouleversement esthétique si fort qu’il a fallu le laisser infuser longtemps avant de recueillir les mots pour le dire. Rose et Paul, Kyoto et la maison de Haru le Père, les temples et les jardins, la pierre, le sable et les fleurs, composent par petites touches, une mélodie de cette grande symphonie qui résonne en elle, nous espérons une suite…

Olivia m’écrit :
Chère Roula,
Merci pour cette rencontre pleine de spiritualité et de sagesse. J’aime la couverture, le titre et le récit de ce bijou comme tu l’as si heureusement qualifié, objet sacré rempli d’une prose fluide et poétique, au parfum de fleurs et du Japon de l’héroïne en quête de son père et découvrant l’amour. Muriel Barbery s’exprime avec grâce et élégance comme ses personnages, en particulier sur la souffrance et la rédemption.
C’était impressionnant de l’entendre au sujet de ses combats matinaux pour élaborer ses textes. Reste à y trouver du plaisir. Je retiens le conseil. Et je compte sur Les chats de l’écrivaine pour m’en dire plus.
Je l’avais manquée en présentiel chez toi. Voilà qui est plus que réparé.
Bonne soirée, Chère Roula, après ce bonheur littéraire.

 

 

06 décembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Philippe Labro le mardi 1er décembre

LabroDans quelques jours, le mardi 1er décembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Philippe Labro nous présenter J’irais nager dans plus de rivières.
L’auteur revient sur sa vie, ses amours, ses douleurs. Enthousiasme et nostalgie maintiennent vivante l’envie d’écrire, de témoigner, de partager.

”La fondation de ma fiction aura été – et demeure – ma vraie vie, certes, mais à laquelle j'ai ôté le banal, la routine, pour essayer d'en faire autre chose. L'écrivain est un menteur sincère, un tricheur souriant, un fabulateur conscient, un sérieux mythomane.”

”Lorsque de amis étrangers vous interrogent sur la langue française, il suffit de leur citer Apollinaire :
Je passais au bord de la Seine,
Un livre ancien sous le bras,
Le fleuve est pareil à ma peine,
Il s'écoule et ne tarit pas,
Quand donc finira la semaine.
Et leur dire que c'est de la musique, avec des mots de tout le monde.”

J’ai aimé ce pêle-mêle sans hiérarchie où se mêlent profondeur et légèreté, personnel et universel. Toute une vie, et tout reste encore à vivre.

Je vous espère nombreux(ses)

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Je pense que nous avons tous été subjugués par le charme, la douceur, l’intelligence, la gentillesse et la clarté des propos de Philippe Labro.
J’irais nager dans plus de rivières, roman protéïforme à l’image de son auteur, romancier, scénariste, journaliste, parolier et même directeur de radio et de chaine télévisé. Le lien entre toutes ses facettes : l’Amour, l’amour du mot, une gourmande curiosité éclectique, un optimisme nécessaire, une passion pour la musique et un splendide appétit de vivre.
« il faut faire ce que l'on aime et aimer ce que l'on fait ».
Il n’oublie pas les AUTRES qui ont tant compté : en premier la mère et le père, les frères, les amis, les femmes aimées, surtout Françoise, sa femme, une miraculeuse rencontre. Il y a bien sûr les mentors qu’il a admirés, et les aidants qui ont dans l’anonymat et le silence oeuvré pour sa guérison.
Pour lui toutes les femmes sont des exceptions. Je vous rassure chers Hervé, Yves, Pierre Jean, Abdel, vous aussi, êtes exceptionnels.

Nous avons quitté à regret l’écran zoom avec un désir d’apprendre encore et encore, de relire, de découvrir tous ces auteurs et penseurs, les petits cailloux blancs qui ont jalonné son chemin et qui vont nous servir de balises pour avancer à notre tour.
A nos plumes chers amis, pour écrire nos listes de J’emporterai de Philippe Labro plus dynamiques que les Je me souviens de Perec.

Anita Annicchiarico nous écrit :
Face à face avec Philippe Labro en toute simplicité.
Grâce à zoom, il nous « reçoit »dans l’intimité de sa bibliothèque et répond avec grâce et gentillesse aux questions de Roula. Ses yeux bleus sont limpides: aucune fausse modestie ni pudeur déplacée. Tous, nous savons que cet homme a eu mille vies et a côtoyé les plus grands.
Il nous livre quelques souvenirs, anecdotes, citations au cours d’une conversation tranquille et avec un air de gravité qui nous parle de lui. Il n’hésite pas à revenir avec sincérité sur l’épreuve d’une terrible dépression qu’il a traversé, ni répondre avec générosité sur ses secrets d’écriture.
C’est un homme qui ne cherche pas l’esbroufe, et nous remercie avec chaleur avant de nous quitter pour rejoindre son petit fils.
Un bien beau moment.

Olivia nous écrit :
Aucune de tes soirées littéraires ne se ressemblent mais elles ont toutes leur extraordinaire part de magie. Philippe Labro nous a livré quelques-uns des secrets de son écriture prolifique et de son âme. Les interrogations et les désirs de l’homme à l’autre bout de la fiction.
Un grand merci. J’ai envie de lire chaque livre que tu nous présentes.

Natacha Clouzet nous écrit :
J’ai été très touchée par ce témoignage sincère et par son humanité. Demain matin, assise en silence sur ma chaise, je serai très attentive au goût de ma première tartine de confiture. Elle aura une autre saveur,
j'en suis sûre…

27 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

notre Zoom avec Dominique Fortier

Fortier 16.08.01Un moment de grâce né d’une rencontre entre Emily Dickinson et Dominique Fortier, une évidence naturelle selon les mots de son éditrice Chloé Deschamps.

Nul n’était plus tourné vers le monde extérieur qu’Emily la recluse…une vie pour s’émerveiller du brin d’herbe qui naît et meurt, un infini à vivre, à écrire, éclats de poèmes sur des bouts de papier, plus de 1800 dont cinq seulement publiés de son vivant.
”les livres s’abreuvent à l’eau des fleurs” plus d’un siècle est passé et l’herbier laissé par Emily est si vivant nous dit avec émotion Dominique.
Les livres sont les vrais lieux que nous habitons, un home, mot anglais qui désigne la maison où brûle un feu de vie,
Villes de papier, villes imaginaires, sont les traces laissées par les cartographes en signe de propriété.
C’est en inventant que l’on demeure le plus fidèle à ce qu’on a imaginé. Dominique n’a pas voulu visiter la maison d’Emily et n’a pas relu La dame blanche de Christian Bobin lu à sa parution en 2007.
Emily, une force ! un cadeau que Dominique nous offre avec pudeur et poésie.
Les villes de papier, une magnifique biographie romancée pour moi. Un essai, une tentative pour retrouver la grande poétesse nous dit Dominique Fortier.

Hélène Abraham nous écrit :
La soirée était passionnante et poétique 
Un écrivain qui sait parler de ce qu’elle fait et pourquoi. Très convaincante sur sa démarche et sa logique tout en nous faisant rêver et nous embarquant dans sa magie

Annie Rizk nous écrit :

Ce fut un témoignage d’une extreme finesse que nous avons eu là hier, témoignant d’une osmose entre Dominique Fortier et Emily dickinson, un partage de sensibilité qui a conduit la première à reconstruire par l’imagination la vue de la poétesse américaine, qui vécut la majeure partie de sa vie en recluse. Il s’agissait pour elle d’écrire et non d’etre une écrivaine elle, qui loin loin de s’attacher à son ego, s’interessait d’abord à la contemplation du monde. Et c’est d’abord son jardin, les fleurs, la nature qu’elle n’avait cesse de regarder et s’écrire dans leurs extraordinaires et infinitésimaux changements successifs. Nous avons appris avec bonheur que pour elle, sous le regard de Dominique, habituée aux frimas canadiens, les poemes étaient “ neige”, dentelle délicate. Nous la remercions pour cette soirée de finesse, de rêve et de délicatesse.

Ishtar Jaulin nous écrit :

Très belle soirée riche de sens et du partage autour du féminin de l’être et de la vie.
J’ai grandement apprécié notre rencontre avec Dominique Fortier, une personne aussi simple que sensible et sincère !
Il est rare d’avoir de nos jours des personnes libérées du carcan des conventions en ouverture vers la vraie vie!

27 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Dominique Fortier le jeudi 26 novembre

Fortier1L’amitié qui me lie à Gilbert Sinoué depuis tant d’années pourrait laisser penser que mon enthousiasme est celui de l’amitié. Je reprends donc vos mots :

Marie-Claire Calothy nous écrit :
Merci Roula pour cette magnifique rencontre . C’est précieux de rencontrer un être humain comme Gilbert Sinoué qui a su donner son point de vue sur des sujets délicats, Islamisme, Palestine, avec hauteur et lucidité.
Passionnant aussi ce qu’il dit de son état de passeur, qui se laisse traverser par une histoire au service de laquelle il s’efface.
Enfin, d’un point de vue plus personnel, j’ai été très émue de retrouver quelque chose de mon mari, qui m’a si souvent parlé de ses 17 premières années au Caire et qui était resté si attaché au Moyen Orient dont il m’a entr’ouvert les portes.

Olivia Chadenet nous écrit :
Merci pour cette magnifique soirée. Gilbert Sinoué a tellement bien exprimé et rendu hommage à tout ce que tu nous transmets grâce à ton amour de la littérature et de ses auteurs.
J'ai beaucoup apprécié cet immense écrivain érudit et humaniste, romancier brillant qui n'hésite pas à prendre des risques avec ses personnages engagés dans les tensions et conflits géopolitiques au Moyen-Orient, et à nous livrer de l'intérieur et avec ses connaissances sa vision sans concession du monde contemporain et de son avenir prévisible. Je vais offrir Le faucon à quelqu'un de ma famille comme cela je pourrai le lire! L'écriture me plait beaucoup dans les premières pages numériques en accès libre.

Le jeudi 26 novembre à 18h30, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Dominique Fortier nous présenter Les villes de papier - Une vie d’Emily Dickinson. Je suis vraiment heureuse d’accueillir ma première Québécoise qui retrace, en un long poème, la vie secrète d’une grande poétesse.

Qui était Emily Dickinson ? Plus d’un siècle après sa mort, on ne sait encore presque rien d’elle. Son histoire se lit en creux : née le 10 décembre 1830 dans le Massachusetts, morte le 15 mai 1886 dans la même maison, elle ne s’est jamais mariée, n’a pas eu d’enfants, a passé ses dernières années cloîtrée dans sa chambre. Elle y a écrit des centaines de poèmes – qu’elle a toujours refusé de publier. Elle est aujourd’hui considérée comme l’une des figures les plus importantes de la littérature mondiale.

À partir des lieux où elle vécut – Amherst, Boston, le Mount Holyoke Female Seminary, Homestead –, Dominique Fortier a imaginé sa vie, une existence essentiellement intérieure, peuplée de fantômes familiers, de livres, et des poèmes qu’elle traçait comme autant de voyages invisibles. D’âge en âge, elle la suit et tisse une réflexion d’une profonde justesse sur la liberté, le pouvoir de la création, les lieux que nous habitons et qui nous habitent en retour. Une traversée d’une grâce et d’une beauté éblouissantes.

Née à Québec, Dominique Fortier est écrivaine et traductrice. Après un doctorat en littérature française à l’université McGill, elle travaille une dizaine d’années dans le monde de l’édition avant de publier en 2008 son premier roman, Du bon usage des étoiles (Alto, 2008 ; Les Editions de La Table ronde, 2011) lauréat du Prix Gens de mer / Étonnants voyageurs. Elle a reçu en 2016 le Prix littéraire du Gouverneur général, la plus haute distinction littéraire au Canada, pour son roman Au péril de la mer (Alto, 2016 ; Les Escales, 2019).

Je vous espère nombreux(ses)

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.

Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30, sont maintenues, vous pouvez nous rejoindre.

Prenez soin de vous, achetez des livres par tous les moyens, et continuez à vous passionner pour la littérature .. n’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.

20 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Gilbert Sinoué le jeudi 19 novembre

FauconGsHier soir, Diane Mazloum nous a emmené dans le lieu secret où enfant, elle a bu la beauté étourdissante et aveuglante de la lumière, où elle s’est réchauffée à la réconfortante présence de la chaleur humaine, où elle a été imprégnée, sans la comprendre encore, par l’angoisse déroutante de toutes ces contradictions aberrantes qui tissent ce pays cher à son coeur. Diane a réussi à nous livrer la nonchalance et l’insouciance baignées d’une prémonitoire inquiétude dans un roman où rien ne se passe en apparence mais où tout se passe. En ce petit village situé aux confins de trois pays, trois continents, avec ses frontières imprécises qui sont comme un appel permanent à la transgression, le commencement et la fin du monde se lisent. Une piscine dans le désert est pour moi un roman contemporain, il ne se dévore pas mais se réfléchit comme une méditation apaisante et tourmentée où le souffle circule entre Yin, Yang et vide médian.

Véronique Atger nous écrit :
Quelle belle expression et élocution intuitive chez cette jeune femme !
Le Liban est un pays unique qui nous donne à lire aujourd'hui tant d'auteurs remarquables, en dépit de son état d'explosion (ou d'implosion) permanente...
J'ai pensé bien sûr à Wajdi Mouawad pour le théâtre, à la grande Dominique Eddé, à Hyam Yared et aussi au plus onirique Chérif Majdalani, avec qui je me suis demandée si Diane Mazloum ne trouvait pas quelque parenté d'écriture ...
Merci pour ce moment qui m'a sorti de la lassitude montante de la réduction des espaces…

Claude Viard nous écrit :
Encore une fois, merci Roula pour cette rencontre, pour ce bel échange avec Diane Mazloum.
Avec elle, nous étions dans ce village du Liban au milieu d’un désert montagneux au pied du Mont Hermon, dans l’œil du cyclone.
Elle nous a évoqué ces atmosphères qu’elle a souhaité rendre, la magnificence de la terre où tout se joue, la rencontre de deux réalités.
Tout est contraste, un lieu tellement pluriel qu’il m’a reporté presque cinquante ans en arrière où rencontrer l’autre, si différent de soi, était une joie, animé chacun d’une curiosité bienveillante envers l’autre.
Et puis, au delà de l’humain, la beauté : l’immensité de la nature et du ciel.
Dès demain, je vais me précipiter « au click and collent » de ma librairie pour retrouver ce récit et sa poésie.


Le jeudi 19 novembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Gilbert Sinoué nous présenter Le Faucon. Je me souviens avec émotion de notre première rencontre autour Des silences de Dieu que j’avais organisée dans les locaux de la Maison des Associations Paris VIII, nous n’étions que dix et avec générosité et disponibilité, Gilbert, avait pris le temps d’interroger chacun des participants sur son désir d’écrire. D’autres rencontres dans le bel atelier de Géricault, autour de L’homme qui regardait la nuit, de La nuit de Maritzburg, d’Averroès ou le secretaire du diable.
Tout me paraît si loin… en attendant de nous retrouver en chair et en os, autour d’un bon buffet oriental, je vous propose de l’écouter/voir sur Zoom.

«Me voici au couchant de ma vie. Je suis né le 6 mai 1918. J’ai quatre-vingt-six ans.
Une certitude : j’ai mille ans de souvenirs.
En cette heure où le jour décline, assis en tailleur au sommet de cette dune de sable, comme du temps de ma jeunesse au milieu des Bédouins de ma tribu, ces souvenirs je les vois qui défilent en cortège sur la ligne d’horizon.
Je vois des villes qui s’enchevêtrent dans la chevelure du temps. Des villes aux vastes avenues se dressent désormais ici, sur ma propre terre où n’existaient alors que les routes du vent. Je vois des gratte-ciel et des jardins, là où ne poussait que la rocaille. Des palmiers, des nuées de palmiers. Des écoles, des universités, des hôpitaux, des musées, et tant d’autres rêves devenus vrais. Un mirage devenu pierre et acier.
Ce ne fut pas simple, mais ce fut exaltant.
J’ai tiré des entrailles du désert un pays dont les gens d’Occident savent le nom : le “père de la Gazelle”.
Mon nom, lui, vous est peu connu.
Je m’appelle Cheikh Zayed.»

Je vous espère nombreux(ses)

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.

J’enverrai le jour même à 17h aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Prenez soin de vous, achetez des livres par tous les moyens, et continuez à vous passionner pour la littérature .. n’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.

13 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)

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