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« Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. » Marguerite Duras

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Si j'écrivais reçoit Muriel Barbery pour Une heure de ferveur


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Une heure de ferveur,

Actes Sud 

En regardant la neige se poser sur les pierres d’un tor­rent, le jeune Haru Ueno pressent que sa vie va s’inscrire sous le signe de l’harmonie : rechercher, capter, servir et honorer la beauté des formes. Il quitte ses montagnes natales de Takayama, se passionne pour l’art, s’impose comme un marchand renommé. Aussi chaleureux qu’indépendant, toujours entouré d’amitié, Haru s’adonne pleinement au bonheur des rencontres, des fêtes au lendemain desquelles il est de retour dans sa maison dont le cœur abrite un érable et qu’entourent temples et jardins de Kyoto. De ce lieu rare, il a fait un havre. Il veut y pas­ser une vie lumineuse, ignore combien elle sera empreinte de drames où, à la douleur du Japon, se mêle sa quête fervente des métamorphoses de la beauté. Haru a une trentaine d’années quand son destin lui en offre la plus belle manifestation – et à jamais l’en prive. Car quelque part en France, fruit d’une liaison éphé­mère, une petite fille est venue au monde. Elle s’appelle Rose. Il lui est interdit de l’approcher, bien qu’elle incarne désormais le secret, la vérité et probablement toute l’âme de son existence.  

Depuis son premier roman, Muriel Barbery se confronte aux nuances de l’altérité. Aucun endroit, aucun paysage, aucun personnage ne pouvait lui offrir un tel territoire d’imaginaires et de sensibilités. 

Le jeudi 30 mars 2023 à 19h30 précises

Paris 7° ,  11 rue Barbet de Jouy 

Muriel Barbery sera avec nous pour Une heure de ferveur qui ne pourra que vous enchanter. Personnellement, après l’avoir lu, j’ai relu aussitôt Une rose seule. Touchée par le Japon où elle a résidé pendant deux ans après le grand succès de L’élégance du hérisson, Muriel Barbery tisse, depuis son retour, une broderie délicate de l’âme du Japon. La vie des elfes et Un étrange pays lui avaient pemis de capter les premiers rayons de cet éblouissement qui n’a jamais cessé de l’émerveiller. 

 

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.

Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces. 

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

Participation aux frais : 40 € (35 euros pour les membres) à régler sur place.

Les codes d’accès seront transmis ultérieurement aux personnes inscrites. 

 

 

21 mars 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Monica Sabolo pour la vie clandestine

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MONICA SABOLO   

La vie Clandestine, Gallimard

« Je tenais mon sujet. Un groupe de jeunes gens assassinent un père de famille pour des raisons idéologiques. J’allais écrire un truc facile et spectaculaire, rien n’était plus éloigné de moi que cette histoire-là.  Je le croyais vraiment.

Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l’écho de la violence. »

La vie clandestine, c’est d’abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l’ombre d’un père aux activités occultes, disparu sans un mot d’explication. C’est aussi celle des membres du groupe terroriste d’extrême gauche Action directe, objets d’une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé.

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    Comment vivre en ayant commis ou subi l’irréparable ? Que sait-on de ceux que nous croyons connaître ? De l’Italie des Brigades rouges à la France des années 80, où les rêves d’insurrection ont fait place au fric et aux paillettes, La vie clandestine explore avec grâce l’infinie complexité des êtres, la question de la violence et la possibilité du pardon.

 

Le mercredi 15 mars 2023 à 19h30 précises

Paris 7° ,  11 rue Barbet de Jouy

Monica Sabolo (Prix de Flore 2013) pour Tout cela n’a rien à voir avec moi, (Grand Prix de la SGDL 2015) pour Crans-Montana, Summer 2017, Eden 2019, sera avec nous pour nous éclairer, je l’espère, sur l’écho incompréhensible que font certains événements en nous, en apparence si éloignés de notre vie. Les questions que nous nous posons sur les autres nous ramènent parfois aux questions que nous avons évité de nous poser sur nous-mêmes.

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.

Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

Les codes d’accès seront transmis ultérieurement aux personnes inscrites.

 

26 février 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Sabyl Ghoussoub pour Beyrouth-sur-Seine

SABYL G SabylSABYL GHOUSSOUB
Beyrouth-sur-Seine, Stock
Lorsque le narrateur décide de questionner ses parents sur leur pays d’origine, le Liban, il ne sait pas très bien ce qu’il cherche. La vie de ses parents  ? De son père, poète-journaliste tombé amoureux des yeux de sa femme des années auparavant  ? Ou bien de la vie de son pays, ravagé par des années de guerre civile  ?
Alors qu’en 1975 ses parents décident de vivre à Paris pendant deux ans, le Liban sombre dans un conflit sans fin. Comment vivre au milieu de tout cet inconnu parisien quand tous nos proches connaissent la guerre, les attentats et les voitures piégées  ? Déambuler dans la capitale, préparer son doctorat, voler des livres chez Gibert Jeune semble dérisoire et pourtant ils resteront ici, écrivant frénétiquement des lettres aux frères restées là-bas, accrochés au téléphone pour avoir quelques nouvelles. Très vite pourtant la guerre pénètre le tissu parisien  : des bombes sont posées, des attentats sont commis, des mots comme « Palestine », « organisation armée », « phalangistes » sont prononcés dans les JT français.
Les années passent, le conflit politique continue éternellement de s’engrener, le Liban et sa capitale deviennent pour le narrateur un ailleurs dans le quotidien, un point de ralliement rêvé familial. Alors il faut garder le lien coûte que coûte notamment à travers ces immenses groupes de discussion sur WhatsApp. Le Liban, c’est la famille désormais.

Incisif, poétique et porté par un humour plein d’émotions, Beyrouth-sur-Seine  est une réflexion sur la famille, l’immigration et ce qui nous reste de nos origines. (j’ai beaucoup et j’espère rire encore en le relisant pour préparer la rencontre, j’en ai tant besoin de ce recul qui permet de rire de soi)

Le mercredi 15 février 2023 à 19h30 précises
Paris 7° , 11 rue Barbet de Jouy
Sabyl sera avec nous, et ce sera un grand moment. L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.
Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.
Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

09 février 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Jeanne Pham Tran pour De rage et de lumière

JeanneJeanne Pham Tran
De rage et de lumière, Mercure de France

C’est par hasard, à la faveur d’un documentaire, que Jeanne découvre Jack Preger : un homme hors du commun, fermier au pays de Galles devenu médecin sur le tard. Il arpente les bidonvilles de Calcutta et soigne sans relâche les plus démunis.
La jeune femme part alors en Inde, décidée à écrire un livre avec lui. Mais le vieil homme n’a aucune envie de se confier.
Pendant ce temps, en France, sa mère se bat de toutes ses forces contre la maladie. Pourquoi Jeanne éprouve-t-elle le besoin de partir si loin précisément à ce moment-là ? Que cherche-t-elle à travers Jack ?
Au fil du voyage, des liens invisibles se tissent peu à peu entre les trois personnages, chacun réparant quelque chose chez l’autre, avec ses manques, ses blessures et sa part de lumière.

Le jeudi 2 février 2023 à 19h30 précises
Paris 7° , 11 rue Barbet de Jouy


Jeanne Pham Tran sera avec nous pour nous présenter son premier roman, et ce parcours passionnant et étonnant de Jack, mais également celui de sa mère et probablement le sien. De Paris à Bangkok, du brouhaha stressant de l’univers de l’édition au calme et au silence d’un certain lointain qui pourrait aider à mieux vivre l’insoutenable deuil et la béance qu’il ouvre en elle, en nous ?

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.
Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

29 janvier 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Chers amis, 

 

Philippe écrit :  La soirée avec Olivia de lamberterye  aura été follement drôle. Hier encore, les absents avaient tort. Nous avons ri, éclaté de rire je devrais dire, aux exploits et aux malheurs de l’héroïne Anna, tellement bien décrits par Olivia avec tant d’humour, de gravité et de légèreté à la fois. Les rapports mère fille mis à nu dans leur complexité et leurs paradoxes, les rapports avec l’adolescence et avec la vieillesse aussi, tout est prétexte à rires et pleurs, démonstrations d’amour et d’amertume.

Un enthousiasme contagieux a conquis l’assistance nombreuse, près de 50 participants, un véritable fan club d’Olivia. 

 

Claudie écrit : Comme toujours, la soirée d’hier nous a apporté joies et satisfactions multiples, le diner aussi. Encore merci. J’écoute Olivia de Lamberterie les dimanches et je l’avais rencontrée chez toi, la première fois. Elle écrit en langage direct libre, c’est à dire en supprimant les guillemets et le verbe de parole introducteur. Le discours est alors sur le même plan que le récit. De plus, elle intercale divers récits et réflexions, elle nous l’a expliqué. C’est ce qui donne à son écriture cette fluidité, ce naturel et cette modernité. 

 

Moi je vous le dis avec mon enthousiasme habituel, la soirée était passionnante ! Olivia a lu avec sa belle voix les textes que j’avais choisis. Nous avons échangé sur l’écriture. Olivia a à coeur de défendre la littérature pure et dure, elle cherche une voix et une langue quand elle lit et travaille énormément la langue quand elle écrit. Elle a découvert le bonheur d’écrire pour elle, la liberté qu’offre la fiction, elle va poursuivre ce chemin pour son bonheur et le nôtre. 

Avec Manuel Carcassonne, ils ont répondu aux questions des participants concernant le choix des manuscrits et le pourquoi des refus. Sujet crucial pour la critique littéraire et l’éditeur qu’ils sont : comment ne pas passer à côté d’un très bon livre ? , hélas aucune certitude, chacun procède à sa manière, beaucoup (trop ?) de manuscrits envoyés, la nécessité de faire des choix…

 

Moi, le choix, je l’ai fait ! : c’est avec une grande joie que je vous rappelle notre soirée du jeudi 2 février avec Jeanne Pham Tran pour De rage et de lumière  au Mercure de France. (Invitation ci-jointe)

Je tenais vraiment à recevoir Jeanne pour son premier roman, pour cela, j’ai choisi de faire une exception à mes habitudes en lui organisant une soirée 8 jours après notre merveilleuse rencontre avec Olivia. 

Cette éditrice devenue romancière nous donne à lire un roman écrit tout en délicatesse et qui illustre parfaitement les deux phrases mises en exergue du roman : 

"Il faut bien que se créent les abîmes pour que s’y engouffrent les forces vives de la vérité". L’inconnu me dévore de XAVIER GRALL 

"Je voudrais que tu comprennes ce qu’est le vrai courage. C’est savoir que tu pars battu d’avance et, malgré cela, agir quand même et tenir jusqu’au bout". Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de HARPER LEE

 

Pour aller plus loin : 

L’article de Jérôme Garcin  "Dans son premier roman, [...] elle exalte la beauté des âmes. "L'OBS, 26 janvier 2023

L’article d’Alexandra Schwartzbrod "Un premier roman cathartique, juste et touchant, parfois brutal, mais la vraie vie est souvent ainsi. » Libération, 28 décembre 2022

Livres Hebdo, 1er décembre 2022 - Jeanne Pham Tran

26 janvier 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

si j'ecrivais reçoit Olivia de Lamberterie pour Comment font les gens

OLIVIA Olivia de Lamberterie
Comment font les gens ? Stock

« À force de les minimiser, ses douleurs se sont fossilisées en une colère compacte qui, si elle se libérait, se transformerait en un hurlement, mais qu’elle retient de toutes ses forces de fille élevée à faire bonne figure. Ses chagrins déchus par la théorie maternelle de la relativité ont mué en une tragique envie d’étreindre quelque chose qu’elle ne saurait nommer et qui sans cesse s’échappe. Sa certitude qu’on ne peut pas vivre dans un monde sans transcendance est en permanence contrariée par la réalité matérielle et consommatrice. Elle trouve refuge dans une grotte érigée au fil des décennies avec des mots, des images et des chansons, l’art, un bien grand mot, la beauté des choses qui la bouleverse lui sert de kaléidoscope pour observer les jours et les gens. Ainsi le quotidien paraît moins féroce aux yeux de cette sentimentale désenchantée. »
Anna, la narratrice de ce roman aux allures de Mrs Dalloway  contemporain, est éditrice sous les ordres d’une dictatrice, se débrouille comme elle peut avec la vie, c’est-à-dire plutôt mal. Elle résiste. Elle endigue. Elle encaisse. Elle se souvient, surtout.
Coincée entre une mère féministe mais atteinte d’une forme de joyeuse démence, trois filles à l'adolescence woke, un mari au sourire fuyant et à la tenue fluo, un cordon sanitaire d’amies qui sonnent le tocsin des SMS et des apéros SOS «  burn out  », Anna pourrait crier, comme on joue, comme on pleure, « Arrêtez tout  !  », mais ça ne marche qu’au cinéma. Comment font les gens ? Pourquoi ne remarquent-ils pas les «  pigeons dégueulasses aux ventres de pamplemousse  » ou la mélancolie fêlée d’une voisine de comptoir  ? Il y a du Virginia Woolf déjanté dans ce roman de la charge mentale, mais il y a aussi du Françoise Sagan  : chaque phrase vise juste, replie le présent déceptif sur le passé enchanté.

Chroniqueuse littéraire à Elle, Télématin ( sur France 2), au Masque et la Plume, vous la connaissez tous. Nous l’avions reçue pour son premier récit Avec toutes mes sympathies. C’était le jour du décès de Karl Lagerfield, j’étais certaine qu’elle allait annuler, elle avait une bonne raison pour le faire ! Non, elle est arrivée livide après une journée intense de préparation  du numéro spécial d’Elle concernant le décès de cette personnalité hors normes. 
L’entretien était passionnant, elle a répondu à toutes les questions ne laissant apparaître aucun signe de lassitude ou d'épuisement. Après l’entretien, j’avais observé, avec admiration et reconnaissance, son attention particulière à l’écoute de chacun des participants qui l’approchait pour faire dédicacer son livre et lui livrer un chagrin personnel. Je garderai toujours cette soirée dans ma boîte des moments précieux que la vie m’a offert. 

Le mercredi 25 janvier 2023 à 19h30 précises
Paris 7° , 11 rue Barbet de Jouy

Olivia de Lamberterie sera avec nous, et je m’en réjouis d’avance. Son roman est dense, fort, admirablement bien écrit, perturbant, drôle, stressant, fatigant, on rit, on pleure, on est surtout tenu en apnée de la première à la dernière page.

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.
Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.

Les codes d’accès seront transmis ultérieurement aux personnes inscrites.

20 janvier 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Notre déjeuner avec Josette Kalifa

Josette

Chers amis, 
 
Que vous dire de notre déjeuner autour de Josette Kalifa pour La réparation ? que les absents ont eu tort. Nous étions nombreux, une petite trentaine et avons en effet passé un moment étonnant, la petite Josette nous est parue à tous bien grande : une grande chanteuse, une grande résiliente porteuse d'une grande énergie, qui nous a offert une grande bouffée d’espoir. Elle a chanté et nous avons lu quelques textes pour permettre à chacun des participants de mesurer sa belle écriture, si juste. 
Avec Françoise Pelissier qui a accompagné Josette, nous avons parlé d’écriture, et de ce qui a fait avancer Josette dans l’écriture de son récit de vie jusqu’au moment où elle a compris qu’elle avait assez réécrit son texte pour nous le livrer dans sa forme la plus juste. Ne trouvant pas d’éditeur, elle a alors décidé d’aller jusqu’au bout, de se l’approprier pleinement en l’auto-éditant. 
J’espère que les participants ont réussi à enregistrer quelques moments intenses avec leur téléphone.
 

15 janvier 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Pour 2023

Chers amis,

Les « happy few » passés entre la grippe, le Covid et toutes sortes de contraintes, et qui étaient présents à notre soirée autour de Valentine Goby pour L'ile haute, se sont sentis très privilégiés. « Un moment rare de partage » intense et léger à la fois, un jaillissement ! Oui les absents ont eu vraiment tort.
Valentine Goby, tel un merveilleux rayon de soleil, a illuminé la grisaille de décembre. Nous l’avons écoutée nous faire part de cet émerveillement face à la beauté, au mystère, à l’immense. Pour écrire ce roman, il lui a fallu conjuguer et suturer deux moments d’apparence irréconciliable; celui de l’enfant qui ne dispose pas des mots pour dire, celui de l’adulte qui possède les mots mais a perdu l’émerveillement, seul capable de tenir la guerre à distance et de faire barrière à la folie des hommes. L’ile haute, chez actes sud, un récit qui pourrait être l’histoire d’un enfant qui devient montagne. Cette soirée a été pour moi, et je crois pour tous, un grand moment de poésie, poésie de la langue, des tableaux, des gestes et des sentiments.
Valentine nous dit qu’elle est entrée dans le monde par la peau, par le corps, zone de transition entre soi et les autres, lieu de la collision et de la collusion avec le paysage.
Je suis certaine qu’en fin de soirée, chacun avait envie de lire ou de relire l’Ile haute, pour ma part, j’aurais voulu que Valentine nous emmène dans sa montagne pendant des heures et des jours.

KalifaIl est impératif de vous inscrire pour le déjeuner du jeudi 12 janvier à 12h30 autour de Josette Kalifa pour La réparation, roman auto-édité.
Je suis la cadette d’une sororie de trois filles. Mon père est bigame et violent, ma mère dépressive. La violence de mon père envers ma mère, les cris, la peur ont baigné mon enfance. Comment se construire dans ce climat de folie destructrice ?
Ce livre retrace mon cheminement personnel et spirituel. Un chemin initiatique pour dépasser ma colère, retrouver ma dignité, faire la paix avec mon histoire et tous les personnages qui l’ont traversée, en même temps que de maintenir un lien, aussi ténu soit-il, entre mon fils et moi.
Ce livre est un livre de résilience et de pardon. C’est aussi une histoire d’amour. La maltraitance, la violence, l’abandon ne sont pas une fatalité. Il nous appartient de rebattre les cartes du jeu que la vie nous a donné pour en faire un jeu gagnant. L’entrée est libre.

Enfin je vous rappelle nos prochaines soirées :
• Mercredi 25 janvier : Olivia de Lamberterie pour Comment font les gens, Stock
• Jeudi 2 février : Jeanne Phan Tram pour De rage et de lumière, Mercure de France
• Mercredi 15 février : Sabyl Ghoussoub pour Beyrouth sur Seine, Stock - Prix Goncourt des Lycéens 2022
• Mercredi 15 mars : Monica Sabolo pour La vie clandestine, Gallimard
• Mercredi 19 avril : Marie de Hennezel pour L’aventure de vieillir, Robert Laffont

Je vous souhaite de l’optimisme, une bonne santé et en attendant le 1er janvier de douces et chaleureuses fêtes de fin d’année

P.S : le roman de Jeanne ne sera en vente qu’à partir du 5 janvier

JeanneC’est au festival Etonnants Voyageurs, à la faveur de la projection d’un documentaire, que Jeanne découvre Jack Preger : fermier au pays de Galles devenu médecin sur le tard. Il arpente les bidonvilles de Calcutta et soigne sans relâche les plus démunis.
La jeune femme part alors en Inde, décidée à écrire un livre avec lui. Mais le vieil homme n’a aucune envie de se confier.
Pendant ce temps, en France, sa mère se bat contre la maladie. Pourquoi Jeanne éprouve-t-elle le besoin de partir si loin précisément à ce moment-là ? Que cherche-t-elle à travers Jack ?
Au fil du voyage, des liens invisibles se tissent peu à peu entre les trois personnages, chacun réparant quelque chose chez l’autre, avec ses manques, ses blessures et sa part de lumière.
Née en 1986, Jeanne Pham Tran a étudié les littératures française et chinoise. Elle est aujourd’hui éditrice et vit entre Bangkok et Paris. De rage et de lumière est son premier roman.

 

29 décembre 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Valentine Goby

Ile haute L'île haute - Valentine GOBY
Un jour d’hiver, le jeune Vadim, petit Parisien de douze ans, gamin des Batignolles, inquiet et asthmatique, est conduit par le train vers un air plus pur. Il ignore tout des gens qui vont l’héberger, quelque part dans un repli des hautes montagnes. Il est transi de fatigue quand, au sortir du wagon, puis d’un tunnel – l’avalanche a bloqué la voie –, il foule la neige épaisse et pesante, met ses pas dans ceux d’un inconnu. Avance vers un endroit dont il ne sait rien. Ouvre bientôt les yeux sur un décor qui le sidère, archipel de sommets entre brume et nuages, hameau blotti sur un replat. Immensité enivrante qui le rend minuscule. Là, tout va commencer, il faudra apprendre : surmonter la séparation, passer de la stupeur à l’apprivoisement, de l’éblouissement à la connais­sance. Con­fier sa vie à d’autres, à ceux qui l’accueillent et qui savent ce qui doit advenir.
L’île haute est le récit initiatique d’une absolue première fois, d’une découverte impensable : somptueux roman-paysage qui emplit le regard jusqu’à l’irradier d’hu­­­milité et d’humanité. Images et perceptions qui nous traversent comme autant d’émotions, nous élèvent vers ces ailleurs bouleversants, ces montagnes dont la démesure change et libère les hommes – et sauve un enfant.

VALENTINE GOBY

Valentine Goby a publié quatorze romans en vingt ans. Aux éditions Actes Sud sont parus Kinderzimmer en 2013, un livre avec lequel elle a obtenu treize prix littéraires dont celui des Libraires, Baumes en

2014, Un paquebot dans les arbres en 2016 puis Murène en 2019. La fille surexposée, initialement paru chez Alma en 2014, sort simultanément dans la collection de poche Babel.


Le mardi 13 décembre 2022 à 19h30 précises
Paris 7° , 11 rue Barbet de Jouy


Valentine Goby sera avec nous pour nous présenter ce récit initiatique en haute montagne. Je suis heureuse de la recevoir en chair et en os après l’avoir entrevue en Zoom pour Murène.


Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

21 novembre 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

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