Si j'écrivais... Ateliers d'écriture

« Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. » Marguerite Duras

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stage d'écriture animé par Joffrine Donnadieu les 5 et 6 juin 2021

Jof

 

Faire vivre le détail
L’art du roman

 

 

Chaque roman possède son univers, sa singularité.
Un lieu, un objet, une odeur sont des éléments aussi importants que les personnages. Parfois même, ils deviennent des personnages à part entière.

C’est en allant à leur recherche que vous ferez éclore votre style.
Dans cet atelier, je vous propose d’explorer votre univers et de rendre vivant votre texte en soignant vos détails. Ensemble, nous chercherons à décrire le décor de votre histoire et à humaniser vos personnages. Nous plongerons avec vos objets fétiches pour les raconter dans toutes leurs dimensions. Et si une perruque ou une bougie prenaient la parole ? Et si les murs respiraient, quel serait leur souffle ?
Les objets ont une âme et une place essentielles dans la fabrication du roman.


Je m’appelle Joffrine Donnadieu. Aussi loin que je me souvienne, l’écriture a été au centre de ma vie. À 16 ans, j’ai quitté la Lorraine pour suivre le cours Florent. Malgré la mention obtenue à la fin des trois années du cursus, ma vie est restée orientée obstinément vers la littérature. Mon premier roman, une Histoire de France, est sorti en septembre 2019 aux éditions Gallimard.

Date : 5 et 6 juin 2021
Horaire : 9h30 - 16h30 ( pause déjeuner 1 heure )
Lieu : 11 rue Barbet de Jouy - 75007 Paris
Tarif : 190 euros
Pour réserver votre place : chèque de 100 euros libellé à l’ordre de Joffrine Donnadieu et envoyé à Roula El Jabri - 11 rue Barbet de Jouy 75007 Paris

 

 

07 mai 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Gaelle Josse pour Ce matin-là le mardi 18 mai 2021

Josse 1Josse

D’autres territoires émotionnels vont s’ouvrir pour nous le mardi 18 mai à 18h30 avec Gaelle Josse pour Ce matin-là. Le bandeau du roman reprend les mots de l’auteure : J’ai voulu écrire un livre qui soit comme comme une main posée sur l’épaule.
Un matin, tout lâche pour Clara, jeune femme compétente, efficace, investie dans la société de crédit qui l’emploie. Elle ne retournera pas travailler. Amis, amours, famille, collègues, tout se délite. Des semaines, des mois de solitude, de vide, s’ouvrent devant elle.
Pour relancer le cours de sa vie, il lui faudra des ruptures, de l’amitié, et aussi remonter à la source vive de l’enfance.
Ce matin-là, c’est une mosaïque qui se dévoile, l’histoire simple d’une vie qui a perdu son unité, son allant, son élan, et qui cherche comment être enfin à sa juste place.
Qui ne s’est senti, un jour, tenté d’abandonner la course ?
Une histoire minuscule et universelle, qui interroge chacun de nous sur nos choix, nos désirs, et sur la façon dont il nous faut parfois réinventer nos vies pour pouvoir continuer. Gaëlle Josse, poétesse et romancière, saisit ici avec la plus grande acuité de fragiles instants sur le fil de l’existence, au plus près des sensations et des émotions d’une vie qui pourrait aussi être la nôtre.
J’avais découvert cette auteure avec Le dernier gardien d’Ellis Island, et je remercie Christiane Teulé, ma librairie, de m’avoir mise en lien avec elle. Je suis particulièrement émue de la recevoir.

Son premier roman Les heures silencieuses, et bien d'autres ont été primés :  Nos vies désaccordées, Noces de neige, L'ombre de nos nuits, Une longue impatience, Un été à quatre mains, Vermeer, entre deux songes, De vives voix.
Son dernier récit est une biographie de la photographe Vivian Maier Une femme en contre-jour.

J'ai appris qu'elle organise des ateliers d'écoute musicale et d'écriture, pour adultes et adolescents.

Une autre belle soirée, dense et intense, avec Gaelle Josse. Nous avons bien sûr parlé de Clara et de Ce matin-là, où soudain tout mouvement et toute action deviennent impossibles. Comment et par quels chemins revenir de ce voyage immobile que le corps, prenant le relais du mental, vous impose un matin ?
Nous avons écouté, deux heures durant, Gaelle Josse nous raconter son parcours d’écrivain, son amour de la poésie, sa passion pour l'humain, son intérêt pour les petites choses du quotidien qui révèlent plus que les grandes actes, les inépuisables facettes de l’âme humaine. Nous avons parlé de son écriture du silence, des voix De vives voix , de la lumière et de l’ombre, de son amour de la peinture dans Vermeer, entre deux songes, et de Georges de la Tour dans L’ombre de nos nuits, de la biographie consacrée à Viviane Maier, la nounou photographe qui n’a pas eu la chance de voir un tirage de ses photos et les expositions posthumes de son art. Nous n’avons bien sûr pas épuisé toutes les questions et j’ai eu, pour ma part, beaucoup de mal, à libérer l’auteure et les participants.

Olivia nous écrit : Gaelle Josse nous a livré son humanité, son amour du vivant, sa passion de la transmission auprès des nouvelles générations : pas de message mais une certitude au cœur de chacun de ses personnages où se mêle le bien et le mal, la part lumineuse et le versant sombre, comme en chacun de nous.

 

 

 

 

07 mai 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Jean-Noël Liaut pour Nancy Mitford le jeudi 6 mai 2021

Nancy Jean-noël-

 

 

 

 

 

 

Le jeudi 6 mai, nous allons nous retrouver autour de Jean-Noël Liaut pour Nancy Mitford. La dame de la rue Monsieur, Allary Editions

Le destin épique de Nancy Mitford, la plus française des romancières anglaises.
Nancy Mitford fut l’une des romancières les plus célèbres de son temps, et l’une des plus excentriques, puisant dans les frasques de sa famille la matière de ses romans à succès. Elle est issue de la haute aristocratie anglaise et son destin ainsi que celui de ses soeurs, Diana, Unity et Jessica, se confondent avec la grande histoire.
Diana épousa Sir Oswald Mosley, chef du parti fasciste anglais, chez Goebbels, en présence de Hitler. Unity fut une admiratrice et une grande amie du Führer, tandis que Jessica prit position pour les républicains espagnols et se maria avec un communiste. Nancy, elle, resta toujours liée à ses soeurs, passant allègrement de la table de son fasciste de beau-frère aux bras de son amant, Gaston Palewski, un des plus proches collaborateurs du général de Gaulle.
Grâce à des témoignages inédits, Jean-Noël Liaut raconte le destin épique de la plus française des romancières anglaises et nous fait pénétrer rue Monsieur, dans le salon de Nancy Mitford, l’un des hauts lieux du Paris des années cinquante et soixante. Il en rapporte une foule d’anecdotes, de bons mots, de situations insolites et de personnages hauts en couleur, tout ce qui fait « l’esprit Mitford ».

18 avril 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Jean-Marie Laclavetine pour La vie des morts le 15 avril 2021

Lacla Morts « Tu as coupé à un nombre conséquent d’enterrements, petite veinarde. Tu as échappé à tous ces coups qui un par un nous assomment et nous laissent comme des boxeurs groggy dans l’attente du gong final, tu as échappé aux plaintes et aux gémissements, partie avec sagesse et un brin de désinvolture dans la pleine force de tes vingt ans, nous laissant aux tracas des deuils, des héritages, de l’absence, des tristes lendemains. »

En publiant Une amie de la famille, récit centré sur la mort de ma sœur Annie et le silence qui dès lors a enseveli ma famille, je n’imaginais pas que ce livre allait provoquer tant de réactions, révéler tant de coïncidences, amener tant de retrouvailles, de surprises, de découvertes. Tous ces signes attestaient de la puissance de l’écriture, de ce qu’elle rend possible, de ce qu’elle délivre ou dénoue. Alors j’ai décidé de dire à Annie ce que les vivants m’ont raconté d’elle, de lui montrer à quel point elle est restée présente. Je lui confie ma vie faite de rencontres, de livres écrits ou lus. Je mêle mes traits aux siens et à ceux des amis disparus. « La vie des morts », disait notre père, persuadé que sa femme et sa fille continuaient de lui parler. Ce n’était pas un songe de vieillard, c’était la simple vérité. J.-M. L.

Jean-Marie Laclavetine est romancier, éditeur chez Gallimard, traducteur de l’italien et animateur d’ateliers d’écriture qui ont lancé des auteures remarquées dont Leila Slimani, Joffrine Donnadieu et Maylis Besserie.
Vous étiez nombreux autour de lui lorsque nous l’avions reçu en chair et en os pour Et j’ai su que ce trésor était pour moi .
L’an dernier, à cause des grèves et des conflits sociaux, suivis de près par le confinement et notre soumission aux contraintes sanitaires, nous avons commencé par reporter à trois reprises notre rencontre avec lui pour Une amie de la famille, récit qui a donné naissance à une écriture plus éloignée de la fiction et plus centrée sur le vécu. Et ce n’est pas n’importe quel vécu puisque, dit-il, c’est la mort de sa soeur, emportée par une vague à l’âge de 20 ans, qui a donné naissance à l’écrivain qu’il est devenu.

En attendant de pouvoir nous retrouver en toute convivialité, sans crainte de la proximité, autour d’un buffet oriental, je ne vous remercierai jamais assez de continuer à me témoigner votre fidélité en suivant ces rencontres Zoom. Votre support me conforte dans mon énergie pour poursuivre ces dialogues avec les écrivains.

14 avril 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Cycle de quatre rencontres avec Jean-Noël Liaut

Jean-noël-Chers amis,

Nous avons vécu jeudi dernier un moment privilégié avec Jean-Noël Liaut et son Andy Warhol, Le renard blanc.
Il nous a confié vivre l’écriture comme un sacerdoce. Vivre ou écrire ? Malgré les aléas, l’insécurité et les difficultés, il n’a jamais remis en question son choix de consacrer sa vie à l’écriture.

Jean Noël est un homme rare à plus d’un titre :
il aborde la biographie d’une manière approfondie, quasiment scientifique, avec un investissement personnel considérable, à mille lieux de ces biographies mal écrites ou de ces films pathétiques qui sortent dans la précipitation pour coller aux réalités économiques (anniversaires, événements) ; l’engagement qu’il déploie pour parvenir à cerner des personnalités complexes en multipliant les recherches et les entretiens avec des personnes qui ont connu le sujet du livre, est remarquable. Que d’efforts pour mettre en confiance ceux qui ont connu Warhol, confiance sans laquelle, ils n’auraient pu se livrer comme ils l’ont fait naturellement.
Soucieux de son lecteur, et conscient de la densité de la matière, il a opté pour une structure aérée avec des chapitres courts et titrés, ménageant des moments de respiration. Il a multiplié les points de vue et les perspectives pour nous permettre de saisir la personnalité d’Andy tout au long de sa vie.
Jean-Noël a réussi à nous faire sentir la fragilité d’Andy derrière son intransigeance. Personnellement, j’ai eu presque envie à la fin de ma lecture de prendre Andy dans mes bras pour le consoler.
Je n’exagère pas en affirmant que nous avons tous, lors de la soirée, admiré les qualités intellectuelles de Jean-Noël mais également ses qualités humaines dont une empathie naturelle qui lui permet de toucher le coeur des êtres et des choses.
Je n’oublie pas sa maîtrise de l’art biographique, son style littéraire, sa prose personnelle reconnaissable de suite sans signature, une langue délicate, sans une phrase de trop. Tout tient comme par magie et tout fait sens.

Nous avons été embarqués dans cette aventure qui ne nous a pas laissé indifférents. Pour cela, nous avons décidé d’organiser un cycle de quatre autres soirées Zoom pour ses autres biographies, une manière de le retrouver pour découvrir les autres personnages hors normes auxquels il a dédié son temps et son talent :


jeudi 6 mai pour Nancy Mitford. La dame de la rue Monsieur, Allary Editions
jeudi 3 juin pour Elle, Edmonde ( Charles-Roux ) Allary Editions
jeudi 1er juillet pour Elsa Triolet et Lili Brick. Les soeurs insoumises, Robert Laffont
jeudi 9 septembre pour Karen Blixen. Une odyssée africaine, Payot

02 avril 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Jean-Noël Liaut pour Andy Warhol Le Renard Blanc le 1er avril 2021

Andy LiautNourri de témoignages inédits, un portrait subtil qui dévoile l'homme derrière le mythe. Comment un fils d'immigrés slovaques ayant grandi à Pittsburgh dans un milieu ouvrier et catholique a-t-il pu révolutionner l'art de la seconde moitié du XXe siècle ? Comment ce grand angoissé à la santé fragile a-t-il su se métamorphoser en un " renard blanc ", comme l'a surnommé la comédienne Paulette Goddard : un être fureteur, malin, flairant le sens du vent, comprenant son époque avant tout le monde ? Pour éclairer le mystère Warhol, Jean-Noel Liaut a mené l'enquête pendant plus de trente ans.
Il a recueilli les confidences inédites de nombreux proches de l'artiste - les célèbres critiques d'art John Richardson et Stuart Preston, Pierre Bergé, Lee Radziwill ou l'égérie Ultra Violet - pour dresser un portrait tout en nuances, loin des habituelles visions partisanes présentant le pape du pop art comme un génie absolu ou comme un imposteur. En déconstruisant le mythe warholien, en faisant la part de son talent et de son habileté, de ses visions prophétiques et de son sens du marketing, ce récit intime et romanesque révèle un Warhol inattendu, tour à tour touchant et agaçant, génial et opportuniste, charismatique et profondément seul.

Né le 16 novembre 1966, Jean-Noël Liaut est écrivain, traducteur et journaliste. Il a publié une quinzaine de biographies et d’essais, parmi lesquels Les Anges du Bizarre (Grasset, 2001), Karen Blixen Une Odyssée Africaine (Payot, 2004 ; Grand Prix Littéraire de l’Héroïne 2005), Madeleine Castaing (Payot, 2008), La Javanaise (Robert Laffont, 2011), Elsa Triolet & Lili Brik Les Sœurs Insoumises (Robert Laffont 2015.  Grand Prix de la Biographie de l’Académie française. Finaliste du Prix Goncourt de la Biographie), Elle, Edmonde (Allary, 2017) Nancy Mitford La Dame de la rue Monsieur (Allary, 2019) mais également un volume de journal intime, Férocement Vôtre (Ramsay, 2005) et un Eloge des Garces (Payot, 2013). Ses livres ont été traduits en anglais, italien, grec, polonais, russe, néerlandais, espagnol, ukrainien et chinois.

J’ai découvert un monde que j’ignorais, j’ai appris à regarder autrement le Pop Art et j’ai eu envie à un moment de prendre Andy dans mes bras pour le consoler de l’inconsolable qui nous détermine tous à des degrés divers.

 

 

27 février 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Alexandra Badea pour Tu marches au bout du monde le 11 mars 2021

 MondeUn romanBadea bouleversant et universel sur le courage d’être soi. C'est l'histoire d'une femme en fuite. Née dans un pays qui, après l'effondrement du communisme, croque les fruits empoisonnés du capitalisme, l'héroïne de ce roman grandit parmi des humains au regard rivé sur leur écran de télévision. Elle fait partie de ce corps malade et court les fuseaux horaires. Pour échapper à soi-même, à la terre des origines, à l’histoire des parents, aux blessures passées, aux amours ratées. Et chercher à être enfin soi dans une géographie intime qui résiste au chaos. Cette femme est une fille de la mondialisation.

Entre Bucarest, Paris, Mexico, Tokyo et Kinshasa, la narratrice poursuit une quête de la sexualité, de la féminité, de la sororité et des territoires marqués au fer rouge de l'Histoire.
Ce Lost in Translation contemporain révèle une voix poétique et politique de romancière. Un roman au long cours qui nous emporte, nous rend plus forts, terriblement vivants.

En lisant ce roman, j’avais l’impression qu’Alexandra Badea s’adressait à moi. Elle a écrit les pages que j’aurais aimé écrire. Un voyage intérieur vers les confins du monde, emportant ce qui nous enchaîne, avant d’apprendre qu’il suffit de peu pour s'en libérer.

Alexandra Badea (née en 1980) est une écrivaine et metteuse en scène d'origine roumaine. Elle  vit à Paris. Ses premières pièces ont paru ensemble en 2008 : Contrôle d'identité, Burnout et Mode d'emploi, primée aux journées de Lyon des auteurs de théâtre de Lyon en 2008. En parallèle, elle poursuit une carrière de metteur en scène, aussi bien en France qu'en Roumanie, montant par exemple en 2010 au théâtre Foarte Mic de Bucarest la pièce Google, țara mea [Google, mon pays]. Elle a obtenu en 2013 le Grand Prix de littérature dramatique du Centre national du théâtre pour Pulvérisés, pièce créée au Théâtre national de Strasbourg

En 2018, sa pièce À la trace est mise en scène par Anne Théron à Paris au théâtre national de la Colline, avec les comédiennes Liza Blanchard, Judith Henry, Maryvonne Schiltz et Nathalie Richard dans les rôles principaux. Le texte, publié la même année chez L'Arche Éditeur, explore les relations filiales entre mères et filles et la restauration de la mémoire d'une histoire féminine perdue.

En 2018, Alexandra Badea publie aux éditions de l'Arche le premier volet d'une trilogie, intitulé : Points de non-retour [Thiaroye]. Le texte, qui raconte le massacre de soldats originaires des colonies et d’Afrique du Nord par l’armée française le 1er décembre 1944, fait l'objet d'une mise en scène, en septembre de la même année, au théâtre national de la Colline. L'auteure dit vouloir « se demander ensemble quelles sont les parties de notre histoire qu’on ne connaît pas, qu’on ne comprend pas, qu’on n’a pas le courage de nommer ». Dans sa note d’intention, citée par Pierre Monastier, elle explicite ces points de non-retour : « qui on était (pendant l’enfance, l’adolescence), qu’est-ce qu’on a fait de nous (par l’éducation, les traumatismes familiaux, de l’école, de la société, de l’Histoire) et qu’est-ce qu’on peut faire à partir de ce qu’on a fait de nous. Nous interroger sur la manière dont les blessures des autres peuvent apaiser nos blessures et inversement, trouver nos blessures communes, les endroits de trahison, de mensonge, de désillusion. [...] Y a-t-il des générations sacrifiées par l’Histoire ? Vient-on au monde avec les blessures de nos aïeux ? Comment les soigne-t-on, comment les transmet-on ? À quels endroits le politique détruit l’intime et comment peut-on reconstruire ce qui a été détruit ? »

 

 

27 février 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Laurent Petitmangin pour Ce qu'il faut de nuit le 4 février 2021

Petit mangin LaurentChers amis,

Il est encore temps de vous re-souhaiter douceur et sérénité pour cette nouvelle année qui nous annonce d’autres épreuves. 

Pour nous consoler, encore et toujours, la lecture. 

J’ai le plaisir de vous annoncer notre prochaine rencontre avec Laurent Petitmangin pour Ce qu’il faut de nuit. Un vrai coup de coeur.

Laurent Petitmangin est né en 1965 en Lorraine au sein d’une famille de cheminots. Il passe ses vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon. Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore aujourd’hui. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman.


C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir. 

Laurent Petitmangin est né en 1965 en Lorraine au sein d’une famille de cheminots. Il passe ses vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon. Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore aujourd’hui. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman.
https://www.lamanufacturedelivres.com/livres/fiche/181/petitmangin-laurent-ce-qu-il-faut-de-nuit

L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume. 
Je vous joins un RIB pour faire un virement, vous pouvez également envoyer un chèque à l’ordre de Si j’écrivais adressé à Roula El Jabri, 11 rue Barbet de Jouy 75007 Paris 
 
J’enverrai le jour même aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.
 
Prenez soin de vous. Soutenez vos libraires et continuez à vous passionner pour la littérature .. 
N’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.
 
Bien à vous 
Roula 
www.sijecrivais.com 

29 janvier 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

stage d'écriture animé par Joffrine Donnadieu

JoffrineAtelier - S’écrire

Écrire, c’est avant tout créer et rencontrer des personnages, trouver leur vérité. Cela demande du temps et une écoute engagée. Chaque personnage nous révèle une part de nous : tel est le pouvoir de la littérature, qui exige en retour une sincérité absolue.
Cette plongée en eaux profondes nous invite à accueillir aussi bien nos parts sombres que lumineuses.
Le roman est un territoire libéré de la morale et l’écrivain n’est pas un juge. Accepter les personnages tels qu’ils sont, avec leurs faiblesses, leurs manques, nous en apprend souvent beaucoup sur nos peurs, nos résistances, nos désirs inavouables, nos pulsions qui sont autant de matière à écrire. À nous d’en extraire le meilleur pour dissoudre l’obscurité.
Écrire, c’est se battre avec les mots pour que la vérité des personnages et de leurs émotions se révèle. Une vérité universelle qui peut être partagée avec le lecteur.
Écrire, c’est aller à l’intérieur des êtres pour y cerner toutes les nuances de leur caractère, leur singularité. Il faut aimer ses personnages pour que le lecteur s’attache à eux et ait envie de les suivre. Ils vivent par eux-mêmes, incarnés et vibrants. Chacun est unique.
CFrance et atelier vous propose de trouver leurs voix, leurs souffles et de les laisser vous entrainer.
Traquer le détail, les gestes, les obsessions pour irriguer votre texte et donner du relief à vos écrits.
Un atelier d’exploration du vivant, du corps, des sensations, à la recherche de votre propre vérité.

Je m’appelle Joffrine Donnadieu. Aussi loin que je me souvienne, l’écriture a été au centre de ma vie. À 16 ans, j’ai quitté la Lorraine pour suivre le cours Florent. Malgré la mention obtenue à la fin des trois années du cursus, ma vie est restée orientée obstinément vers la littérature. Je mobilise les outils de la dramaturgie au service de mes textes : souffle et rythme, déplacements, émotions, mots et silences. Mon premier roman, une Histoire de France, est sorti en septembre 2019 aux éditions Gallimard.

 

 

04 janvier 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontre Zoom Marie-Laure de Cazotte pour Ceux du fleuve le jeudi 7 janvier 2021

Fleuve CazotteChers Amis,

Je vous souhaite une année tout simplement normale avec la possibilité d’embrasser ceux que vous aimez, de sortir à toute heure du jour et de la nuit, d’aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, au concert. Une année qui permet de s’évader par terre, air ou mer. Et que la vie reprenne son cours habituel avec tous ses possibles, trainer en librairie ou en bibliothèque, nager dans une piscine ( c’est ce qui me manque le plus ).


A vous tous, une bonne santé pour jouir des petits et grands riens qui font les joies du quotidien. Bas les masques !

Grâce à Zoom, nous continuons à nous réunir autour de nos auteurs privés des contacts avec leurs lecteurs.

Je vous rappelle notre rencontre du jeudi 7 janvier à 18h30 autour de Marie-Laure de Cazotte pour Ceux du fleuve, chez Albin Michel.

Historienne de l’Art, Marie-Laure de Cazotte a toujours donné une importance majeure à l’écriture, parallèle évident, selon elle, avec son parcours artistique.
En 2014, parait son premier roman, « Un temps égaré », l’histoire d’un businessman confronté à la démence, pour lequel elle reçoit le prix du 1er roman de Chambery.
Suit un roman historique, plusieurs fois primé également « A l’ombre des vainqueurs » sur la situation complexe de l’Alsace de 1870 à 1945.
Enfin, avec « Mon nom est Otto Gross » paru en 2018, Marie-Laure de Cazotte nous raconte ce médecin autrichien influent dans l’histoire de la psychanalyse mais aussi inspirateur du mouvement dadaïste.
Sur ces thématiques certes différentes, Marie-Laure de Cazotte reconnait néanmoins un fil rouge à tous ces titres, celui du lien père-fils.


Cette idée, elle la décline encore, d’une façon différente, dans son nouveau roman, « Ceux du fleuve », où le jeune Henri, orphelin, devra se construire une nouvelle famille, fuyant la fureur des hommes.
Nous sommes alors en 1793. La France vit sous la Terreur et se déchire à l’Ouest entre royalistes et républicains. Dans cette région que l’on appellera la Vendée militaire, alors que les combats font rage et que les exactions sont aussi violentes d’un côté que de l’autre, le jeune Henri croisera des hommes et des femmes, qui, comme lui, ayant tout perdu, creuseront au plus profond d’eux-mêmes pour garder une once d’humanité, loin de l’esprit de vengeance.
Dans le roman de Marie-Laure de Cazotte, on apprécie la peinture de cette région des bords de Loire, le parler de ces personnages authentiques, la simplicité des sentiments. Surtout, faisant le choix de ne considérer cette page sombre de notre histoire nationale qu’en toile de fond de son roman, l’auteur nous montre combien ces êtres emportés par le vent de l’histoire pourraient être d’ici ou d’ailleurs, d’hier ou d’aujourd’hui.
Marie-Laure de Cazotte nous raconte une histoire universelle, celle des ces êtres qui se relèvent malgré tout. Beau et bouleversant, ce roman est porté par une écriture subtile, poétique et sensible, à laquelle on ne peut rester insensible.


https://www.web-tv-culture.com/infos-presentation/ceux-du-fleuve-54073-52512.html

L’inscription est obligatoire

J’enverrai le jour même aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.

Prenez soin de vous. Soutenez vos libraires et continuez à vous passionner pour la littérature ..
N’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.

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Chers amis,

Je reprends encore une fois les mots d’Olivia qui résume parfaitement notre soirée d’hier avec Marie-Laure de Cazotte pour Ceux du fleuve :

Merci, Chère Roula, de m’avoir permis de faire connaissance par Zoom avec Marie-Laure de Cazotte dont l’accès à Ceux du fleuve se mérite pareil au Rivage des Syrtes de Julien Gracq comme tu nous l’as si bien exprimé. Cette auteure amicale, aux multiples influences littéraires et historiques, que je pourrais écouter des heures tant son œuvre et son écriture paraissent élaborées, originales, sensibles et teintées de violence. Au fur et à mesure la transposition s’effectuait avec notre époque, ses guerres, conflits fratricides, exil et enfants perdus ou mineurs isolés, thèmes que tu nous as mis bien en avant.
Nous avons de la chance que tu aies défriché pour nous les abords du fleuve, on va pouvoir le traverser. Je ne suis pas certaine que je m’y serai aventurée seule avant cette soirée.

Pour ma part, j’ai eu beaucoup de plaisir à questionner Marie-Laure dont j’ai lu tous ses livres. Elle nous a dit avoir commencé le roman suite à la phrase : c’est un enfant qui court, écrite au revers d’un texte qu’elle n’avait pas aimé à la relecture.

Aussi, après son roman A l’ombre des vainqueurs qui parlait des conséquences des guerres franco-allemandes sur les habitants d’un village alsacien dont sa mère est originaire, elle a eu le désir de se pencher sur l’histoire des Guerres de Vendée dont son père est originaire, histoire qu’enfant elle entendait. …et d'écrire la Loire, premier fleuve français par son débit, son histoire, sa position elle aussi frontalière (« au sud de la Loire ») et sa diversité de part le nombre de régions qu’il traverse, un personnage à part entière du roman.

Marie-Laure de Cazotte ne prétend pas écrire des romans historiques, son prisme est de mettre en scène des êtres qui subissent les aléas de la grande Histoire. Elle est du côté de ceux qui subissent…
J’aime son écriture, sa sensibilité, son intelligence de l’âme humaine et la rigueur qu’elle s’impose pour choisir la langue et le vocabulaire adapté au contexte. J’ai découvert avec plaisir la vie du Fleuve, lieu de passage, lieu de tous les dangers, et lieu de la survie comme j’ai aimé l’enfant Henry, Isabelle et Marie, Pierre et Philippe.. je ne les oublierai pas de sitôt.

En attendant de vous annoncer notre prochaine rencontre, je vous rappelle le stage d’écriture qui sera animé en présentiel par :
Joffrine Donnadieu, auteure d’Histoire de France. Ci-joint le descriptif.

Encore une fois tous mes voeux pour une année riche en nourritures littéraires, et la fin prochaine de la pandémie qui nous impose sa loi.

02 janvier 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

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