Un moment de grâce né d’une rencontre entre Emily Dickinson et Dominique Fortier, une évidence naturelle selon les mots de son éditrice Chloé Deschamps.
Nul n’était plus tourné vers le monde extérieur qu’Emily la recluse…une vie pour s’émerveiller du brin d’herbe qui naît et meurt, un infini à vivre, à écrire, éclats de poèmes sur des bouts de papier, plus de 1800 dont cinq seulement publiés de son vivant.
”les livres s’abreuvent à l’eau des fleurs” plus d’un siècle est passé et l’herbier laissé par Emily est si vivant nous dit avec émotion Dominique.
Les livres sont les vrais lieux que nous habitons, un home, mot anglais qui désigne la maison où brûle un feu de vie,
Villes de papier, villes imaginaires, sont les traces laissées par les cartographes en signe de propriété.
C’est en inventant que l’on demeure le plus fidèle à ce qu’on a imaginé. Dominique n’a pas voulu visiter la maison d’Emily et n’a pas relu La dame blanche de Christian Bobin lu à sa parution en 2007.
Emily, une force ! un cadeau que Dominique nous offre avec pudeur et poésie.
Les villes de papier, une magnifique biographie romancée pour moi. Un essai, une tentative pour retrouver la grande poétesse nous dit Dominique Fortier.
Hélène Abraham nous écrit :
La soirée était passionnante et poétique
Un écrivain qui sait parler de ce qu’elle fait et pourquoi. Très convaincante sur sa démarche et sa logique tout en nous faisant rêver et nous embarquant dans sa magie
Annie Rizk nous écrit :
Ce fut un témoignage d’une extreme finesse que nous avons eu là hier, témoignant d’une osmose entre Dominique Fortier et Emily dickinson, un partage de sensibilité qui a conduit la première à reconstruire par l’imagination la vue de la poétesse américaine, qui vécut la majeure partie de sa vie en recluse. Il s’agissait pour elle d’écrire et non d’etre une écrivaine elle, qui loin loin de s’attacher à son ego, s’interessait d’abord à la contemplation du monde. Et c’est d’abord son jardin, les fleurs, la nature qu’elle n’avait cesse de regarder et s’écrire dans leurs extraordinaires et infinitésimaux changements successifs. Nous avons appris avec bonheur que pour elle, sous le regard de Dominique, habituée aux frimas canadiens, les poemes étaient “ neige”, dentelle délicate. Nous la remercions pour cette soirée de finesse, de rêve et de délicatesse.
Ishtar Jaulin nous écrit :
Très belle soirée riche de sens et du partage autour du féminin de l’être et de la vie.
J’ai grandement apprécié notre rencontre avec Dominique Fortier, une personne aussi simple que sensible et sincère !
Il est rare d’avoir de nos jours des personnes libérées du carcan des conventions en ouverture vers la vraie vie!
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