Dans quelques jours, le mardi 1er décembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Philippe Labro nous présenter J’irais nager dans plus de rivières.
L’auteur revient sur sa vie, ses amours, ses douleurs. Enthousiasme et nostalgie maintiennent vivante l’envie d’écrire, de témoigner, de partager.
”La fondation de ma fiction aura été – et demeure – ma vraie vie, certes, mais à laquelle j'ai ôté le banal, la routine, pour essayer d'en faire autre chose. L'écrivain est un menteur sincère, un tricheur souriant, un fabulateur conscient, un sérieux mythomane.”
”Lorsque de amis étrangers vous interrogent sur la langue française, il suffit de leur citer Apollinaire :
Je passais au bord de la Seine,
Un livre ancien sous le bras,
Le fleuve est pareil à ma peine,
Il s'écoule et ne tarit pas,
Quand donc finira la semaine.
Et leur dire que c'est de la musique, avec des mots de tout le monde.”
J’ai aimé ce pêle-mêle sans hiérarchie où se mêlent profondeur et légèreté, personnel et universel. Toute une vie, et tout reste encore à vivre.
Je vous espère nombreux(ses)
------------------------------
Je pense que nous avons tous été subjugués par le charme, la douceur, l’intelligence, la gentillesse et la clarté des propos de Philippe Labro.
J’irais nager dans plus de rivières, roman protéïforme à l’image de son auteur, romancier, scénariste, journaliste, parolier et même directeur de radio et de chaine télévisé. Le lien entre toutes ses facettes : l’Amour, l’amour du mot, une gourmande curiosité éclectique, un optimisme nécessaire, une passion pour la musique et un splendide appétit de vivre.
« il faut faire ce que l'on aime et aimer ce que l'on fait ».
Il n’oublie pas les AUTRES qui ont tant compté : en premier la mère et le père, les frères, les amis, les femmes aimées, surtout Françoise, sa femme, une miraculeuse rencontre. Il y a bien sûr les mentors qu’il a admirés, et les aidants qui ont dans l’anonymat et le silence oeuvré pour sa guérison.
Pour lui toutes les femmes sont des exceptions. Je vous rassure chers Hervé, Yves, Pierre Jean, Abdel, vous aussi, êtes exceptionnels.
Nous avons quitté à regret l’écran zoom avec un désir d’apprendre encore et encore, de relire, de découvrir tous ces auteurs et penseurs, les petits cailloux blancs qui ont jalonné son chemin et qui vont nous servir de balises pour avancer à notre tour.
A nos plumes chers amis, pour écrire nos listes de J’emporterai de Philippe Labro plus dynamiques que les Je me souviens de Perec.
Anita Annicchiarico nous écrit :
Face à face avec Philippe Labro en toute simplicité.
Grâce à zoom, il nous « reçoit »dans l’intimité de sa bibliothèque et répond avec grâce et gentillesse aux questions de Roula. Ses yeux bleus sont limpides: aucune fausse modestie ni pudeur déplacée. Tous, nous savons que cet homme a eu mille vies et a côtoyé les plus grands.
Il nous livre quelques souvenirs, anecdotes, citations au cours d’une conversation tranquille et avec un air de gravité qui nous parle de lui. Il n’hésite pas à revenir avec sincérité sur l’épreuve d’une terrible dépression qu’il a traversé, ni répondre avec générosité sur ses secrets d’écriture.
C’est un homme qui ne cherche pas l’esbroufe, et nous remercie avec chaleur avant de nous quitter pour rejoindre son petit fils.
Un bien beau moment.
Olivia nous écrit :
Aucune de tes soirées littéraires ne se ressemblent mais elles ont toutes leur extraordinaire part de magie. Philippe Labro nous a livré quelques-uns des secrets de son écriture prolifique et de son âme. Les interrogations et les désirs de l’homme à l’autre bout de la fiction.
Un grand merci. J’ai envie de lire chaque livre que tu nous présentes.
Natacha Clouzet nous écrit :
J’ai été très touchée par ce témoignage sincère et par son humanité. Demain matin, assise en silence sur ma chaise, je serai très attentive au goût de ma première tartine de confiture. Elle aura une autre saveur,
j'en suis sûre…
Commentaires