Si j'écrivais... Ateliers d'écriture

« Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. » Marguerite Duras

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Si j'écrivais reçoit Blanche de Richemont pour Allez Courage - Petit traité de l'ardeur

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BLANCHE DE RICHEMONT

Allez, courage ! Petit traité de l’ardeur, Les Presses de la Cité

Blanche de Richemont est titulaire d'un DEA de philosophie sur le sublime inspiré par le désert auquel elle consacre son premier livre en 2004 : Eloge du désert (Presses de la Renaissance). L'année suivante, elle part deux mois dans une caravane de sel entre Tombouctou et la mine de sel de Taoudeni, et au retour publie un Eloge du désir (Presses de la Renaissance, 2007). Depuis, elle a écrit de nombreux ouvrages, inspirés par le voyage, intérieur comme réel, et la  spiritualité.

Le Souffle du maître (Presses de la Renaissance, 2015) a reçu le prix ALEF des librairies mieux-être et spiritualité, et son Petit dictionnaire de la joie (Editions Philippe Rey, 2017) donne lieu à de nombreuses conférences et ateliers. Elle anime également des marches dans le désert autour de la joie, qui est pour elle la grande quête d'une vie.

Le lundi 26 juin 2023 à 19h30 précises

Paris 7° ,  11 rue Barbet de Jouy

Blanche de Richemont sera avec nous pour nous présenter son Petit traité de l’ardeur, Allez courage. Quel est ce combat que nous ne finissons pas de mener ? quel courage voudrions-nous épouser ? où planter nos désirs ? quand devons-nous agir et pourquoi ? Pouvons-nous espérer en finir avec le découragement ?Tant de questions !! Je suis heureuse de terminer mon année sur cette question qui ne sera probablement jamais résolue ou du moins qui demeurera inhérente à la quête même de notre vie : comment garder chaque jour courage ?

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.

Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

Participation aux frais : 40 € (35 euros pour les membres) à régler sur place.

19 juin 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Jean-Noël Liaut pour La princesse insoumise

  Princesse JEAN-NOËL LIAUT
La Princesse insoumise, Allary Editions

Elle fut la dernière grande princesse indienne. Une amoureuse, une femme de pouvoir, une féministe avant l'heure.
Issue de deux lignées de maharajas, Gayatri Devi grandit dans l'Inde des années 1920 au cœur de palais somptueux, dont certains comptent jusqu'à 400 domestiques. Courses à dos d'éléphant, chasses à la panthère, leçons d'histoire-géographie délivrées par sa mère à bord d'un petit avion survolant l'Himalaya : la jeune héritière reçoit une éducation princière.
Tombée amoureuse du maharaja de Jaipur, elle découvre, en se mariant, la dure loi du patriarcat indien : les femmes doivent rester invisibles et vivent voilées, entre elles. Mais loin d'accepter ce statut, Gayatri Devi révolutionne son rôle d'épouse. Amie Unknownintime de la reine d'Angleterre et de Jackie Kennedy, elle crée la première école pour filles au Rajasthan.
Belle, intelligente, résolue, elle sait faire avancer ses idées progressistes, jusqu'à s'engager pour la protection des animaux. Première femme de son rang élue au Parlement, elle défie publiquement Nehru, Premier ministre. Cela lui vaudra l'inimitié de sa fille, Indira Gandhi, qui, parvenue au pouvoir, la jette en prison.
Des fastes des maharajas à la perte de leur influence, du joug britannique à l'Indépendance, de la soumission des femmes à leur tentative d'émancipation, l'histoire de Gayatri Devi est celle d'une princesse insoumise dont le destin se confond avec l'avènement de l'Inde moderne.

Le jeudi 8 juin 2023 à 19h30 précises
Paris 7° , 11 rue Barbet de Jouy

Jean-Noël Liaut que vous vous aviez eu le bonheur de rencontrer plusieurs fois sur Zoom lors du confinement pour ses biographies d’Andy Warhol, d’Elle, Edmonde, de Nancy Mitford, de Karen Blixen sera avec nous, en chair et en os, pour La princesse insoumise qui retrace le destin fascinant de Gayatri Devi, (1919/2009), la plus flamboyante et la plus moderne des princesses indiennes. Petite-fille, fille et femme de maharaja, la Maharani était consciente de son rang mais soucieuse de justice, une féministe avant l’heure, une femme libre ayant cassé les codes de sa caste et tracé la voie pour nombre d’Indiennes, une femme visionnaire.

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.
Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]
Participation aux frais : 40 € (35 euros pour les membres) à régler sur place.

Les codes d’accès seront transmis ultérieurement aux personnes inscrites.



 

06 juin 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Lecture mise en espace de NEFERTITI, d'Andrée Chédid

Nefertiti petitLecture mise en espace
Ce texte est une adaptation scénique du roman d’Andrée Chédid : Néfertiti et le rêve d’Akhénaton

pour les représentations qui ont eu lieu à l’Institut du Monde Arabe en 1992 puis reprises en 1997 pour l’année de l’Egypte à Paris. Il a été autorisé par Andrée Chédid qui a beaucoup soutenu le spectacle. Elle avait rédigé une lettre mise en tête du dossier de presse de l’époque où elle disait : «…la qualité de l’adaptation et celle des comédiens a donné force, souffles, espace, chaleur à ce récit. Tout m’a semblé sobre et vibrant… »
Andrée Chédid, grande poétesse et romancière, de père libanais et de mère syrienne est née au Caire en 1920. En 1946, elle s’installe à Paris avec son mari et elle publiera toute son oeuvre littéraire en français. Elle sera reconnue pour son humanisme, son pacifisme et pour avoir mis des héroïnes au premier plan de ses récits, comme ici avec Néfertiti, ou comme dans « Le sixième jour » porté à l’écran par Youssef Chahine et interprété par Dalida.
Elle est mère et grand-mère des compositeurs-interprètes respectivement Louis Chédid et Mathieu Chédid. Elle est décédée à paris en 2011
Le récit se place en 1300 avant JC. Un couple d’adolescents amoureux a complètement révolutionné le monde de l’Egypte ancienne lors de leur accession au trône. Ils ont construit une ville nouvelle loin des fastes de Thèbe. Ils ont instauré une première religion monothéiste et d’aspect méditatif, sans idole. Ils ont prôné la non-violence et la liberté individuelle. Leur règne a duré seize ans avant d’être balayé par une Contre Réforme qui a détruit leur cité et gommé leur nom des cartouches royaux.
Au début du texte, nous sommes dans les ruines de la Cité d’Horizon où Néfertiti demeure seule avec son scribe, Boubastos, pour écrire secrètement l’histoire de l’aventure du couple d’exception qu’elle a formé avec Akhénaton, de leur rêve d’une société juste et tolérante.
Lecture par Yves Penay, auteur de l’adaptation, accompagné de Christelle Willemez et Axel Bry. Ils sont tous trois acteurs, chanteurs, parfois metteurs en scène, ont fait du cirque, de la danse…
Yves Penay promeut la littérature en réalisant de nombreuses lectures d’auteurs tels que W G Sebald, Antonio Lobo Antunes, John Berger, Le Clézio…

Christelle Willemez a écrit et joué une adaptation de « Une passion » de Christiane Singer sur Héloïse et Abélard, déjà présentée à nos soirées,

quant à Axel Bry, Il fait notamment parti du collectif « Les souffleurs, commando poétique » qui « soufflent » de la poésie aux oreilles des gens de par le monde entier.

16 mai 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Muriel Barbery pour Une heure de ferveur


9782330168254DownloadMURIEL BARBERY 

Une heure de ferveur,

Actes Sud 

En regardant la neige se poser sur les pierres d’un tor­rent, le jeune Haru Ueno pressent que sa vie va s’inscrire sous le signe de l’harmonie : rechercher, capter, servir et honorer la beauté des formes. Il quitte ses montagnes natales de Takayama, se passionne pour l’art, s’impose comme un marchand renommé. Aussi chaleureux qu’indépendant, toujours entouré d’amitié, Haru s’adonne pleinement au bonheur des rencontres, des fêtes au lendemain desquelles il est de retour dans sa maison dont le cœur abrite un érable et qu’entourent temples et jardins de Kyoto. De ce lieu rare, il a fait un havre. Il veut y pas­ser une vie lumineuse, ignore combien elle sera empreinte de drames où, à la douleur du Japon, se mêle sa quête fervente des métamorphoses de la beauté. Haru a une trentaine d’années quand son destin lui en offre la plus belle manifestation – et à jamais l’en prive. Car quelque part en France, fruit d’une liaison éphé­mère, une petite fille est venue au monde. Elle s’appelle Rose. Il lui est interdit de l’approcher, bien qu’elle incarne désormais le secret, la vérité et probablement toute l’âme de son existence.  

Depuis son premier roman, Muriel Barbery se confronte aux nuances de l’altérité. Aucun endroit, aucun paysage, aucun personnage ne pouvait lui offrir un tel territoire d’imaginaires et de sensibilités. 

Le jeudi 30 mars 2023 à 19h30 précises

Paris 7° ,  11 rue Barbet de Jouy 

Muriel Barbery sera avec nous pour Une heure de ferveur qui ne pourra que vous enchanter. Personnellement, après l’avoir lu, j’ai relu aussitôt Une rose seule. Touchée par le Japon où elle a résidé pendant deux ans après le grand succès de L’élégance du hérisson, Muriel Barbery tisse, depuis son retour, une broderie délicate de l’âme du Japon. La vie des elfes et Un étrange pays lui avaient pemis de capter les premiers rayons de cet éblouissement qui n’a jamais cessé de l’émerveiller. 

 

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.

Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces. 

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

21 mars 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Monica Sabolo pour la vie clandestine

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MONICA SABOLO   

La vie Clandestine, Gallimard

« Je tenais mon sujet. Un groupe de jeunes gens assassinent un père de famille pour des raisons idéologiques. J’allais écrire un truc facile et spectaculaire, rien n’était plus éloigné de moi que cette histoire-là.  Je le croyais vraiment.

Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l’écho de la violence. »

La vie clandestine, c’est d’abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l’ombre d’un père aux activités occultes, disparu sans un mot d’explication. C’est aussi celle des membres du groupe terroriste d’extrême gauche Action directe, objets d’une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé.

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    Comment vivre en ayant commis ou subi l’irréparable ? Que sait-on de ceux que nous croyons connaître ? De l’Italie des Brigades rouges à la France des années 80, où les rêves d’insurrection ont fait place au fric et aux paillettes, La vie clandestine explore avec grâce l’infinie complexité des êtres, la question de la violence et la possibilité du pardon.

 

Le mercredi 15 mars 2023 à 19h30 précises

Paris 7° ,  11 rue Barbet de Jouy

Monica Sabolo (Prix de Flore 2013) pour Tout cela n’a rien à voir avec moi, (Grand Prix de la SGDL 2015) pour Crans-Montana, Summer 2017, Eden 2019, sera avec nous pour nous éclairer, je l’espère, sur l’écho incompréhensible que font certains événements en nous, en apparence si éloignés de notre vie. Les questions que nous nous posons sur les autres nous ramènent parfois aux questions que nous avons évité de nous poser sur nous-mêmes.

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.

Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

Les codes d’accès seront transmis ultérieurement aux personnes inscrites.

 

26 février 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Sabyl Ghoussoub pour Beyrouth-sur-Seine

SABYL G SabylSABYL GHOUSSOUB
Beyrouth-sur-Seine, Stock
Lorsque le narrateur décide de questionner ses parents sur leur pays d’origine, le Liban, il ne sait pas très bien ce qu’il cherche. La vie de ses parents  ? De son père, poète-journaliste tombé amoureux des yeux de sa femme des années auparavant  ? Ou bien de la vie de son pays, ravagé par des années de guerre civile  ?
Alors qu’en 1975 ses parents décident de vivre à Paris pendant deux ans, le Liban sombre dans un conflit sans fin. Comment vivre au milieu de tout cet inconnu parisien quand tous nos proches connaissent la guerre, les attentats et les voitures piégées  ? Déambuler dans la capitale, préparer son doctorat, voler des livres chez Gibert Jeune semble dérisoire et pourtant ils resteront ici, écrivant frénétiquement des lettres aux frères restées là-bas, accrochés au téléphone pour avoir quelques nouvelles. Très vite pourtant la guerre pénètre le tissu parisien  : des bombes sont posées, des attentats sont commis, des mots comme « Palestine », « organisation armée », « phalangistes » sont prononcés dans les JT français.
Les années passent, le conflit politique continue éternellement de s’engrener, le Liban et sa capitale deviennent pour le narrateur un ailleurs dans le quotidien, un point de ralliement rêvé familial. Alors il faut garder le lien coûte que coûte notamment à travers ces immenses groupes de discussion sur WhatsApp. Le Liban, c’est la famille désormais.

Incisif, poétique et porté par un humour plein d’émotions, Beyrouth-sur-Seine  est une réflexion sur la famille, l’immigration et ce qui nous reste de nos origines. (j’ai beaucoup et j’espère rire encore en le relisant pour préparer la rencontre, j’en ai tant besoin de ce recul qui permet de rire de soi)

Le mercredi 15 février 2023 à 19h30 précises
Paris 7° , 11 rue Barbet de Jouy
Sabyl sera avec nous, et ce sera un grand moment. L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.
Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.
Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

09 février 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Jeanne Pham Tran pour De rage et de lumière

JeanneJeanne Pham Tran
De rage et de lumière, Mercure de France

C’est par hasard, à la faveur d’un documentaire, que Jeanne découvre Jack Preger : un homme hors du commun, fermier au pays de Galles devenu médecin sur le tard. Il arpente les bidonvilles de Calcutta et soigne sans relâche les plus démunis.
La jeune femme part alors en Inde, décidée à écrire un livre avec lui. Mais le vieil homme n’a aucune envie de se confier.
Pendant ce temps, en France, sa mère se bat de toutes ses forces contre la maladie. Pourquoi Jeanne éprouve-t-elle le besoin de partir si loin précisément à ce moment-là ? Que cherche-t-elle à travers Jack ?
Au fil du voyage, des liens invisibles se tissent peu à peu entre les trois personnages, chacun réparant quelque chose chez l’autre, avec ses manques, ses blessures et sa part de lumière.

Le jeudi 2 février 2023 à 19h30 précises
Paris 7° , 11 rue Barbet de Jouy


Jeanne Pham Tran sera avec nous pour nous présenter son premier roman, et ce parcours passionnant et étonnant de Jack, mais également celui de sa mère et probablement le sien. De Paris à Bangkok, du brouhaha stressant de l’univers de l’édition au calme et au silence d’un certain lointain qui pourrait aider à mieux vivre l’insoutenable deuil et la béance qu’il ouvre en elle, en nous ?

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.
Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

29 janvier 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

Chers amis, 

 

Philippe écrit :  La soirée avec Olivia de lamberterye  aura été follement drôle. Hier encore, les absents avaient tort. Nous avons ri, éclaté de rire je devrais dire, aux exploits et aux malheurs de l’héroïne Anna, tellement bien décrits par Olivia avec tant d’humour, de gravité et de légèreté à la fois. Les rapports mère fille mis à nu dans leur complexité et leurs paradoxes, les rapports avec l’adolescence et avec la vieillesse aussi, tout est prétexte à rires et pleurs, démonstrations d’amour et d’amertume.

Un enthousiasme contagieux a conquis l’assistance nombreuse, près de 50 participants, un véritable fan club d’Olivia. 

 

Claudie écrit : Comme toujours, la soirée d’hier nous a apporté joies et satisfactions multiples, le diner aussi. Encore merci. J’écoute Olivia de Lamberterie les dimanches et je l’avais rencontrée chez toi, la première fois. Elle écrit en langage direct libre, c’est à dire en supprimant les guillemets et le verbe de parole introducteur. Le discours est alors sur le même plan que le récit. De plus, elle intercale divers récits et réflexions, elle nous l’a expliqué. C’est ce qui donne à son écriture cette fluidité, ce naturel et cette modernité. 

 

Moi je vous le dis avec mon enthousiasme habituel, la soirée était passionnante ! Olivia a lu avec sa belle voix les textes que j’avais choisis. Nous avons échangé sur l’écriture. Olivia a à coeur de défendre la littérature pure et dure, elle cherche une voix et une langue quand elle lit et travaille énormément la langue quand elle écrit. Elle a découvert le bonheur d’écrire pour elle, la liberté qu’offre la fiction, elle va poursuivre ce chemin pour son bonheur et le nôtre. 

Avec Manuel Carcassonne, ils ont répondu aux questions des participants concernant le choix des manuscrits et le pourquoi des refus. Sujet crucial pour la critique littéraire et l’éditeur qu’ils sont : comment ne pas passer à côté d’un très bon livre ? , hélas aucune certitude, chacun procède à sa manière, beaucoup (trop ?) de manuscrits envoyés, la nécessité de faire des choix…

 

Moi, le choix, je l’ai fait ! : c’est avec une grande joie que je vous rappelle notre soirée du jeudi 2 février avec Jeanne Pham Tran pour De rage et de lumière  au Mercure de France. (Invitation ci-jointe)

Je tenais vraiment à recevoir Jeanne pour son premier roman, pour cela, j’ai choisi de faire une exception à mes habitudes en lui organisant une soirée 8 jours après notre merveilleuse rencontre avec Olivia. 

Cette éditrice devenue romancière nous donne à lire un roman écrit tout en délicatesse et qui illustre parfaitement les deux phrases mises en exergue du roman : 

"Il faut bien que se créent les abîmes pour que s’y engouffrent les forces vives de la vérité". L’inconnu me dévore de XAVIER GRALL 

"Je voudrais que tu comprennes ce qu’est le vrai courage. C’est savoir que tu pars battu d’avance et, malgré cela, agir quand même et tenir jusqu’au bout". Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de HARPER LEE

 

Pour aller plus loin : 

L’article de Jérôme Garcin  "Dans son premier roman, [...] elle exalte la beauté des âmes. "L'OBS, 26 janvier 2023

L’article d’Alexandra Schwartzbrod "Un premier roman cathartique, juste et touchant, parfois brutal, mais la vraie vie est souvent ainsi. » Libération, 28 décembre 2022

Livres Hebdo, 1er décembre 2022 - Jeanne Pham Tran

26 janvier 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

si j'ecrivais reçoit Olivia de Lamberterie pour Comment font les gens

OLIVIA Olivia de Lamberterie
Comment font les gens ? Stock

« À force de les minimiser, ses douleurs se sont fossilisées en une colère compacte qui, si elle se libérait, se transformerait en un hurlement, mais qu’elle retient de toutes ses forces de fille élevée à faire bonne figure. Ses chagrins déchus par la théorie maternelle de la relativité ont mué en une tragique envie d’étreindre quelque chose qu’elle ne saurait nommer et qui sans cesse s’échappe. Sa certitude qu’on ne peut pas vivre dans un monde sans transcendance est en permanence contrariée par la réalité matérielle et consommatrice. Elle trouve refuge dans une grotte érigée au fil des décennies avec des mots, des images et des chansons, l’art, un bien grand mot, la beauté des choses qui la bouleverse lui sert de kaléidoscope pour observer les jours et les gens. Ainsi le quotidien paraît moins féroce aux yeux de cette sentimentale désenchantée. »
Anna, la narratrice de ce roman aux allures de Mrs Dalloway  contemporain, est éditrice sous les ordres d’une dictatrice, se débrouille comme elle peut avec la vie, c’est-à-dire plutôt mal. Elle résiste. Elle endigue. Elle encaisse. Elle se souvient, surtout.
Coincée entre une mère féministe mais atteinte d’une forme de joyeuse démence, trois filles à l'adolescence woke, un mari au sourire fuyant et à la tenue fluo, un cordon sanitaire d’amies qui sonnent le tocsin des SMS et des apéros SOS «  burn out  », Anna pourrait crier, comme on joue, comme on pleure, « Arrêtez tout  !  », mais ça ne marche qu’au cinéma. Comment font les gens ? Pourquoi ne remarquent-ils pas les «  pigeons dégueulasses aux ventres de pamplemousse  » ou la mélancolie fêlée d’une voisine de comptoir  ? Il y a du Virginia Woolf déjanté dans ce roman de la charge mentale, mais il y a aussi du Françoise Sagan  : chaque phrase vise juste, replie le présent déceptif sur le passé enchanté.

Chroniqueuse littéraire à Elle, Télématin ( sur France 2), au Masque et la Plume, vous la connaissez tous. Nous l’avions reçue pour son premier récit Avec toutes mes sympathies. C’était le jour du décès de Karl Lagerfield, j’étais certaine qu’elle allait annuler, elle avait une bonne raison pour le faire ! Non, elle est arrivée livide après une journée intense de préparation  du numéro spécial d’Elle concernant le décès de cette personnalité hors normes. 
L’entretien était passionnant, elle a répondu à toutes les questions ne laissant apparaître aucun signe de lassitude ou d'épuisement. Après l’entretien, j’avais observé, avec admiration et reconnaissance, son attention particulière à l’écoute de chacun des participants qui l’approchait pour faire dédicacer son livre et lui livrer un chagrin personnel. Je garderai toujours cette soirée dans ma boîte des moments précieux que la vie m’a offert. 

Le mercredi 25 janvier 2023 à 19h30 précises
Paris 7° , 11 rue Barbet de Jouy

Olivia de Lamberterie sera avec nous, et je m’en réjouis d’avance. Son roman est dense, fort, admirablement bien écrit, perturbant, drôle, stressant, fatigant, on rit, on pleure, on est surtout tenu en apnée de la première à la dernière page.

L’entretien sera suivi d’un moment convivial autour d’un buffet oriental préparé par mes soins.
Christiane, de la Librairie au Dauphin, sera sur place pour permettre les dédicaces.

Les codes d’accès seront transmis ultérieurement aux personnes inscrites.

20 janvier 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

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