Du journalisme à l’écriture autobiographique, un long chemin d’écriture qu’il n’est possible d’entreprendre que si l’on accepte de se mettre en danger. Ecrire sur soi, explorer son terreau intérieur, c’est douloureux. Cela représente un grand acte d’humilité. Mais, pour nous lecteurs, quelle fascination ! Deux best-sellers traduits en 34 langues
De la part de la Princesse morte et Le Jardin de Badalpur
Des années de silence ont précédé l’écriture d’une vie romanesque que Kenizé Mourad a choisi de combler en reporter de guerre pour Le Nouvel Observateur. De Téhéran à Beyrouth, de Bombay à Lahore, elle écrira sur le vif l’horreur et son cortège d’images inacceptables. Fallait-il ce long chemin pour arriver à soi ?
C’est avec Dans la ville d’or et d’argent
que Kenizé Mourad va atteindre les sommets de son art. La maîtrise de l’écriture romanesque distanciée, jumelée à la maîtrise de l’enquête historique au service de l’engagement personnel : quelle belle leçon d’écriture !
"-Je ne suis pas danseuse!"
Où a-t-elle trouvé le courage de répondre ainsi ? Par la suite, elle s'est souvent posée la question et elle a fini par admettre que c'était dans les situations les plus désespérées qu'elle trouvait sa force, et sa vérité. Car, en cette minute, elle prend conscience que si, comme ses compagnes, elle a appris à danser, c'est une activité parmi d'autres mais que jamais elle ne s'est imaginée...danseuse. Elle a d'autres rêves.
Perdue pour perdue, elle trouve la force d'ajouter : "Je ne suis pas danseuse, je suis poétesse! "
C’est le mercredi 27 mars, à 19 heures précises
que Kenizé Mourad nous fait le cadeau de venir du côté de la rue des Martyrs pour nous parler des deux Orients aux sources de sa vie et de son écriture, et de Hazrat Mahal, la femme qui a osé braver l’occupant anglais.
La soirée se terminera autour d’un buffet oriental
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