Si j'écrivais... Ateliers d'écriture

« Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. » Marguerite Duras

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Si j'écrivais reçoit Vénus Khoury-Ghata

150x200_product_9782715249059_195x320Marina Tsvétaïéva, mourir à Elabouga


Immense poète russe, fervente amoureuse menant de front plusieurs liaisons à la fois : Rilke lui préfère Lou Andreas-Salomé, Pasternak en épouse une autre mais la protège jusqu’à sa mort, au bout d’une corde dans un grenier d’où elle avait vue sur le champ qu’elle grattait à mains nues à la recherche des pommes de terre oubliées des paysans. Une vie débordante d’épreuves : la misère pendant la guerre civile, sa fille de trois ans morte de faim dans un orphelinat, son mari qui se bat contre le régime soviétique... Rejetée par les poètes officiels, puis par la riche diaspora russe en France, elle retourne dans son pays pour mettre fin à sa vie d’errance. Enterrée sous une motte de terre anonyme dans le cimetière d’Elabouga, Marina Tsvétaïéva, martyre de l’époque stalinienne.

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De Moscou à Elabouga, en passant par Prague, Berlin ou Paris, Vénus Khoury-Ghata accompagne cette irréductible, se glisse à ses côtés dans les moments de gloire comme de désespoir. Elle comprend une Marina incandescente et intransigeante dans ses désirs et son amour de la liberté.
Vénus Khoury-Ghata
Romancière et Poète, auteur de plus d’une cinquantaine d’ouvrages, romans et recueils de poésie, récompensée par de nombreux prix, dont le prix Apolinaire, Prix Libératur, Prix Jules Supervielle, Grand Prix de l’Académie française en 2009, le Goncourt de la poésie en 2011 et le prix Renaudot poche pour La fiancée était à dos d’âne.

Le mardi 16 avril à 19h30 heures précises
Elle viendra nous présenter son dernier roman, nous parler de Maria Tsévétaïéva, cette femme qui malgré la dureté de la vie et les exils successifs a gardé une foi totale en la poésie qui sera au coeur de notre soirée.

Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

03 avril 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Farouk Mardam Bey

Farouk photoFarouk Mardam Bey
Vous êtes nombreux à m’avoir questionnée sur la tragédie syrienne. Tant de débats, tant d’analyses, tant de points de vue… huit ans déjà !  

Farouk Mardam Bey, que j’aimerais décorer de l’Ordre de l’Intégrité s’il existait, s’est vu récemment décerner les insignes de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur.

Né à Damas, il vit à Paris depuis 1965. Il fut bibliothécaire à l’Institut National des Langues et Civilisations orientales où, dit-on, il aurait aidé de nombreux doctorants à trouver non seulement les références recherchées mais également et souvent celles auxquelles ils ne pensaient pas. Il fut Conseiller culturel à l’Institut du Monde Arabe et Directeur des publications de la Revue d’Etudes Palestiniennes.
Il dirige depuis 1995 la collection "Sindbad" chez Actes Sud.

Il est co-auteur de plusieurs ouvrages, entre autres Itinéraire de Paris à Jérusalem avec Samir Kassir, Etre Arabe et Jérusalem, le sacré et le politique avec Elias Sanbar, Notre France avec Edwy Plenel et Elias Sanbar, plus récemment Dans la tête de Bachar Al-Assad avec Subhi Hadidi et Ziad Majed.

Mais c’est à l’art culinaire que cet historien de formation a choisi de consacrer son écriture la plus personnelle. Dans le Traité du pois chiche et La cuisine de Ziryâb, bien au-delà de la gastronomie arabe, c'est aussi l'Histoire que nous raconte ce grand conteur.

La révolution est le pivot de l’expression des écrivains, nous dit Farouk Mardam Bey. Une nouvelle production littéraire, libérée des tabous politiques et sociaux, est née des printemps arabes. Farouk Mardam Bey, en passeur passionné, viendra nous en parler :

Le mardi 2 avril à 19h30

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

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Malgré l’impasse où se trouve la Syrie, la tristesse de notre impuissance face aux souffrances du peuple syrien, vous étiez heureux, j’espère, d’écouter Farouk Mardam Bey, surpris peut être de tant de clarté et de justesse dans ses analyses et aussi, comme moi, admiratifs de son large champ de compétences et de son humanité. Quelques courageux ont acheté son dernier titre, la plupart préférant repartir avec La cuisine de Zyriab, sur l’art culinaire qui dit tant sur nos civilisations, qui agrémente nos vies avec des saveurs sans cesse renouvelées, et nous offre tant d’échanges.

14 mars 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Ecrire avec Andrée Chedid

7877-andree-chedid-mere-de-louis-et-grand-mere-de-mathieu-est-decedee-hier-soir-622x0-1ÉCRIRE AVEC ...... ANDRÉE CHEDID

Les 5, 6 et 7 avril 2019


Cette photo que j’ai choisie pour mon flyer m’émeut beaucoup et résume bien la personnalité d'Andrée Chedid. Souvenez-vous, elle avait écrit les paroles du tube de Mattieu Chedid : Je dis M.
J’ai déjà animé deux fois ce stage, et je sais combien Ecrire avec Andrée Chedid est porteur d’énergie créative, vous êtes nombreux à l’avoir expérimenté.

Chaque poème n’est qu’une tentative, une ébauche, un tâtonnement.
Chaque texte avance sans protection, sans certitude, nous gardant assoiffé du texte à venir.
Aventure sans épilogue.
C’est là notre chance!
Le creuset initial ne désemplit pas.
Le monde est sans cesse jeune et les sèves renaissantes.

Éprouver ne suffit pas.
Pour traduire l’élan, pour faire germer le grain, il faut développer, modeler, architecturer ce tohu-bohu — ou ce plain-chant — du dedans.

Devant cette surface mate, sans reliefs, souvent rebelle, comment croire, espérer, qu’à force de mots, de ratures, d’élans, de retombées, transparaîtra, peut-être, un sens qui réduit on ne sait quelle obscurité, qui dévide on ne sait quel écheveau? 


Nue, et parfois hostile, cette page, dont l’appel cependant, demeure incessant.
in Poèmes - épreuves de l’écrit


Je vous propose de revivre un cycle de trois journées avec Andrée Chedid qui avait déclaré un jour que finalement, elle ne voudrait garder que ses poèmes et un seul de ses romans, L’Autre. Avec une subjectivité assumée, je garde tout, et je relis sans me lasser ses poèmes et ses romans. Sa langue et son style m’émeuvent, j’y retrouve ce qui m’a fait aimer passionnément la littérature française. C’était autrefois et c’est encore aujourd’hui. Ecrire avec elle, c’est oser le tragique sans pathos, oser chanter le beau et le bon sans optimisme illusoire, c’est donner vie à des personnages en mouvement qui dialoguent sans cesse et qui nous accrochent à la vie envers et malgré tout.

 

 

14 mars 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Muriel Barbery

Contributor_20221_195x320Muriel Barbery 

Un étrange pays                                                           

Il faut se représenter ce qu’est habiter la province de la vie et de la mort. C’est un étrange pays et seuls sont stratèges ceux qui en parlent la langue. Ils ont à s’adresser aux vivants et aux morts comme s’ils ne faisaient qu’un seul être et Alejandro connaissait cet idiome. Enfant, quelque chemin qu’il foulât, il était irrésistiblement ramené aux murs du cimetière de Yepes. Là, parmi les pierres et les croix, il sentait qu’il retrouvait les siens. Il ne savait pas leur parler mais la paix de l’endroit bruissait pour lui de paroles. Au reste, même quand cela ne signifiait rien, la musique des morts l’atteignait en un point de la poitrine qui comprenait sans mots.

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Le mardi 12 mars à 19h30

Muriel Barbery, sera heureusement avec nous pour nous guider dans la lecture de son étrange monde. Un étrange pays est son quatrième roman après Une gourmandise (2000), L’élégance du hérisson (2006) et La vie des elfes (2015)

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Il m’est difficile de trouver les mots les plus justes pour dire notre soirée autour de Muriel Barbery.
Nous étions dans d’autres sphères en compagnie de François Cheng, Julien Gracq, Tolstoï, Margaret Mitchell, Lao Tseu, Wagner, Mozart….Ivres de vin et de thé millénaires.

De l'Europe à l’Asie, nous avons traversé Un étrange pays où la nature est écriture à déchiffrer, où le contraire est encore le même. Nous avons rencontré des elfes attablés à l’équerre de l’infini, nullement déroutés par l’immense. De l’autre côté du pont rouge, nous avons siroté avec Muriel un thé au pied de la démesure et tenté de saisir l’ossature de la Beauté qui rend le regard à jamais autre.

On y goûtait l’affabilité des jours et le délassement des crépuscules, rien ne changeait, rien ne devenait, le thé se buvait, l’univers se reposait.


Personne n’entend ce qui advient dans la fulgurance d’une rencontre - l’éternité s’y contracte jusqu’au vertige divin puis requiert le temps d’une vie pour se redéployer dans la durée des humains.


Cette terre invisible, sans sol ni frontières, a pour nom le continent féminin.


Tout récit majeur est l’histoire d’un être qui quitte la désolation de soi pour embrasser le vertige de l’autre et, de cette absence à soi à laquelle il consent, embrasse enfin le merveilleux d’exister.

20 février 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Olivia de Lamberterie

ImagesOlivia de Lamberterie
Avec toutes mes sympathies

"Les mots des autres m’ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu’à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’écrire. Le suicide d’Alex m’a transpercée de chagrin, m’a mise aussi dans une colère folle. Parce qu’un suicide, c’est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux.
Moi, je ne voulais pas me taire.
AleImages-2x était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s’est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j’ai eu de l’avoir comme frère, m’a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation. Je désirais inventer une manière joyeuse d’être triste.
Les morts peuvent nous rendre plus libres, plus vivants."

Le mardi 19 février à 19h30
Olivia de Lamberterie, journaliste à Elle, chroniqueuse littéraire à « Télématin » sur France 2, au « Masque et la plume » sur France Inter et correspondante pour Radio Canada, sera avec nous. Avec toutes mes sympathies a reçu le prix RENAUDOT ESSAI 2018


Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]



12 février 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Ecrire avec Colette

COLETTE PHOTOÉCRIRE AVEC ...... COLETTE
Combien de temps seras-tu encore cette enfant ivre de sa seule vie, du seul battement de ses heureuses artères ? Tout est si frais en toi que tu ne songes pas que tu as des membres, des dents, des yeux, une bouche douce et périssable. Où ressentiras-tu la première piqûre, la première déchéance ?... Oh ! souhaite d'arrêter le temps, souhaite de demeurer encore un peu pareille à toi-même : ne grandis pas, ne pense pas, ne souffre pas ! Souhaite cela si fort qu'un dieu, quelque part, s'en émeuve et t'exauce !…La Retraite sentimentale

Je vous propose de revivre un cycle de trois journées avec Colette. De cheminer entre ses pages et les parfums de sa terre, entre son esprit et son style, de retrouver sa féminine rébellion, son enthousiasme toujours renouvelé, et surtout sa liberté, pleine, entière, physique, mentale et spirituelle. Colette, inépuisable Colette!
Grâce à elle, vous irez peut-être à la rencontre de ce qui, en vous, n’a pas encore été ressenti, nommé, écrit.


Les 22, 23 et 24 février 2019
Ce stage s’adresse à tous, débutants et plus confirmés.

Lieu : 11, rue Barbet de Jouy 75007 Paris 
Horaire : 10h-17h (pause déjeuner 1h) 
Tarif : 260€ (150€ pour les moins de 26 ans)

Pour toute annulation de moins de 15 jours avant la date du stage, l’acompte ne sera pas remboursé. 

Les places étant limitées (maximum 10 participants), je vous recommande de confirmer votre inscription en envoyant un chèque d’acompte de 130€ libellé à l’ordre de Si j’écrivais. 

22 janvier 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Les Mahmoud Hussein

1200px-Mahmoud_HusseinMAHMOUD HUSSEIN
Les révoltés du Nil - Une autre histoire de l’Egypte moderne

A partir du 25 janvier 2011, la place Tahrir a été le haut-lieu d’un soulèvement populaire qui, défiant un formidable appareil de répression, s’est mué en kermesse festive et en agora permanente. Ce bouillonnement révolutionnaire, qui a gagné toutes les grandes villes du pays, s’est perpétué avec des hauts et des bas, durant deux ans et demi. Puis la place a été réduite au silence.
On peut ne retenir du soulèvement que son issue fatale, n’y voir que la défaite politique des héros de Tahrir. Mais on passe ainsi à côté de l’essentiel - l’avènement d’un no9782246790778-001-Tuvel acteur collectif sur la scène historique égyptienne, une jeunesse anti-autoritaire qui a su mobiliser autour d’elle de vastes forces populaires et, pour la toute première fois, briser l'aura de légitimité dont se prévalaient les autocrates depuis des millénaires.
Pour saisir la profondeur de l’événement, nous dit Mahmoud Hussein, il faut le situer dans l’histoire longue du pays, y voir le point d’orgue d’une série de soulèvements qui, de la révolte contre l’expédition de Bonaparte en Egypte au renversement de Moubarak, jalonnent l’entrée des gouvernés égyptiens dans la modernité. Il s’agit là d’une grille de lecture, jamais été utilisée dans le monde de l’islam, qui explore l’histoire contemporaine comme un long arrachement à la pensée théologique et à la légitimité de la soumission, une lente sécularisation des esprits, l’affirmation progressive de l’autonomie de l’ici-bas par rapport à l’au-delà, et de l’individu par rapport à la communauté. La conquête progressive du libre-arbitre et d’une conscience citoyenne.
Ce livre raconte l’épopée d’un peuple qui se délivre, pas à pas, des chaînes intimes de la servitude.

Le mardi 5 février à 19h30
Bahgat Elnadi et Adel Rifaat seront avec nous pour nous redonner espoir, tout n’est pas perdu malgré l’échec apparent que nous relate l’actualité. Farouk Mardam Bey, historien, écrivain et directeur de la collection « Sindbad » chez Actes Sud, me fait l’honneur d’animer le débat avec moi ce soir là. Je vous rappelle qu’il sera notre invité le mardi 2 avril.

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

 

22 janvier 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Jean-Claude Carrière et Nahal Tajadod

ImagesJean-Claude Carrière
La vallée du Néant

Nous en venons et nous y retournons. Pourtant, nous ne pouvons rien en dire. Le néant – qui n’est ni le rien, ni le vide – reste l’inconnu fondamental, le non-être, sans sensation, sans conscience et sans mémoire.

Pour m’en approcher, prudemment, je me suis lancé dans une promenade, un peu au hasard des chemins, en reprenant un vieux thème persan. J’ai voulu voir comment d’autres ont réagi, ici ou là, dans l’histoire du monde, au plus secret, au plus insistant des mystères. J’ai découvert, au passage, plusieurs attitudes, qui peuvent paraître contradictoires. Chacun peut choisir.

C’est banal à dire, nous sommes tous emportés par un mouvement irrésistible. Il est notre maître, et nous savons où il nous conduit. Rien ne reste, rien ne revient. Pour peupler ce passage où il n’y a « rien » (« N’y a-t-il rien dans ce rien ? » se demandait Chateaubriand), nous avons, au long des siècles, imaginé toute une farandole de monstres, de vapeurs, de fantômes, des hurlements, dont un grand nombre sont évoqués ici.

9782738144799Avec quelques questions inévitables : comment nous protéger du désespoir et de la vanité de toutes nos vies, si nous n’en devons rien garder ?

Comment, peut-être, en tirer une force, et même une joie ?
Pourquoi rire ? Pourquoi pleurer ?
Et pourquoi rêver d’immortalité ?

Scénariste, dramaturge, écrivain, Jean-Claude Carrière est l’auteur de grands succès comme Einstein, s’il vous plaît, Fragilité, Tous en scène et, plus récemment, Croyance et La Paix.

Le mardi 15 janvier à 19h30
Jean-Claude Carrière et son épouse Nahal Tajadod seront avec nous. Après la présentation du livre, ils nous offriront une lecture à deux voix de quelques poèmes de Rûmi et d’Attar qu’ils ont traduits ensemble.

08 janvier 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Gaelle Nohant

Nohant_gaelleGaëlle Nohant
Légende d’un dormeur éveillé

Robert Desnos a vécu mille vies – écrivain, critique de cinéma, chroniqueur radio, résistant de la première heure –, sans jamais se départir de sa soif de liberté. P our raconter l’histoire extraordinaire de ce dormeur éveillé, Gaëlle Nohant épouse ses pas ; comme si elle avait écouté les battements de son cœur, s’était assise aux terrasses des cafés en compagnie d’Éluard ou de García Lorca, avait tressailli aux anathèmes d’André Breton, fumé l’opium avec Yvonne George, et dansé sur des rythmes endiablés au Bal Blomet aux côtés de Kiki et de Jean-Louis Barrault. S’identifiant à Youki, son grand amour, la romancière accompagne Desnos jusqu’au bout de la nuit.

Gaelle nohant Légende d’un dormeur éveillé révèle le héros irrésistible derrière le poète et ressuscite une époque incandescente et tumultueuse, des années folles à l’Occupation.

Le mardi 11 décembre à 19h30
Paris 7° , rue Barbet de Jouy

Gaëlle Nohant sera avec nous.
Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

 

 

28 novembre 2018 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Karima Berger

Maxresdefault   Karima Berger
hégires

 

L’exil (Hégire) du prophète Mahomet en 622 à Médine marque l’an I de l’ère musulmane. Karima Berger nous fait traverser les Hégires, parcourir océans et vallées de l’histoire sainte musulmane, rencontrer les prophètes fuyant vers leur Dieu, croiser les migrants venus d’Orient et redécouvrir un islam transformé par ses tribulations occidentales, tout entier destiné à sa métamorphose. L’auteur mêle ce parcours à sa propr9782330078997e épreuve de l’exil et à l’accomplissement qu’il promet.


Depuis son départ d’Algérie en 1975, Karima Berger s'interroge sur l'acte de partir et de s'exiler. Elle ouvre son texte sur une première interrogation : doit-on avoir une raison pour quitter son pays, autre que l'envie d'ailleurs ?


Hommage aux départs, spirituels et physiques, et aux cicatrices que ces exils nous laissent, cet essai paru chez Actes Sud dans la collection "le souffle de l'esprit", est composé comme un voyage que Karima Berger entreprend avec pour guide les voix mystiques de la tradition musulmane, Farid Al-Din Attar, Ibn Arabi, l'émir Abd el-Kader…

la plupart de ses romans et essais traitent directement ou non du face à face des cultures arabe et française et du questionnement de ses racines spirituelles. Elle a publié aux éditions Albin Michel Éclats d'islam (2009) et en 2014, Les attentives - Un dialogue avec Etty Hillesum, un récit sur cette jeune femme Hollandaise éprise d’une grande spiritualité, arrêtée, déportée et morte à Auschwitz en 1943. Son dernier livre Hégires (Actes Sud, 2018) poursuit l’interrogation de l’exil, des exils et de l’accomplissement que ce geste de partir promet.

Elle est présidente du prix « Écritures et spiritualités », anciennement prix des Écrivains croyants qui a été fondé en 1977.

Nous parlerons ensemble des exils, du nécessaire et vital dialogue inter-culturel et inter-religieux, du sacré et de littérature.

Le mardi 27 novembre à 19h30
Paris 7° , rue Barbet de Jouy
Karima Berger sera avec nous.
Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

14 novembre 2018 | Lien permanent | Commentaires (0)

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