Chers amis,
Les « happy few » passés entre la grippe, le Covid et toutes sortes de contraintes, et qui étaient présents à notre soirée autour de Valentine Goby pour L'ile haute, se sont sentis très privilégiés. « Un moment rare de partage » intense et léger à la fois, un jaillissement ! Oui les absents ont eu vraiment tort.
Valentine Goby, tel un merveilleux rayon de soleil, a illuminé la grisaille de décembre. Nous l’avons écoutée nous faire part de cet émerveillement face à la beauté, au mystère, à l’immense. Pour écrire ce roman, il lui a fallu conjuguer et suturer deux moments d’apparence irréconciliable; celui de l’enfant qui ne dispose pas des mots pour dire, celui de l’adulte qui possède les mots mais a perdu l’émerveillement, seul capable de tenir la guerre à distance et de faire barrière à la folie des hommes. L’ile haute, chez actes sud, un récit qui pourrait être l’histoire d’un enfant qui devient montagne. Cette soirée a été pour moi, et je crois pour tous, un grand moment de poésie, poésie de la langue, des tableaux, des gestes et des sentiments.
Valentine nous dit qu’elle est entrée dans le monde par la peau, par le corps, zone de transition entre soi et les autres, lieu de la collision et de la collusion avec le paysage.
Je suis certaine qu’en fin de soirée, chacun avait envie de lire ou de relire l’Ile haute, pour ma part, j’aurais voulu que Valentine nous emmène dans sa montagne pendant des heures et des jours.
Il est impératif de vous inscrire pour le déjeuner du jeudi 12 janvier à 12h30 autour de Josette Kalifa pour La réparation, roman auto-édité.
Je suis la cadette d’une sororie de trois filles. Mon père est bigame et violent, ma mère dépressive. La violence de mon père envers ma mère, les cris, la peur ont baigné mon enfance. Comment se construire dans ce climat de folie destructrice ?
Ce livre retrace mon cheminement personnel et spirituel. Un chemin initiatique pour dépasser ma colère, retrouver ma dignité, faire la paix avec mon histoire et tous les personnages qui l’ont traversée, en même temps que de maintenir un lien, aussi ténu soit-il, entre mon fils et moi.
Ce livre est un livre de résilience et de pardon. C’est aussi une histoire d’amour. La maltraitance, la violence, l’abandon ne sont pas une fatalité. Il nous appartient de rebattre les cartes du jeu que la vie nous a donné pour en faire un jeu gagnant. L’entrée est libre.
Enfin je vous rappelle nos prochaines soirées :
• Mercredi 25 janvier : Olivia de Lamberterie pour Comment font les gens, Stock
• Jeudi 2 février : Jeanne Phan Tram pour De rage et de lumière, Mercure de France
• Mercredi 15 février : Sabyl Ghoussoub pour Beyrouth sur Seine, Stock - Prix Goncourt des Lycéens 2022
• Mercredi 15 mars : Monica Sabolo pour La vie clandestine, Gallimard
• Mercredi 19 avril : Marie de Hennezel pour L’aventure de vieillir, Robert Laffont
Je vous souhaite de l’optimisme, une bonne santé et en attendant le 1er janvier de douces et chaleureuses fêtes de fin d’année
P.S : le roman de Jeanne ne sera en vente qu’à partir du 5 janvier
C’est au festival Etonnants Voyageurs, à la faveur de la projection d’un documentaire, que Jeanne découvre Jack Preger : fermier au pays de Galles devenu médecin sur le tard. Il arpente les bidonvilles de Calcutta et soigne sans relâche les plus démunis.
La jeune femme part alors en Inde, décidée à écrire un livre avec lui. Mais le vieil homme n’a aucune envie de se confier.
Pendant ce temps, en France, sa mère se bat contre la maladie. Pourquoi Jeanne éprouve-t-elle le besoin de partir si loin précisément à ce moment-là ? Que cherche-t-elle à travers Jack ?
Au fil du voyage, des liens invisibles se tissent peu à peu entre les trois personnages, chacun réparant quelque chose chez l’autre, avec ses manques, ses blessures et sa part de lumière.
Née en 1986, Jeanne Pham Tran a étudié les littératures française et chinoise. Elle est aujourd’hui éditrice et vit entre Bangkok et Paris. De rage et de lumière est son premier roman.
Commentaires