Chers Amis,
Je vous souhaite une année tout simplement normale avec la possibilité d’embrasser ceux que vous aimez, de sortir à toute heure du jour et de la nuit, d’aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, au concert. Une année qui permet de s’évader par terre, air ou mer. Et que la vie reprenne son cours habituel avec tous ses possibles, trainer en librairie ou en bibliothèque, nager dans une piscine ( c’est ce qui me manque le plus ).
A vous tous, une bonne santé pour jouir des petits et grands riens qui font les joies du quotidien. Bas les masques !
Grâce à Zoom, nous continuons à nous réunir autour de nos auteurs privés des contacts avec leurs lecteurs.
Je vous rappelle notre rencontre du jeudi 7 janvier à 18h30 autour de Marie-Laure de Cazotte pour Ceux du fleuve, chez Albin Michel.
Historienne de l’Art, Marie-Laure de Cazotte a toujours donné une importance majeure à l’écriture, parallèle évident, selon elle, avec son parcours artistique.
En 2014, parait son premier roman, « Un temps égaré », l’histoire d’un businessman confronté à la démence, pour lequel elle reçoit le prix du 1er roman de Chambery.
Suit un roman historique, plusieurs fois primé également « A l’ombre des vainqueurs » sur la situation complexe de l’Alsace de 1870 à 1945.
Enfin, avec « Mon nom est Otto Gross » paru en 2018, Marie-Laure de Cazotte nous raconte ce médecin autrichien influent dans l’histoire de la psychanalyse mais aussi inspirateur du mouvement dadaïste.
Sur ces thématiques certes différentes, Marie-Laure de Cazotte reconnait néanmoins un fil rouge à tous ces titres, celui du lien père-fils.
Cette idée, elle la décline encore, d’une façon différente, dans son nouveau roman, « Ceux du fleuve », où le jeune Henri, orphelin, devra se construire une nouvelle famille, fuyant la fureur des hommes.
Nous sommes alors en 1793. La France vit sous la Terreur et se déchire à l’Ouest entre royalistes et républicains. Dans cette région que l’on appellera la Vendée militaire, alors que les combats font rage et que les exactions sont aussi violentes d’un côté que de l’autre, le jeune Henri croisera des hommes et des femmes, qui, comme lui, ayant tout perdu, creuseront au plus profond d’eux-mêmes pour garder une once d’humanité, loin de l’esprit de vengeance.
Dans le roman de Marie-Laure de Cazotte, on apprécie la peinture de cette région des bords de Loire, le parler de ces personnages authentiques, la simplicité des sentiments. Surtout, faisant le choix de ne considérer cette page sombre de notre histoire nationale qu’en toile de fond de son roman, l’auteur nous montre combien ces êtres emportés par le vent de l’histoire pourraient être d’ici ou d’ailleurs, d’hier ou d’aujourd’hui.
Marie-Laure de Cazotte nous raconte une histoire universelle, celle des ces êtres qui se relèvent malgré tout. Beau et bouleversant, ce roman est porté par une écriture subtile, poétique et sensible, à laquelle on ne peut rester insensible.
https://www.web-tv-culture.com/infos-presentation/ceux-du-fleuve-54073-52512.html
L’inscription est obligatoire
J’enverrai le jour même aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.
Prenez soin de vous. Soutenez vos libraires et continuez à vous passionner pour la littérature ..
N’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.
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Chers amis,
Je reprends encore une fois les mots d’Olivia qui résume parfaitement notre soirée d’hier avec Marie-Laure de Cazotte pour Ceux du fleuve :
Merci, Chère Roula, de m’avoir permis de faire connaissance par Zoom avec Marie-Laure de Cazotte dont l’accès à Ceux du fleuve se mérite pareil au Rivage des Syrtes de Julien Gracq comme tu nous l’as si bien exprimé. Cette auteure amicale, aux multiples influences littéraires et historiques, que je pourrais écouter des heures tant son œuvre et son écriture paraissent élaborées, originales, sensibles et teintées de violence. Au fur et à mesure la transposition s’effectuait avec notre époque, ses guerres, conflits fratricides, exil et enfants perdus ou mineurs isolés, thèmes que tu nous as mis bien en avant.
Nous avons de la chance que tu aies défriché pour nous les abords du fleuve, on va pouvoir le traverser. Je ne suis pas certaine que je m’y serai aventurée seule avant cette soirée.
Pour ma part, j’ai eu beaucoup de plaisir à questionner Marie-Laure dont j’ai lu tous ses livres. Elle nous a dit avoir commencé le roman suite à la phrase : c’est un enfant qui court, écrite au revers d’un texte qu’elle n’avait pas aimé à la relecture.
Aussi, après son roman A l’ombre des vainqueurs qui parlait des conséquences des guerres franco-allemandes sur les habitants d’un village alsacien dont sa mère est originaire, elle a eu le désir de se pencher sur l’histoire des Guerres de Vendée dont son père est originaire, histoire qu’enfant elle entendait. …et d'écrire la Loire, premier fleuve français par son débit, son histoire, sa position elle aussi frontalière (« au sud de la Loire ») et sa diversité de part le nombre de régions qu’il traverse, un personnage à part entière du roman.
Marie-Laure de Cazotte ne prétend pas écrire des romans historiques, son prisme est de mettre en scène des êtres qui subissent les aléas de la grande Histoire. Elle est du côté de ceux qui subissent…
J’aime son écriture, sa sensibilité, son intelligence de l’âme humaine et la rigueur qu’elle s’impose pour choisir la langue et le vocabulaire adapté au contexte. J’ai découvert avec plaisir la vie du Fleuve, lieu de passage, lieu de tous les dangers, et lieu de la survie comme j’ai aimé l’enfant Henry, Isabelle et Marie, Pierre et Philippe.. je ne les oublierai pas de sitôt.
En attendant de vous annoncer notre prochaine rencontre, je vous rappelle le stage d’écriture qui sera animé en présentiel par :
Joffrine Donnadieu, auteure d’Histoire de France. Ci-joint le descriptif.
Encore une fois tous mes voeux pour une année riche en nourritures littéraires, et la fin prochaine de la pandémie qui nous impose sa loi.
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