Le jeudi 10 décembre, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Muriel Barbery nous présenter Une rose seule.
Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage.
Accueillie à Kyōto, elle est conduite dans la demeure de celui qui fut, lui dit-on, un marchand d’art contemporain. Et dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Kyōto l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confins d’elle-même.
Ce livre est celui de la métamorphose d’une femme placée au cœur du paysage des origines, dans un voyage qui l’emporte jusqu’à cet endroit unique où se produisent parfois les véritables histoires d’amour.
Muriel nous parlera d’un petit livre qui vient de paraître aux éditions de l’Observatoire Les Chats de l’écrivaine illustré et édité par Maria Guitart.
L'écrivain... quel être mystérieux ! Pourtant, à interroger ses chats, on le comprendrait bien mieux. Au travers des voix de ses alliés aux pattes de velours, Muriel Barbery dévoile les coulisses de la création littéraire. ...
L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.
J’enverrai le jour même à 17h aux personnes inscrites un lien et le code d’accès.
Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30, sont maintenues, vous pouvez nous rejoindre.
Clin d’oeil sur les prix littéraires, les deux prix Renaudot 2020 ont été attribués à des auteurs que j’ai reçus :
Marie-Hélène Lafon pour Histoire du Fils (roman)
Dominique Fortier pour Les villes de papier(essai)
J’en suis très fière et vous aussi j’espère.
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Bercés par la voix de Muriel Barbery, nous avons savouré ensemble un je ne sais quoi de raffiné, d’apaisant et de sensuel qui a traversé nos écrans.
Une rose seule, conte philosophique ou long haïku en prose, roman d’amour contemplatif et gourmand, recueil de poésies, ouvert pour 1001 lectures.
De la quête à la métamorphose, de la souffrance à l’enchantement, s’abreuver à la beauté pour traverser le long chemin qui mène à soi.
Comment ne pas penser à Rilke ”Une rose seule, c’est toutes les roses”.
Muriel a vécu au Japon et surtout à Kyoto, un bouleversement esthétique si fort qu’il a fallu le laisser infuser longtemps avant de recueillir les mots pour le dire. Rose et Paul, Kyoto et la maison de Haru le Père, les temples et les jardins, la pierre, le sable et les fleurs, composent par petites touches, une mélodie de cette grande symphonie qui résonne en elle, nous espérons une suite…
Olivia m’écrit :
Chère Roula,
Merci pour cette rencontre pleine de spiritualité et de sagesse. J’aime la couverture, le titre et le récit de ce bijou comme tu l’as si heureusement qualifié, objet sacré rempli d’une prose fluide et poétique, au parfum de fleurs et du Japon de l’héroïne en quête de son père et découvrant l’amour. Muriel Barbery s’exprime avec grâce et élégance comme ses personnages, en particulier sur la souffrance et la rédemption.
C’était impressionnant de l’entendre au sujet de ses combats matinaux pour élaborer ses textes. Reste à y trouver du plaisir. Je retiens le conseil. Et je compte sur Les chats de l’écrivaine pour m’en dire plus.
Je l’avais manquée en présentiel chez toi. Voilà qui est plus que réparé.
Bonne soirée, Chère Roula, après ce bonheur littéraire.
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