L’amitié qui me lie à Gilbert Sinoué depuis tant d’années pourrait laisser penser que mon enthousiasme est celui de l’amitié. Je reprends donc vos mots :
Marie-Claire Calothy nous écrit :
Merci Roula pour cette magnifique rencontre . C’est précieux de rencontrer un être humain comme Gilbert Sinoué qui a su donner son point de vue sur des sujets délicats, Islamisme, Palestine, avec hauteur et lucidité.
Passionnant aussi ce qu’il dit de son état de passeur, qui se laisse traverser par une histoire au service de laquelle il s’efface.
Enfin, d’un point de vue plus personnel, j’ai été très émue de retrouver quelque chose de mon mari, qui m’a si souvent parlé de ses 17 premières années au Caire et qui était resté si attaché au Moyen Orient dont il m’a entr’ouvert les portes.
Olivia Chadenet nous écrit :
Merci pour cette magnifique soirée. Gilbert Sinoué a tellement bien exprimé et rendu hommage à tout ce que tu nous transmets grâce à ton amour de la littérature et de ses auteurs.
J'ai beaucoup apprécié cet immense écrivain érudit et humaniste, romancier brillant qui n'hésite pas à prendre des risques avec ses personnages engagés dans les tensions et conflits géopolitiques au Moyen-Orient, et à nous livrer de l'intérieur et avec ses connaissances sa vision sans concession du monde contemporain et de son avenir prévisible. Je vais offrir Le faucon à quelqu'un de ma famille comme cela je pourrai le lire! L'écriture me plait beaucoup dans les premières pages numériques en accès libre.
Le jeudi 26 novembre à 18h30, nous allons ouvrir nos petits carrés Zoom pour écouter Dominique Fortier nous présenter Les villes de papier - Une vie d’Emily Dickinson. Je suis vraiment heureuse d’accueillir ma première Québécoise qui retrace, en un long poème, la vie secrète d’une grande poétesse.
Qui était Emily Dickinson ? Plus d’un siècle après sa mort, on ne sait encore presque rien d’elle. Son histoire se lit en creux : née le 10 décembre 1830 dans le Massachusetts, morte le 15 mai 1886 dans la même maison, elle ne s’est jamais mariée, n’a pas eu d’enfants, a passé ses dernières années cloîtrée dans sa chambre. Elle y a écrit des centaines de poèmes – qu’elle a toujours refusé de publier. Elle est aujourd’hui considérée comme l’une des figures les plus importantes de la littérature mondiale.
À partir des lieux où elle vécut – Amherst, Boston, le Mount Holyoke Female Seminary, Homestead –, Dominique Fortier a imaginé sa vie, une existence essentiellement intérieure, peuplée de fantômes familiers, de livres, et des poèmes qu’elle traçait comme autant de voyages invisibles. D’âge en âge, elle la suit et tisse une réflexion d’une profonde justesse sur la liberté, le pouvoir de la création, les lieux que nous habitons et qui nous habitent en retour. Une traversée d’une grâce et d’une beauté éblouissantes.
Née à Québec, Dominique Fortier est écrivaine et traductrice. Après un doctorat en littérature française à l’université McGill, elle travaille une dizaine d’années dans le monde de l’édition avant de publier en 2008 son premier roman, Du bon usage des étoiles (Alto, 2008 ; Les Editions de La Table ronde, 2011) lauréat du Prix Gens de mer / Étonnants voyageurs. Elle a reçu en 2016 le Prix littéraire du Gouverneur général, la plus haute distinction littéraire au Canada, pour son roman Au péril de la mer (Alto, 2016 ; Les Escales, 2019).
Je vous espère nombreux(ses)
L’inscription est obligatoire, je vous demande une participation de 15 euros pour constituer un fonds qui me permettra de régler les prestations à de jeunes auteurs qui ont choisi de vivre de leur plume.
Les séances d’ateliers d’écriture animées par Agnès Waltz les lundis et mercredis à 16h30, sont maintenues, vous pouvez nous rejoindre.
Prenez soin de vous, achetez des livres par tous les moyens, et continuez à vous passionner pour la littérature .. n’hésitez pas à consulter vos outils de recherches pour plus d’informations.
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