(… ) aucun repère ne guide l’écrivain. Il se demande sans cesse si les romans qu’il écrit ne sont pas le rêve d’un rêve, une pure illusion qui n’a de signification que pour lui et qui disparaîtra, aussi éphémère qu’une bulle de savon. Le roman apparaît parfois comme une grande passion inutile, voué aux rayons désertés des bibliothèques. Qu’importe, c’est la noblesse des écrivains d’accepter ce risque. Ils poursuivent vaille que vaille un songe qui les mène au pays où l’on n’arrive jamais.
C’est par ces quelques lignes que Jean-Marie Rouart terminait son Discours de réception à l’Académie française.
Et c’est le mercredi 3 décembre, à 19 heures précises qu’il viendra rue des Martyrs pour nous présenter son dernier roman
Ne pars pas avant moi et nous parler d’écriture, de l’autobiographie et du romanesque…
C’est un moment merveilleux d’écrire quand, délivré de tout blocage intérieur, on y arrive enfin. On a l’impression d’aligner les mots et les phrases sous la mystérieuse dictée d’une présence invisible.
La soirée se terminera autour d’un buffet oriental
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