Fille, petite fille et arrière petite fille d’érudits iraniens engagés Nahal Tajadod était probablement prédestinée à suivre un chemin de pensée. Elle n’a pas choisi le plus facile.
« Grâce à la Route de la soie, les idées et philosophies qui ont atteint la Chine du Moyen Age se sont imprégnées de la culture iranienne, les premiers traducteurs de textes bouddhistes en chinois étaient d’ailleurs iraniens. Je me suis ainsi tournée vers cet Orient alors même qu’aujourd’hui, l’Iran continue de regarder vers l’Occident ».
Elle a commencé par apprendre le chinois afin de soutenir une thèse sur Mani, le Bouddha de lumière sous la direction de François Cheng : Puiser aux sources pour mieux comprendre, avancer non sans gravité sur le chemin du savoir (avec un arrière-grand-père qui était « source d’imitation », au sommet de la hiérarchie chiite ) elle ne peut se contenter de l’apparence des choses et d’une écorce de savoir, il lui faut aller plus loin, continuer ses recherches, comprendre au delà des apparences.
Le chemin se précise, il la mène au grand poète perse Rûmi. Poésie et Soufisme accompagneront le dépassement des bouleversements conséquents à la Révolution de 1979 qui signe la confiscation de tous les biens de la famille et l’exil des proches. Rûmi le brûlé puis Sur les pas de Rûmi avec les dessins de Federica Matta sont les fruits de longues années de recherche et de travail.
Et puis un jour, elle signe son premier roman Passeport à l’iranienne, suivi d’un deuxième Debout sur la terre, et puis en 2012 Elle joue consacré à l’artiste iranienne Golshifteh Farahani, regards croisés sur l’Iran d’hier et celui d’aujourd’hui :
C’est le mercredi 29 mai, à 19h précises, fermeture des portes à 19h15
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