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Commentaires

téa

Il y a le lieu, magique, chaleureux, propice à l'écriture. Il y a les participant(e)s, des personnes riches d'humanité et d'émotion. Et puis surtout, il y a Roula : son sourire, sa voix, sa douceur, son désir de partager ses émotions littéraires. C'est pour moi l'une de mes plus belles rencontres et notre rendez-vous hebdomadaire est un bonheur. Téa

Béatrice

L’atelier « Si j’écrivais… » se tient à l’écart de la rue, près d’une cour et d’un jardin aux immenses magnolias. Roula nous reçoit dans un lieu chaleureux, avec un grand « Bonjour ! », du café, du thé, et le cœur ouvert. Sur les murs, de très nombreux livres, et des photographies d’écrivains créent en partie l’atmosphère du lieu. Sur une très grande table, Roula a posé des feuilles de notes, des photocopies et quelques livres dans lesquels sont glissés des marque-pages.
Je retrouve des habitués, et des visages nouveaux. Roula introduit un ou plusieurs extraits d’auteurs réunis autour d’un thème, qu’elle lit à voix haute. Sa voix, déjà, se mêle à celle de l’auteur, et nous transporte dans un univers singulier. Au fil des séances, je remarque la qualité d’écoute de l’autre qui règne dans l’atelier. Chacun écrit avec son âme des textes très différents. Pourtant, les sujets sont les mêmes pour tous. Nous découvrons alors ce que la magie de la vie mise en mots a produit chez les autres. Des textes singuliers, portés par des voix singulières. Humour, émotion, poésie, chacun donne à son écrit une note particulière qui transparaît à la lecture orale. Roula dit ce qu’elle ressent, toujours dans le respect de l’autre, souligne les richesses du texte, crée des liens avec ceux d’écrivains, prodigue éventuellement un conseil pour approfondir un aspect qui lui semble important, invite à poursuivre l’entreprise…
Lorsque je relis les textes que j’ai écrits dans cet atelier, je suis surprise par l’énergie qui les porte et que je peine à retrouver chez moi. La connexion à moi-même semble fluide et rapide. La qualité de l’accueil, de la confiance et de l’atmosphère humaine et généreuse qui règne dans cet atelier n’y est sans doute pas étrangère. C’est un bon départ pour poursuivre l’aventure une fois rentré(e) chez soi. Tout un apprentissage…

isabelle prat

Comme un Écho tardif à la rencontre faite de grâce et de fantaisie autour d'Eduardo Manet à l'occasion de la parution du Fifre , je viens d'admirer au Musée national des arts de Marseille enfin réouvert , un tableau d' Éva Gonzales - ce fut comme retrouver la trace d'une rendez vous suspendu entre les lignes , un carton d'invitation glissé par l'auteur entre deux pensées des lecteurs et lectrices réunis par Roula - Son atelier sert également à cela - pour ceux qui , comme moi, ne participent pas à la " fabrique" des mots , essaimer l'encyclopédie des rêves d'une psy, les emails reçus d 'une démocratie syrienne déchirée , les poèmes de François Cheng , les romans d' auteurs contemporains de langue française ou arabe avec pour seul critère que leur langue soit belle- parce que la littérature est une chose sérieuse - dit-elle- Et les amoureux de sijecrivais lui donnent entièrement et définitivement raison-

Bénédicte

Juillet 2014 : premier stage, première "mise en situation d'écrire" qui sera suivie de bien d'autres. Roula crée d'emblée un climat de concentration, de respect, de confiance qui lève les réserves et ouvre la voie. Ecrire n'est pas un divertissement - même si l'humour ne manque pas dans certains textes - c'est un plaisir et un risque. Plaisir d'écrire ensemble, plaisir d'écouter le texte de chacun projeté dans l'espace de travail. Plaisirs multiples car les lieux où Roula nous accueille sont magnifiques ; on y partage de bons repas, on y fait de belles promenades. Le recueillement y a sa place aussi. Ainsi, guidés par des écrivains choisis, sous la vigilance de Roula "le désir de l'écriture devient autant le désir de se découvrir à soi-même qu'aux autres"*.

*G. Picard "Tout le monde devrait écrire"

Emmanuèle

Ecrire avec Roula m’entraîne dans un autre monde. A bien y réfléchir, la magie opère grâce à un triptyque indiscociable : la voix de Roula, mélodieuse, apaisante, qui livre l’essence des lectures et les conseils d’écriture en ouvrant la porte aux mots que nous nous hâtons de coucher sur le papier ; la compétence d’animation de Roula et son immense culture qui nous fait entrer dans l’univers d’un auteur, déclenchant en nous la soif de suivre son sillage ; enfin, la capacité de Roula à créer une synergie et une bienveillance entre les participants suscitant ainsi une qualité d’écoute qui nous porte et nous rassure. Ecrire devient plaisir, émotion, partage, progression, joie, frissons…

Audrey G.

L’atelier d’écriture

Si j’écrivais un mot sur le site de Roula
S’il me fallait décrire tout ce qu’elle me donna
Tout ce qui, depuis un an, fit mûrir l’écriture
Qui se terrait avant dans la désinvolture

Enhardissant mes mots à s’agencer en textes
Dont ses propositions constituent le prétexte
Sans lequel je peinerais à délimiter l’aire
Où ces lutins s’engouffrent, dansant dans une clairière

A l’orée de mon bois, qu’elle ouvre par enchantement
Cette femme est une fée, et j’en fais le serment
Mes pensées les plus sourdes se mettent à chanter
Brûlant d’être transcrites pour vite les confier

A son oreille puissante, qui trie le vrai du faux
Me presse de me taire, et laisser faire les mots
Sans logique ni méthode, ils savent bien mieux que moi
Comment dire la vie, et l’amour pour Roula

Blandine B.

Roula magicienne
Monter la rue des Martyrs, franchir le porche du 23 et nous voici loin de l’agitation, au cœur du Paris éternel. Au fond de la cour pavée, à gauche, nous poussons la porte d’une grille. C’est là que se cache l’atelier de Roula, juste en-dessous de celui du premier des peintres romantiques, Géricault.
Au milieu de la grande table, s’empilent toutes sortes de livres. Roula annonce le thème du jour inspiré d’un auteur. Elle pioche dans son œuvre, elle insiste sur des mots, des idées ; elle souhaite réveiller au plus profond de chacune d’entre nous, son mystère. On croirait un chef d’orchestre qui prépare ses musiciens. Au-dessus de nous, n’a t-il pas été joué pour la première fois l’opéra de Louise de Gustave Charpentier ?
Elle dévoile la consigne. Nous l’accueillons quelque peu ébahies. Comment l’aborder, tout semble si étrange. Mais bientôt une idée affleure puis une autre, les mots se bousculent, nous devenons prolixes. Parfois, nous tâtonnons, notre texte est bien court… Oserai-je le lire ? Comme c’est plat et indigent !
Vient le moment privilégié où chacune d’entre nous propose aux autres ses découvertes. Alors faiblesses, richesses, profondeur de l’autre nous émeut comme l’image de notre propre intériorité, mais avec une coloration différente. Roula nous a poussées là où nous ne pensions pas nous trouver. A chaque nouvelle séance, il s’agit d’une véritable aventure inattendue et passionnante.

phil

où sont les hommes? pas beaucoup d'hommes dans ces ateliers d'écriture formidables de la rue des Martyrs. est ce à cause du nom de la rue??oui, je plains les hommes: ils ignorent ce plaisir immense de l'écriture, ils passent à côté de cette exigence dont nous avons tous besoin pour progresser en tant qu'êtres humains. ils perdent des opportunités majeures de se régénérer au contact de l'écriture, y compris pour être davantage en symbiose avec les femmes, nos compagnes de la vie. Le bonheur est pourtant là, à portée de main, dans ces ateliers que Roula anime avec souci d'exigence(y compris dans les lieux choisis),de respect des individualités et de douceur, tout ceci à la fois. Orient, Occident, les formes (poésie, récits, romans,)et les thèmes choisis par elle sont intemporels et traversent le géographies. ils amènent du bien être, comme j'ai pu le vérifier. alors, ne vous arrêtez pas s'il vous plait au nom de la rue.

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