Si j'écrivais... Ateliers d'écriture

« Ecrire c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait. » Marguerite Duras

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Si j'écrivais reçoit Gilbert Sinoué

 Averroès ou le secrétaire du diable       Image-16

Né en 1126 à Cordoue, il a connu la gloire puis la disgrâce, le respect des puissants puis l’exil et la clandestinité. Il a contribué à la légende de l’Andalousie musulmane, mais il a payé au prix fort les audaces de sa pensée.
Ses idées seront tout aussi violemment condamnées par l’Église que par les théologiens musulmans qui lui reprocheront – hérésie suprême – d’oser aborder la foi avec la raison, de refuser l’aveuglement dogmatique et l’usage des textes sacrés pour le seul bénéfice de quelques-uns. Traité en paria, menacé, c’est haï de tous qu’il mourra à Marrakech, à soixante-douze ans. Mais des siècles plus tard son œuvre demeure plus vivante que jamai
s.

Qui suis-je ? Quel grain du sablier déclenchera dans sa chute le décompte de ma dernière heure ? Où ira mon âme ? Cette âme sur laquelle j’ai tant écrit. En quelle palmeraie divine ? Moi qui ai évoqué l’unicité du tout, affirmé que l’univers et son Créateur ne forment qu’un, aujourd’hui je vacille sous la violence du doute, alors que, dans ma chair, j’ai toujours su que la vérité ne saurait être contraire à la vérité, que les êtres et leurs causes naissent de la science d’Allah. C’est ainsi : ceux qui savent sont en proie au doute, et les ignorants se nourrissent de certitudes.
in Averroès ou le secrétaire du diable

 

   Image-16Gilbert Sinoué

signe avec Averroès ou le secrétaire du diable son trente cinquième roman. C’est avec ses talents de conteur, de penseur, de philosophe, d’historien que depuis 1989 il vit l’écriture à temps plein offrant à ses lecteurs des parcours initiatiques sur les chemins du monde, du temps, de l’Histoire.
Avec la même ardeur et la même passion Gilbert Sinoué nous conte les grandes figures de l’Histoire et les oubliés de l’histoire, nous livre les pages glorieuses et les pages obscures, pour que vive la mémoire, pour éclairer notre aujourd’hui.

Le mardi 14 novembre à 19h précises

Les places sont limitées, merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à [email protected]

23 octobre 2017 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais organise une semaine d'écriture dans les monts du Vaucluse du 4 au 10 septembre,

Image 40   Séminaire d’écriture du 4 au 10 septembre 2017

Noircir les pages jusqu’à épuisement des mots et surgissement de ce personnage que je vois pour la première fois
Je ne connais pas son nom
inutile de le lui demander
il ne sait pas écrire
il ne sait pas parler non plus
il sait seulement qu’il est né du contact de la plume
et du papier
du voisinage de deux mots que le hasard a mis côte à côte
il se laisse faire lorsque je l’installe au milieu de la ligne
entre un verbe et un objet (…)
                       Vénus Khoury-Ghata, Les mots étaient des loups

Le triImage 12omphe de l'art est de conduire à autre chose que soi. Simone Weil

Quelle que soit votre motivation
Quel que soit votre désir
Quel que soit votre niveau

Venez écrire avec ceux qui nous ont précédés en écriture : Gracq, Zweig, Colette, Balzac, Duras et tant d’autres.

Nous vous accueillerons dans une ferme provençale, face au majestueux Luberon, dans les Monts du Vaucluse.

Image 40Baignades et promenades alterneront avec les moments d’écriture (30 heures au total).


Hébergement gracieux (selon le nombre de participants, vous serez logés en chambre individuelle ou à deux, draps et linge de toilette fournis)
Participation aux frais d’entretien 70 €
Les repas feront l’objet d’une cagnotte collective 150 € environ par personne.
Adhésion annuelle à l’association Si j’écrivais 35 €

Image 57 (1)

Les places sont très limitées : ne tardez pas à vous inscrire.

 

L’accès : 
■ Par la route :
Depuis Paris, prendre l’autoroute du sud, sortir à Avignon, puis direction Apt jusqu’à Saint-Saturnin-les-Apt. 
■ Par le train :
TGV Paris / Avignon (2h40) ensuite prendre le bus Trans/Vaucluse jusqu’à Apt (50mn) et d’Apt une voiture sera là pour vous amener à la ferme des Lays.

Contact : [email protected] par tél : 06 07 39 47 05

 

 

 

 

 

 

 

 

03 juillet 2017 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Vénus Khoury-Ghata

Product_9782715245815_195x320Parce que leurs noms étaient trop larges pour leur corps d'étrangers
ils se taillèrent des noms de voyage dans le tissu rêche des chemins
Des noms pliables sous la peau
pour les villes qui fument leurs hauts fourneaux pour oublier les
prairies asphaltées.
Sur les cils de la lune il y a de la poussière disent-ils
et ils frappent aux portes des femmes pour retrouver une patrie.
In Anthologie personnelle © Actes Sud 1997, p, 166

Vénus Khoury-Ghata
Grande dame de la littérature francophone, auteur d’une oeuvre romanesque et poétique impressionnante, avec son dernier roman  L’adieu à la femme rouge

96426-une-evnus_3503elle signe son 50ème ouvrage. En véritable virtuose, elle joue des mots et nous tisse des poèmes et des contes qui jaillissent d’elle comme par enchantement. Elle nous entraîne sur les routes de notre vaste monde où se déchaine la grande Histoire et dans les alcôves intimes où vibre l’humain. Vénus ose dévisager le tragique où qu’il soit, sans détours, mais garde envers et malgré tout sa poésie et son humour.

Le vendredi 30 juin à 19 heures précises
Elle viendra nous présenter son dernier roman, nous offrir quelques poèmes et nous parler d’écriture, de ces sujets qui viennent vers elle, qui la cognent en plein estomac, de ses personnages qui la hantent jusqu’à ce qu’elles les écrivent pour les libérer, leur permettre de quitter sa peau pour aller vivre leur vie, ailleurs, auprès des lecteurs.

 

15 juin 2017 | Lien permanent | Commentaires (5)

Si j'écrivais organise un séminaire d'écriture du 23 au 25 juin à Paris

ImagesLe projet d’écriture n’est pas fou. Poussez un peu, dites ce qui vous tient le plus à coeur, on n’atteint les autres qu’en se livrant.
Simone de Beauvoir

Pour ce quatrième stage de l’année, je vous propose une échappée de 3 jours avec 6 escales auprès de différents auteurs que j’aime. Ce stage s’adresse à tous, débutants, rêveurs ou habitués, car à chaque étape, il nous faut lever le doute et avancer, lire encore et encore, écrire encore et encore.

 

 

 

05 mai 2017 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Marianne Epin

Imagesle jeudi 11 mai à 20h précises
MARIANNE EPIN
comédienne, actrice, metteur en scène

J'ai grandi dans la mer et la pauvreté m'a été fastueuse, puis j’ai perdu la mer, tous les luxes alors m'ont paru gris, la misère intolérable. Depuis, j’attends. J'attends les navires du retour, la maison des eaux, le jour limpide. Albert Camus

Plus fort que le désir du voyage, le désir de la mer, la nostalgie d’ailleurs. Où ? Ailleurs. A quelle fin ? Ailleurs. Pourquoi ? Ailleurs est le nom du pays inconnu, le plus beau des pays. Ailleurs, le pays où l’on n’est pas et où l’on pourrait être… André Suarès

Avec Camus, Suarès et d’autres, c’est un hymne aux deux rives de la Méditerranée, à sa lumière, à ses cultures, à ses villes et à ses exils, que nous offre ici la grande comédienne Marianne Epin. La voix sensible et vibrante de celle qui a joué sous la direction des plus grands (Miquel, Mesguish, Bourseiller, Lavelli, Bourdet…) et enregistré de nombreux livres audio (La porte étroite de Gide, Les élégies de Duino de Rilke, Purge de Sofi Oksanen, Rien ne s’oppose à la nuit et D’après une histoire vraie, de Delphine de Vigan, pour lequel elle a obtenu le prix audiolib en 2016

En ce moment,
deux spectacles mis en scène par Marianne Épin :

Affiche-1468914656Petits Crimes conjugaux d’Éric-Emmanuel Schmitt,
où elle joue avec Éric Savin,

Bled Runner interprété par Fellag.

La lecture sera suivie d’un cocktail oriental.

 

11 avril 2017 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais organise un séminaire d'écriture du 21 au 23 avril à Paris

  AVT_Sidonie-Gabrielle-Colette_2704ÉCRIRE AVEC ...... COLETTE  

Il faut avec les mots de tout le monde écrire comme personne

Je rêve depuis longtemps d’approfondir ma connaissance de l’oeuvre de Colette. Après Wajdi Mouawad et Julien Gracq, en ce lendemain du 8 mars, il me plaît de vous proposer trois jours d’écriture avec celle qui a désiré aimer,  écrire, jouer, chanter, surtout vivre librement sa vie de femme. Une belle occasion pour moi d’aller rechercher entre ses pages et ses lignes, des propositions motivantes qui mèneront votre écriture dans des chemins encore inexplorés.

Ce stage s’adresse à tous, débutants et plus confirmés.


Les 21, 22 et 23 avril 2017

Lieu : 23, rue des Martyrs 75009 Paris
Horaire : 10h-17h (pause déjeuner 1h)







16 mars 2017 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais organise un séminaire d'écriture du 27 au 29 janvier à Paris

 

ÉCRIRE AVEC .... JULIEN GRACQ

Ces images de la rêverie Gracq2sont à la fois les mêmes que celles de la vie courante et elles sont aussi privilégiées: c’est seulement la lumière, l’éclairage, l’émotion qui change et qui les transfigure… la rêverie est pour moi comme un printemps imaginatif, un reverdissement brusque de toutes choses, pêle-mêle, sans aucun tri, même les plus usées, même les plus banales. Ce qui est important, ce n’est pas d’avoir un œil pour des visions flamboyantes, c’est d’être capable par moments de cet état d’écho, de bruissement, de mise en rumeur si vous voulez, qui accueille le tout venant pour en faire aussitôt tout naturellement de l’insolite. Préférences

C’est en 2006 que j’ai animé pour la première fois des ateliers d’écriture à Saint-Florent-le-Vieil, ateliers qui m’ont permis de rencontrer Julien Gracq. Nos échanges resteront gravés dans ma mémoire, ils ont conforté mon sentiment littéraire, ma façon d’appréhender les textes loin de tout académisme. Dix ans ont passé depuis : pour cet "anniversaire", je vous propose de consacrer trois journées de lecture et d'écriture à l'œuvre de Gracq.





19 décembre 2016 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais organise un séminaire d'écriture du 28 au 30 octobre à Paris

ÉCRIRE AVEC ......WAJDI MOUAWAD

151-Wajdi-Mouawad-et-linsatiable-soif-de-linfini-image1-1
        Cours, Wilfrid, va, vole, suis ce chemin inusité qui conduit au gouffre, et saute ! Saute dans le gouffre ! Laisse les chemins, car tous les chemins mènent à la terre, le gouffre, seul, conduit au rêve. Littoral

En 2011, j’ai vu Incendies. Ce fut mon premier contact avec Wajdi Mouawad. Il m’a permis de pleurer enfin le pays où j’avais vécu mes années fondatrices — années de l’éveil, de l’apprentissage de la liberté —, la terre de naissance de mes premières émotions. Et puis en avril de cette année, Ishtar, amie libanaise et déesse prophétesse, m’a offert Anima. Depuis, je vis avec Mouawad, je lis et je relis Visage retrouvé, Le Sang des promesses, Sœurs, Une chienne, Les Mains d’Edwige au moment de la naissance...
Je suis bien loin d’avoir pris toute la mesure de ce monde intérieur, mais je pense l’avoir approché au plus près, avoir apprivoisé ses mots, perçu quelques échos… Et c’est cela que je veux partager avec vous, lors de ces trois journées d’écriture autour de son œuvre. Non pas écrire à sa manière, mais prendre appui sur ses pages pour donner libre cours à votre créativité.

Les 28, 29 et 30 octobre 2016

Lieu : 23, rue des Martyrs 75009 Paris
Horaire : 10h-17h (pause déjeuner 1h)







 

20 octobre 2016 | Lien permanent | Commentaires (0)

Rentrée 2016/2017

 

Le 7 octobre 2016, l’association Si j’écrivais fête ses 10 ans. Un long cycle riche en rencontres littéraires, en ateliers, en stages. Je vous remercie tous, écrivains  et écrivants d’avoir été présents autour de nous, d’avoir cru en nous.

IMG_2690Photo stage septembre 2016 à Yeu
 

Cette année, je choisis de prendre un temps de respiration pour me ressourcer et imaginer de nouvelles propositions pour les dix prochaines années !

Les soirées littéraires et les ateliers réguliers seront momentanément suspendus.

Par contre, je vais assurer l’animation de quatre stages à Paris pour partager avec vous les pages des auteurs avec qui je vais vivre pleinement les mois à venir :


les 28, 29 et 30 octobre 2016
les 27, 28 et 29 janvier 2017
les 24, 25 et 26 mars 2017
les   9, 10 et 11 juin 2017

Lieu : 23 rue des Martyrs 75009 Paris
Horaire : 10h-17h (pause déjeuner 1h)




Je n'écris pas des romans pour les vendre, mais pour obtenir une unité dans ma vie ; l'écriture est pour moi une colonne vertébrale. Michel Butor in Répertoire


 

05 septembre 2016 | Lien permanent | Commentaires (0)

Si j'écrivais reçoit Mahmoud Hussein pour Tenir tête aux dieux

9782070179794Nadia l’attend depuis neuf mois. Neuf mois qu’il a été incarcéré. Elle lui écrit tous les jours, de longues lettres où elle lui raconte ce qu'elle fait, ce qu’elle pense. Elle lui parle comme s’ils se trouvaient encore l’un à côté de l’autre. Jusqu’à quand une jeune femme aussi belle et indépendante continuera-t-elle de tenir à lui? Jusqu’à quand pourra-t-il accepter qu’elle continue?
Le narrateur est un étudiant égyptien à l’âme rebelle, farouchement épris de liberté. Il a été arrêté, avec beaucoup d’autres, au cours de la grande rafle décidée par le président Nasser, en 1959, contre tous ceux qui s’opposent à son pouvoir autocratique. Le récit entrelace plusieurs temps, celui de la vie quotidienne dans le camp de concentration d’El-Fayyoum, en plein désert ; celui de l’enfance du narrateur dans un milieu modeste de la province égyptienne ; celui de son éveil à un amour dont la pureté transfigure les épreuves qu’il traverse.
Sous le patronyme de Mahmoud Hussein sont réunis Bahgat El Nadi et Adel Rifaat, auteurs de Penser le Coran, de Ce que le Coran ne dit pas, de Al-Sîra : le Prophète de l’Islam raconté par ses compagnons, essais novateurs devenus des livres de référence. Ils nous offrent ici un roman inspiré, qui nous captive par la peinture des mentalités et des faits d’une époque rarement évoquée dans la littérature, et nous séduit par une musique qui nous rappelle, loin du pessimisme des temps actuels, que pour ceux qui font confiance à leurs rêves, au cœur même de l’adversité, le monde est un matin.

ImagesJe remercie les dieux qui m’ont permis un jour de les croiser. Les écouter, les lire, est un véritable chemin initiatique. Pour Si j’écrivais, ils ont préféré attendre la parution de leur premier roman. Le roman n’est-il pas le lien poétique sans détour entre la pensée de l’auteur et la pensée à venir du lecteur. C’est un honneur et une joie pour moi de les recevoir le


Jeudi 23 juin à 19 heures précises  
La soirée se terminera autour d’un buffet oriental



18 juin 2016 | Lien permanent | Commentaires (0)

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