Agnès Waltz vous propose d’aller à la rencontre de deux femmes écrivains :
Valentine GOBY et Audur Ava OLAFSDOTTIR
Deux écritures contemporaines, des voix singulières, en prise avec le réel qui transforment notre regard et réinterrogent notre écriture.
Six ateliers sont prévus sur 6 dates , à chaque fois le mercredi de 17h30 à 20h30 rue Barbet de Jouy
Les 5, 26 février et 11 mars pour Valentine GOBY
Les 13 mai, 3 et 17 juin pour Audur Ava OLAFSDOTTIR
Agnès Waltz
Après des études de Lettres à la Sorbonne, un DEA sur FLAUBERT et quelques années dans l’enseignement, Agnès Waltz a fait le choix de travailler en hôpital de jour où elle enseigne le français et anime des ateliers d’écriture depuis 1985.
Elle propose aussi des ateliers d’écriture littéraire dans d’autres cadres que l’hôpital.
Elle est également formatrice d’animateurs d’ateliers d’écriture.
Valentine GOBY est née à Grasse en 1974. Après des études à Sciences Po elle travaille pour des associations humanitaires auprès d’enfants des rues à Manille et à Hanoï.
Elle n’a jamais cessé d’écrire ; de son premier roman en 2002 La note sensible à son dernier titre Murène, 2019, plus d’une trentaine de titres dont
Je me promets d'éclatantes revanches- Une lecture intime de Charlotte Delbo, 2017, Tu seras mon arbre, 2018 - réécriture d’une des métamorphoses d'Ovide dans laquelle Daphné se transfome en arbre pour échapper aux ardeurs d’Apollon, sans compter de nombreux romans jeunesse.
L’œuvre de Valentine GOBY entraîne le lecteur à la découverte d’univers très variés. Dans chacun de ses romans, l’autrice expérimente de nouvelles formes d’écriture puissantes et toujours ancrées dans le réel.
Agnès nous propose l’espace de 3 ateliers, les 5, 26 février et 11 mars de découvrir la fiction réaliste et comment notre propre écriture peut s’enrichir de la rencontre avec l’énergie besogneuse de Valentine GOBY.
Je suis une parisienne d’adoption. J’ai grandi dans un petit village du Sud-Est. J’aime la campagne, la nature, tout ce qui « touche » au corps, la montagne. (…)
J‘ai le goût de l’effort. Je suis une grosse travailleuse, une laborieuse. Je suis dans l’effort comme on franchit un col de montagne. J’aime le réel, l’engagement.
Ecrire c’est comme respirer ! C’est quelque chose de vital, d’organique, constitutif de moi. Ecrire c’est partager, c’est faire un espace d’échanges, de transmissions. Je suis un écrivain qui aime les textes en soi et qui aime les textes comme prétexte. C’est un partage, un regard sur le monde qui appelle aux commentaires, aux débats, aux retours. C’est un prolongement dans le réel. »
Mes romans sont tous issus d’une rencontre. Ce sont de vraies histoires, de vraies rencontres.
Ecrire le roman revient à écrire plusieurs histoires : celle du personnage, la mienne et celle des lecteurs. Cette histoire devient celle de tout le monde. C’est le pari de la fiction réaliste. Le monde est vaste. Ecrire c’est choisir quelques vies que l’on pourrait traverser.
Extraits de l’Interview pour le Blog Au fil des livres en 2017.
Ecrire avec Audur Ava OLAFSDOTTIR
Elle est islandaise, née en 1958 à Reykjavik.
Après des études d’histoire de l’art à La Sorbonne elle devient professeur d’histoire de l’art à l’université d’Islande et directrice du musée de l’université.
Elle a écrit six romans. Le premier, Rosa Candida paraît en 2010 chez Zulma ; suivront L’Embellie paru en 2012, L’exception en 2014 Ör et Le Rouge vif de la rhubarbe en 2016 et Miss Islande en 2019.
Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l’existence humaine, Audur Ava OLLAFSDOTTIR poursuit depuis Rosa Candida une œuvre d’une grande finesse. (…) Elle possède l’art de dire les choses compliquées avec des mots simples. Celui aussi de suggérer l’émerveillement devant le miracle quotidien de l’existence.
Elena BALZAMO la présente ainsi dans Le Monde des Livres
Lors des trois ateliers des 13 mai, 3 et 17 juin qui seront consacrés à Audur Ava OLAFSDOTTIR, Agnès se propose de vous faire découvrir une écriture lumineuse et tendre qui permet d’aborder le réel différemment, de bousculer les routines du quotidien et de s’essayer « à regarder la vie de biais » comme nous y invite l’autrice.
Commentaires